Martine Leguille-Balloy — Wikipédia

Martine Leguille-Balloy
Illustration.
Martine Leguille-Balloy en .
Fonctions
Députée française

(5 ans)
Élection
Circonscription 4e de la Vendée
Législature XVe (Cinquième République)
Groupe politique LREM
Prédécesseur Véronique Besse
Successeur Véronique Besse
Biographie
Nom de naissance Martine Marie-Sophie Leguille[1]
Date de naissance (66 ans)
Lieu de naissance La Guerche-sur-l’Aubois
Nationalité Française
Parti politique AC
UDI (2012-2017)
LREM (depuis 2017)
Diplômée de Université de Poitiers
Université de Nantes
Profession Avocate

Martine Leguille-Balloy, née le à La Guerche-sur-l’Aubois (Cher), est une avocate et femme politique française, présidente de la FICT (Fédération des industries des charcutiers traiteurs) depuis le 1er mars 2023. Elle succède à Bernard Vallat.

Membre de l'Alliance centriste et investie par La République en marche, elle est députée de la 4e circonscription de la Vendée de 2017 à 2022.

Membre de la majorité, elle est aussi vice-présidente de l’Atelier Libre et Responsable avec Sylvain Maillard (député Renaissance de Paris) dont le président est Jean Arthuis.

Éléments personnels[modifier | modifier le code]

Née dans le Cher à La Guerche-sur-l’Aubois, mère de trois enfants, Martine Leguille-Balloy a résidé aux Herbiers (Vendée) de 1983[2] à juin 2022.

Elle est titulaire d'un doctorat en droit obtenu à l'université de Nantes en 1999[3], grâce à une thèse portant sur l'évolution de la réglementation du bien être des animaux de rentes en Europe[4].

Elle a exercé la profession d’avocat spécialisée en droit agroalimentaire, en droit de la santé animale, droit équin et droit communautaire au barreau de Nantes[5],[6],[7]. A dater de 1997 et pendant près de 15 ans, elle préside la Tirelire herbretaise, une association caritative[8].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Au sein de l'Union des démocrates et indépendants[modifier | modifier le code]

En , Martine Leguille-Balloy figure à la douzième place de la liste menée par Jean Arthuis aux élections européennes dans l’Ouest dans le cadre de la coalition « L’Alternative » avec le MoDem[9], où elle est présentée comme membre de l’Union des démocrates et indépendants[10].

Membre de l’Union des démocrates et indépendants (UDI) à partir de 2012, proche de Jean Arthuis au sein de l’Alliance centriste, elle se rapproche dès 2016 d’Emmanuel Macron. Elle ne soutient aucun candidat à la « primaire ouverte de la droite et du centre » de , comme sa formation politique[6]. Aussi, à partir de , l’Alliance centriste soutient formellement Emmanuel Macron, ce qui lui vaut son exclusion avec Jean Arthuis de l’UDI[11].

Depuis le 30 novembre 2019, elle est membre-fondateur du parti politique présidé par Jean Arthuis, l'Atelier libre et responsable (ALIRE).

Députée de la Vendée[modifier | modifier le code]

À la suite de l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, La République en marche (LREM) l’investit dans la quatrième circonscription de la Vendée. Elle arrive en tête du premier tour en réunissant près de 47 % des suffrages exprimés[12], avant d’être élue députée au second tour avec 62 % des voix face à Wilfrid Montassier (UDI), maire de La Rabatelière[13].

Pendant son mandat, elle est nommée co-animatrice de la politique agricole et agroalimentaire de la majorité. Elle participe activement à l’élaboration des diverses lois EGALIM et à la loi sur le bien être animal dont elle est l’auteur de 3 articles concernant la filière équine. Elle était d’ailleurs présidente du groupe d’études Cheval. Elle a été également rapporteur de la mission sur l’entrave (agribashing et agroalimentaire bashing) et de la transcription de la convention sur la sécurité dans le travail agricole. Elle a aussi été membre des Commissions d’enquêtes sur la grande distribution et sur les coopératives. Elle était également parlementaire au Conseil de l’Europe et à l’Assemblée franco-allemande sur les questions agricoles et agroalimentaires.

Candidate à sa propre succession lors des élections législatives de 2022, elle est devancée au premier tour, puis battue au second tour, par Véronique Besse (DVD).

Présidente de la FICT[modifier | modifier le code]

A l’issue de son mandat de députée, elle postule pour succéder à Bernard Vallat à la Présidence de la FICT (Fédération des entreprises des charcutiers traiteurs). Elle est élue le 11 janvier 2023 et a pris ses fonctions le 1er mars 2023. Présidente de la FICT, elle devient, vice-présidente de l’ANIA, d’INAPORC, et accède à divers autres mandats.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Martine Leguille-Balloy », Who’s Who, 2017 [lire en ligne].
  2. Lionel Piva, « “Les gens savent que je m’investis” », Ouest-France,‎ .
  3. SUDOC 049631128
  4. Martine Leguille Ballou, Evolution de la reglementation de protection des animaux dans les elevages en europe (thèse de doctorat en droit privé), Nantes, (lire en ligne).
  5. « Bien-être des poules pondeuses : malaise chez les producteurs d’œufs », Le Télégramme,‎ .
  6. a et b Christian Méas, « M. Leguille-Balloy, La République en marche (LREM) », Ouest-France,‎ .
  7. Roselyne Séné, « Franche et bosseuse, une députée à 100 000 volts », Ouest-France,‎ .
  8. « Tirelire herbretaise : appel à la générosité », Ouest-France,‎ .
  9. Anne Augié, « “C’est à Bruxelles qu’est le pouvoir !” », Ouest-France,‎ .
  10. Claire Haubry, « Jean Arthuis défend “une Europe politique” », Ouest-France,‎ .
  11. « L’UDI exclut l’Alliance centriste ralliée à Macron », Les Échos,‎ (lire en ligne).
  12. Christian Méas, « Les Herbiers-Montaigu : Martine Leguille-Balloy loin devant », Ouest-France,‎ .
  13. Christian Méas, « Les Herbiers-Montaigu : Martine Leguille-Balloy sans appel », Ouest-France,‎ .

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]