Marmande — Wikipédia

Marmande
Marmande
L'hôtel de ville.
Blason de Marmande
Blason
Marmande
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
(sous-préfecture)
Arrondissement Marmande
(chef-lieu)
Intercommunalité Val de Garonne Agglomération
(siège)
Maire
Mandat
Joël Hocquelet (PS)
2020-2026
Code postal 47200
Code commune 47157
Démographie
Gentilé Marmandais
Population
municipale
17 239 hab. (2021 en diminution de 3,96 % par rapport à 2015)
Densité 383 hab./km2
Population
agglomération
28 329 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 44° 30′ 36″ nord, 0° 09′ 42″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 132 m
Superficie 45,06 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Marmande
(ville-centre)
Aire d'attraction Marmande
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Marmande-1 et Marmande-2
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Marmande
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Marmande
Liens
Site web www.mairie-marmande.fr/

Marmande est une commune du sud-ouest de la France, sous-préfecture et chef-lieu de canton du département de Lot-et-Garonne, en région Nouvelle-Aquitaine. La ville est traversée par la Garonne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Marmande est une commune de la moyenne Garonne, située entre Agen et Bordeaux, en Lot-et-Garonne ; la ville proprement dite se trouve sur la rive droite du fleuve.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Mauvezin-sur-Gupie, Fourques-sur-Garonne, Gaujac, Beaupuy, Escassefort, Montpouillan, Sainte-Bazeille, Saint-Pardoux-du-Breuil et Virazeil.

L'orientation et la localisation de Marmande par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant :

Ville Distance (Orientation)
Agen 64 km (E)
Toulouse 142 km (SE)
Bordeaux 71 km (NO)
Périgueux 107 km (N)
Montpellier 312 km (SE)
Marseille 438 km (SE)
Nantes 331 km (N)
Lyon 392 km (NE)
Nice 573 km (E)
Paris 512 km (N - NE)
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 830 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Verteuil-d'Agenais à 21 km à vol d'oiseau[5], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 821,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Marmande est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marmande, une agglomération inter-départementale regroupant 10 communes[12] et 28 329 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marmande, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (28,4 %), zones urbanisées (22,6 %), zones agricoles hétérogènes (19,4 %), cultures permanentes (7,2 %), forêts (6,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), eaux continentales[Note 3] (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), prairies (0,6 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transports routiers[modifier | modifier le code]

Transports ferroviaires[modifier | modifier le code]

Accès par la SNCF en gare de Marmande.

Transports aériens[modifier | modifier le code]

Aérodrome de Marmande - Virazeil.

Transports urbains[modifier | modifier le code]

La commune de Marmande possède un réseau de transport urbain « Evalys » exploité par Keolis.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Marmande est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Tonneins et Marmande, regroupant 19 communes concernées par un risque de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[20]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1770, 1875, 1930 et 1952. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1990, 1994, 1999, 2009, 2019 et 2021[22],[18].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain et des tassements différentiels[23].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Marmande.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[24]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1996, 2002, 2003, 2005, 2009, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[18].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval dans le Cantal et de Sarrans en Aveyron, des ouvrages de classe A[Note 5]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[27].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Marmande (prononcé [maʁ.ˈmãn.ə] localement et [maʁ.ˈmɑ̃] en français) est mentionnée en 1242 sous la forme Myremande[28], puis Mirmanda en 1254[29] ou Marmanda en 1254[28], Mermande en 1467[28].

Il peut s'agir d'un ancien mirmande signifiant « ville, maison fortifiée »[29] que l'on retrouverait par ailleurs dans la toponymie du Sud de la France, comme Mirmande (Drôme, Mirmanda XIIe siècle)[29] et Marmande (Vienne, Vellèches, Mirmanda en 1061), etc. qui, comme lui, peuvent aussi avoir le sens de « tour de commande »[30]. Ce peut être aussi le nom de personne germanique Mirmanda pris absolument[31].

Le mot mirande (et le toponyme Mirande, Gers) serait issu par dissimilation du [m] de l'ancien terme mirmande[32]. Cependant, le toponyme Mirande peut être également une transposition en 1281 du nom de lieu espagnol Miranda[33].

Le nom occitan de la commune s'écrit Marmanda en graphie occitane classique.

Histoire[modifier | modifier le code]

Ancien castrum romain, Marmande entre dans l'histoire en 1182 avec la charte qui lui fut accordée par Richard Cœur de Lion, fils d'Aliénor d'Aquitaine.

Lorsque le prince Louis, fils de Philippe Auguste, prend part à la croisade contre les Albigeois (1219), son armée rejoint celle du légat pontifical Arnaud Amaury devant Marmande. La ville est prise et, après un conseil au cours duquel les vainqueurs décident du sort de ses habitants, les villageois — hommes, femmes, vieillards ou enfants — sont passés au fil de l'épée[34].

Entre 1430 et 1450 une chasse aux sorcières est menée à Marmande[35],[36].

En , le roi Louis XI confirma leurs droits par les lettres patentes, afin que la ville accroisse[37].

En septembre 1561, le couvent des Cordeliers est incendié par les protestants[38].

En 1577, durant la sixième guerre de Religion, la ville est assiégée, sans succès, par les Huguenots.

Quelques documents photographiques sur des évènements entre les deux guerres

Les crues de la Garonne

Contrairement à Agen et à d’autres villes en amont, les villes du Marmandais sont à l’abri des inondations car elles occupent la terrasse non inondable qui domine le fleuve. En revanche, la plaine est affectée par des inondations qui menacent les villages et les fermes qui s’y localisent. Des mattes, digues de terre, canalisent les crues et protègent plus ou moins bien les zones habitées. De la fin de la Première Guerre mondiale jusqu’au début de la seconde, de nombreuses crues ont affecté le Marmandais. Il est vrai que cette zone est concernée par des volumes d’eau considérables en raison de l’addition des apports de la Garonne et de ses affluents, dont le Lot émissaire important de la rive droite qui débouche dans la Garonne un peu en amont de Marmande. Dans la succession des inondations au rythme de la pluviosité inégale selon les hivers, la crue de 1930 apparaît comme la plus mémorable. Non en raison des hauteurs d’eau atteintes dans le Marmandais, mais parce que la violence du courant a fait céder les digues, élargissant considérablement l’onde de crue, laquelle provoqua des dégâts considérables, notamment à Couthures-sur-Garonne.

Scènes de la vie à Marmande et dans le Marmandais (1919-1938)

Résidant à Marmande, Jean Charrié a pris plusieurs clichés illustrant quelques moments particuliers de la vie locale entre 1919 et 1938. Le , Jean Charrié photographie l’arc de triomphe en l’honneur du 20e régiment de Ligne de retour du front de la Première Guerre mondiale. Ce régiment était en casernement à Montauban, Marmande et Casteljaloux. Sur l’arc de triomphe, il est écrit « Honneurs à nos soldats triomphants / Gloire au 20e ». La largeur de l’avenue fait penser aux boulevards. En , la neige recouvre la chaussée et le toit de la cathédrale. Une femme balaie le devant de la porte ; d’autres s’avancent précautionneusement sur la route. Au printemps 1923, ce même cloître accueille les fidèles pour une grande cérémonie religieuse, à l’occasion des communions solennelles, assortie d’une grande procession. Outre les communiants au premier plan, on distingue le clergé au centre et tout autour la masse imposante des paroissiens, certains se protégeant des rayons du soleil avec un parapluie. Jean Charrié est venu photographier en les travaux en cours sur la route de Pont-de-Bayle. C’est ainsi qu’on dénomme l’endroit ou la route de Marmande à Tonneins franchit le ruisseau le Trec. Pour le recalibrage du lit du ruisseau, les ouvriers disposaient d’une pelle mécanique. Nul doute que l’usage d’un outillage très performant et nouveau pour l’époque a suscité l’admiration de l’ingénieur et son souci de garder trace de l’événement.

La rupture du pont suspendu de la Garonne en 1930 a rendu difficile les communications entre la ville de Marmande et les communes de la rive gauche de la Garonne. Plusieurs photos assez exceptionnelles relatent l’accident et les travaux qui suivirent en 1932. Ce pont est toujours en service, même si un pont plus récent a été construit en aval en relation avec la nouvelle déviation qui permet de contourner la ville.

La commune de Marmande a été fusionnée par arrêté préfectoral le avec la commune de Mauvezin-sur-Gupie. Elles se sont séparées le .

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Après le long « règne » du socialiste Gérard Gouzes (1983-2014), la mairie de Marmande bascule à droite en avril 2014. Daniel Benquet (UMP, puis LR, puis Agir) est élu maire.

Lors des élections municipales de 2020, le socialiste Joël Hocquelet succède à Daniel Benquet.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La ville s’est engagée dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[39].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[40].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Marmandais.

Démographie[modifier | modifier le code]

Marmande ayant fusionné avec la commune de Mauvezin-sur-Gupie entre 1972 et 2003, des écarts statistiques peuvent exister pour les recensements de 1975, 1982, 1990 et 1999.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41],[Note 6].

En 2021, la commune comptait 17 239 habitants[Note 7], en diminution de 3,96 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 7926 0436 5446 9257 3457 5277 8058 1508 336
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8 3688 6618 5648 5138 9619 8579 89110 3419 888
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9 8739 7489 8329 1489 5559 68310 48112 10112 368
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
13 54215 55916 91116 95317 56817 19917 31718 21817 645
2021 - - - - - - - -
17 239--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique
  • L'année où il y avait le plus d'habitants est 2009 avec 18 476 habitants.
  • L'année où il y en avait le moins est 1793 avec 5 792 habitants.
  • Avant la Première Guerre mondiale, il y avait 9 832 habitants et, en 2009, il y en avait 18 476, ce qui représente 8 644 habitants de plus.

Elle est au 481e rang français au regard de la population. Le revenu moyen par ménage y est de 16 482 €/an.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Le festival de musique Garorock, créé en 1997, a attiré plus de 80 000 personnes en 2015[44].
  • Le Grass Track international de Marmande y est organisé tous les ans le  ; c'est une manche du Championnat du monde de grass track qui attire plusieurs milliers de spectateurs.
  • Une fête de la tomate est organisée durant l'été, pendant tout un week-end ; c'est l'occasion pour les touristes de goûter les fameuses tomates de Marmande et toutes ses déclinaisons.
  • Le festival lyrique « Nuits Lyriques et Voix du Monde en Marmandais » est composé d'un concours international de chant et clôturé par la représentation d'un opéra au théâtre Comœdia.
  • Un salon du chocolat se déroule chaque année.
  • Marmande plage (depuis ).
  • Les Casetas Marmandaises (depuis ).
  • « URBANCE », festival des cultures urbaines, est organisé depuis 2010.
  • Marmande fut la terre d'accueil de la finale de l'émission télévisée Interville, diffusée par TF1, en 1986, finale où elle subit une défaite contre la ville de Nancy.

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • École de Beyssac
  • École de Magdeleine
  • École de Thivras
  • École Labrunie
  • École Jean-Jaurès
  • École Lolya
  • École Édouard-Herriot
  • École privée Sainte-Foy
  • Collège de la Cité Scolaire
  • Collège Jean-Moulin
  • Collège privé Notre-Dame de la Salle
  • Lycée privé Notre-Dame-de-la-Compassion
  • Lycée Val-de-Garonne
  • Lycée professionnel

Cultes[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Marmande est une ville sportive.

Les équipements sportifs sont le stade Dartiailh (rugby et athlétisme), le stade Michelon (football), la piste de grass track et la piste de speedway, le terrain de golf, une salle polyvalente, un skate-park et beaucoup de pistes et chemins destinés aux randonneurs.

Économie[modifier | modifier le code]

Publicité de Verrerie-Faïencerie 3, boulevard Ulysse-Casse.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Lieux et édifices publics[modifier | modifier le code]

  • Le jardin de Notre-Dame de Marmande.
    Le jardin du cloître Notre-Dame de Garonne dont la réalisation a été terminée en 1955 a reçu le label « Jardin remarquable » en 2007[50],
  • Les jardins de Beauchamp, rue des Isserts, jardin privé visitable, a été labellisé « Jardin remarquable » en 2009[51],
  • Le musée Albert-Marzelles, 15 rue Albert Boyé[52],
  • L'hôtel de ville,
  • La place Clemenceau,
  • La rue de la Libération,
  • La place des Neuf Fontaines,
  • La place du Château,
  • La rue Toupinerie,
  • La rue du Palais,
  • Les remparts,
  • Le lavoir et la fontaine des Cinq Canelles,
  • Le boulevard Richard-Cœur-de-Lion,
  • Le canton,
  • Le chemin de ronde du Caillou,
  • Le square de Verdun,
  • La rue Labat,
  • La place du Marché.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Par ordre alphabétique :

  • Jean Baylac (1898-1961), ancien chef d'un réseau local de résistance, adjoint au maire de Marmande, député poujadiste en 1956, mort à Marmande.
  • Jean Romain Conilh de Beyssac (1749-1820), général des armées de la République, né à Marmande, décédé à Bordeaux.
  • Paul Boisset (1917-2006), prêtre, poète, né à Marmande.
  • Paul Bourrillon (1877-1942), cycliste.
  • Abel-Dominique Boyé (1864-1934), peintre français, né à Marmande.
  • Jean-Jules Brun (1849-1911), né à Marmande, ministre de la Guerre sous la IIIe République, du au (gouvernement d'Aristide Briand).
  • François Combefis (1605-1679), dominicain né à Marmande.
  • Jean-Paul Cousin, né à Marmande en 1942, graphiste.
  • Jean-Jacques Crenca, né à Marmande en 1969, joueur de rugby à XV.
  • Pierre Deluns-Montaud (1845-1907), né à Allemans-du-Dropt, député dans la circonscription de Marmande (1879-1898).
  • Tristan Derème (1899-1941), poète né à Marmande.
  • Jean-Claude Dubreuil, né en 1938, romancier, installé à Marmande pour sa retraite[53].
  • Gaston Dupouy (1900-1985), physicien né à Marmande, médaille d'or du CNRS en 1957.
  • Christophe Duthuron, né à Marmande en 1973, comédien, auteur, metteur en scène et réalisateur français.
  • Léopold Faye (1828-1900), né à Marmande, a été maire de Marmande, puis a exercé des fonctions nationales : ministre de l’Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts (), puis ministre de l'Agriculture en 1889.
  • Pierrick Fédrigo, né à Marmande le , cycliste.
  • Matthias Fekl, né en 1977, député de la 2e circonscription de Lot-et-Garonne, adjoint au maire de Marmande, vice-président du conseil régional d'Aquitaine, conseiller spécial du président du Sénat Jean-Pierre Bel, secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur et ministre de l'Intérieur en 2017 dans le gouvernement Bernard Cazeneuve.
  • Jean-Pierre Fourcade, né à Marmande le  ; ministre de l'Économie et des Finances de 1974 à 1976 (Premier ministre : Jacques Chirac) où il donna son nom au "plan Fourcade" ; ministre de l'Équipement en 1976/1977 (Premier ministre : Raymond Barre); maire de Boulogne-Billancourt (1995-2007) et sénateur des Hauts-de-Seine depuis 1977.
  • Romain Guillemois, né à Marmande en 1991, cycliste.
  • Renaud Jean (1887-1961), né à Marmande, fut le leader du syndicalisme paysan en France dans l'Entre-deux-guerres et fut le premier député communiste paysan de France, en 1920, dans la circonscription de Marmande. Il fut réélu par la suite.
  • Fred Personne (1932-2014) acteur de théâtre et de cinéma. Né à Auchel dans le Pas-de-Calais, il vécut les derniers mois de sa vie dans sa maison de Marmande où il mourut.
  • Philippe Petit, né à Marmande le , musicien-guitariste de jazz, auteur-compositeur.
  • Laurent Queyssi, né à Marmande en 1975, auteur, scénariste et traducteur.
  • Hubert Ruffe (1899-1995), né à Penne-d'Agenais, engagé dès les années 1920 dans la défense des paysans, fut élu député communiste de la circonscription de Marmande en 1946 et fut réélu à ce poste à sept reprises, entre 1946 et 1981. Il apparaît en 1974 dans le film de Jean-Daniel Simon Il pleut toujours où c'est mouillé, où il joue son propre rôle et décrit les difficultés du monde paysan dans cette période.
  • Léon Sir (1855 -1927) et son fils Léo Sir (1883 -1915), luthiers établis à Marmande, inventeurs de nouveaux instruments à archets complémentaires de la famille traditionnelle des cordes, et dont le travail fut concrétisé par la création du "Dixtuor à cordes Léo Sir", orchestre expérimental actif à Paris au lendemain de la Première Guerre.
  • Francesca Solleville, née en 1932, chanteuse française, petite-fille du socialiste italien Luigi Campolonghi, ayant vécu à Marmande une partie de son enfance. Elle a écrit en 1990 une chanson appelée Marmande dans son album Je suis ainsi.
  • Victor-Auguste Thouéry (1884-1967), pionnier de l'aviation et disciple de Louis Blériot, qui s'envolait depuis l'aérodrome de Marmande.
  • Jean-Pierre de Vincenzi, né à Marmande le , entraîneur de basket-ball, entraîneur de l'équipe de France de basket-ball vice-championne olympique aux Jeux de Sydney (2000), directeur technique national et directeur général de la Fédération française de basket-ball, directeur général de l'Institut National du Sport, de l'Expertise et de la Performance (INSEP), Inspecteur Général de la Jeunesse et des Sports

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Marmande Blason
De gueules aux quatre tours d'argent, maçonnées de sable, posées en croix et confrontées par leurs pieds, entre lesquels est posée une croix potencée aussi d'argent, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
Détails
Les quatre tours du blason correspondent aux quatre premières portes de la ville. Le chef de France a été ajouté en 1414 par Charles VI grâce à la fidélité de la ville[54].
Officiel, présent sur le site internet de la commune.

Devise : Sigillum concilii de marmanda (Sceau du conseil de Marmande)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Philippe Tamizey de Larroque, Notice sur la ville de Marmande, Imprimerie X. Duteis, Villeneuve-sur-Lot, 1872 ; p. 136 (lire en ligne)
  • M.-P. Mouline, Jacques Dubreuilh, A. Cazal, P. Pouchan, J. M. Le Tensorer, M. Paquereau, J. Wilbert, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Marmande, Éditions du BRGM Service géologique national, Orléans, 1982 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[26].
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
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Références[modifier | modifier le code]

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  31. Ernest Nègre, op. cit.
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