Marocains — Wikipédia

Marocains
ⵉⵎⵓⵔⴰⴽⵓⵛⵉⵢⵏ
المغاربة
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte de la diaspora marocaine dans le monde.

Populations importantes par région
Drapeau du Maroc Maroc 35 403 000 (2012)[1]
Drapeau de la France France 1 500 000 (2023)[2]
Drapeau de l'Espagne Espagne 792 158 (est. 2014)
880 000 (2019)[3],[4]
Drapeau de la Belgique Belgique 700 000[4]
Drapeau de l'Italie Italie 680 000
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 600 000[5]
Drapeau d’Israël Israël 486 000[6]
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 100 000 (2013)
180 000 (2019)[7],[4]
Drapeau du Canada Canada 120 000[8]
Drapeau des États-Unis États-Unis 113 544[9]
Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis 100 000[10]
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 70 000[11]
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite 60 000[12]
Drapeau de l'Algérie Algérie 45 000[13]
Drapeau de la Suède Suède 35 000[14]
Population totale Environ 45 millions
Autres
Langues Darija marocaine, Tamazight (Tarifit, Taznat, Tachelhit et Tamazight central)
Religions Principalement l'islam (sunni, sufi, coranisme, chiisme), minorités pratiquant le judaïsme et le christianisme
Ethnies liées Berbères
Arabes

Les Marocains, sont les citoyens du Maroc, pays situé à l'ouest de l'Afrique du Nord, au nord de l'Afrique subsaharienne. Les Marocains sont principalement de souche berbère, arabe[15] ou berbère arabisée, bien qu’ils soient d’origine berbère pour la grande majorité. Au niveau mondial, la diaspora marocaine est présente dans divers pays du monde, mais surtout en Europe de l'Ouest, en Amérique du Nord et dans les autres de la région MENA.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les habitants du Maroc antique sont appelés « les Maures »[16],[17].

La population marocaine est principalement de souche berbère (berbérophones et Berbères arabisés), arabe et juive. La traite des Noirs, probablement présente dès le VIIe siècle[18] et qui ne s'achève qu'au début du XXe siècle[19] a également contribué à un certain métissage de la population[20]

À partir de la fin du XVe siècle et jusqu'au début du XVIIe siècle, le Maroc accueille des populations fuyant la chute d'Al-Andalus : Andalous principalement arabophones, Juifs megorachim et enfin Morisques.

Le XXe siècle voit le bouleversement des structures sociales et démographiques marocaines, marqué par l'exode juif vers Israël, l'Europe et l'Amérique du Nord, les mouvements de migrations internes dus à l'exode rural, ainsi que l'installation de communautés européennes à partir de la première moitié du XXe siècle puis africaines subsahariennes à partir du début du XXIe siècle.

Culture[modifier | modifier le code]

A travers l'histoire, le Maroc a connu de nombreuses influences culturelles (Europe, Moyen-Orient et Afrique subsaharienne).

La culture du Maroc partage des traits similaires avec celles des pays voisins, notamment l'Algérie et la Tunisie et dans une certaine mesure l'Espagne[21].

Langues[modifier | modifier le code]

Les Marocains s'expriment majoritairement à l'oral en arabe dialectal marocain et avec d'autres dialectes qui diffèrent selon les régions avec les parlers citadins propres à chaque ville, certains parlers ruraux.

À l'écrit, l'arabe classique reste valorisé et dominant surtout pour l'administratif. Les langues berbères sont pratiquées surtout dans leurs régions d'origine, respectivement l'Atlas, la vallée du Souss et le Rif. On y ajoutera les dialectes arabes du Sahara comme le hassania.

Le français est enseigné de manière universelle et est toujours la langue principale du commerce et de l'économie au Maroc ; il est également utilisé dans l'éducation, les sciences, le gouvernement et la plupart des domaines de l'éducation de l’enseignement supérieur.

L'espagnol est également parlé par certains dans le nord du pays comme langue étrangère. L'anglais devient de plus en plus populaire parmi les personnes avec un haut niveau d'éducation, en particulier dans les domaines scientifiques.

Ethnographie[modifier | modifier le code]

Génétique[modifier | modifier le code]

Diaspora[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Haut Commissariat au Plan », Haut commisariat au plan (consulté le ).
  2. « L’immigration marocaine en France » (consulté le ).
  3. « Les Marocains, 1ère communauté hors UE affiliée à la sécurité sociale espagnole » [archive du ], sur Lemag.ma, (consulté le )
  4. a b et c « Marocains résidant à l’étranger : Cartographie des Marocains d’Europe ».
  5. « https://www.bladi.net/pays-bas-vote-marocains,54441.html ».
  6. (en) « Statistical Abstract of Israel 2009 - No. 60 Subject 2 - Table NO.24 », Israeli government (consulté le )
  7. « L’Allemagne veut attirer 40.000 Marocains par an » (consulté le )
  8. (en) « Canada-Morocco relations », Canadian government (consulté le ).
  9. U.S. Census Bureau, « American FactFinder - Results » [archive du ], sur factfinder.census.gov (consulté le )
  10. Lamiaâ Khalloufi, « Soirée artistique en l'honneur de la communauté marocaine » [archive du ], sur Le Matin, (consulté le )
  11. « la-communaute-marocaine-au-royaume-uni »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  12. « Chômage en Arabie Saoudite : Les MRE irréguliers sous menace d'expulsion », sur Yabiladi.com (consulté le )
  13. « Diplomatie. Marocains en Algérie, le découragement des otages d’un conflit politique », sur courrierinternational.com (consulté le )
  14. Mehdi Sekkouri Alaoui, « Reportage : Ces Marocains d’un autre royaume », Telquel, Casablanca, 6 au 12 décembre 2008 (consulté le )
  15. (en-US) « Morocco: Ethnic composition », sur Britannica Kids (consulté le )
  16. Michel Christol, La résistance africaine à la romanisation, La Découverte, dl 2005 (ISBN 2-7071-4692-7 et 978-2-7071-4692-2, OCLC 493482050, lire en ligne), p. 309
  17. Marcel Bénabou, Le problème des Dii Mauri : un culte ambigu, https://www.cairn.info/la-resistance-africaine-a-la-romanisation--9782707146922-page-309.htm
  18. Jean-Michel Deveau, « Esclaves noirs en Méditerranée », sur journals.openedition.org, (consulté le ).
  19. Rita Aouad Badoual, « « Esclavage » et situation des « noirs » au Maroc dans la première moitié du XXe siècle », sur cairn.info, (consulté le ).
  20. Théa Ollivier, « Chouki El Hamel, historien marocain installé aux Etats-Unis, retrace le passé esclavagiste du royaume chérifien pour décrypter le racisme qui perdure au Maroc. », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  21. « Return to Morocco », sur www.aljazeera.com (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]