Marignane — Wikipédia

Marignane
Marignane
La chapelle Notre-Dame-de-Pitié.
Blason de Marignane
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Istres
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Éric Le Dissès (DVD)
2020-2026
Code postal 13700
Code commune 13054
Démographie
Gentilé Marignanais
Population
municipale
33 003 hab. (2021 en diminution de 2,73 % par rapport à 2015)
Densité 1 425 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 25′ 00″ nord, 5° 12′ 51″ est
Altitude 15 m
Min. 0 m
Max. 100 m
Superficie 23,16 km2
Unité urbaine Marseille-Aix-en-Provence
(banlieue)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marignane
(bureau centralisateur)
Législatives Douzième circonscription
Localisation
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Marignane
Liens
Site web marignane.fr

Marignane (en occitan provençal [maɾiˈɲanɔ], Marinhana selon la norme classique ou Marignano selon la norme mistralienne) est une commune française située dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, dans le département des Bouches-du-Rhône. Elle est baignée par les rives des étangs de Berre et de Bolmon et traversée par le canal du Rove.

La ville est connue dans la région pour héberger l'aéroport Marseille-Provence ainsi que le siège social et l'une des usines de conception et d'assemblage de la société Airbus Helicopters (anciennement Eurocopter), fabricant d'hélicoptères civils et militaires.

Géographie[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Châteauneuf-les-Martigues, Gignac-la-Nerthe, Saint-Victoret, Vitrolles et Berre-l'Étang.

Situation[modifier | modifier le code]

Marignane est située au sud-est de l'étang de Berre, dans une plaine anciennement marécageuse bordée au sud par la chaîne de l'Estaque et à l'est par le plateau de l'Arbois. La ville est séparée de l'étang proprement dit par une lagune, l'étang de Bolmon ; la langue de terre entre les deux étangs, accessible depuis le nord de la ville, est dénommée le Jaï.

Elle est traversée d'est en ouest par le ruisseau de la Cadière et son affluent le Raumartin, ainsi que par le canal de Marseille au Rhône.

Le seul relief de la commune est un petit plateau, nommé la plaine[1] Notre-Dame, qui culmine à 104 mètres d'altitude, à l'est de la commune.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communications et transports[modifier | modifier le code]

Marignane est située à proximité de deux axes autoroutiers :

  • l'autoroute A7 (Lyon – Avignon – Marseille) passe à l'est de la commune ; l'échangeur de Vitrolles est à 3,5 km à l'est du centre-ville ;
  • l'autoroute A55 (Marseille – Fos – Montpellier) passe au sud ; l'échangeur de Gignac est à 5 km au sud du centre-ville.

La ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) Paris - Marseille passe sur le plateau de l'Arbois ; la gare d'Aix-en-Provence TGV est à 10 kilomètres de Marignane. La ligne classique Paris– Marseille touche la commune de Marignane, mais la gare de Pas-des-Lanciers n'est desservie que par quelques TER reliant Marseille à Avignon. L'ancienne ligne de Marignane à Martigues, gérée par la régie départementale des transports des Bouches-du-Rhône (RDT 13), assure encore le trafic de marchandises entre la Mède (raffinerie), la zone industrielle de Marignane (plusieurs raccordements) et la gare de Pas-des-Lanciers où elle se raccorde à la ligne Paris–Marseille.

L'aéroport Marseille-Provence est situé en quasi-totalité sur la commune de Marignane, bien qu'on n'y accède qu'en transitant par Saint-Victoret et Vitrolles. C'est un aéroport de classe internationale, qui dessert de nombreuses destinations françaises et étrangères.

Le canal de Marseille au Rhône traverse la partie sud-ouest de la commune. Sur ce tronçon il est navigable, mais la fermeture du tunnel du Rove le prive de tout trafic. Le port aménagé au quartier Saint-Pierre est inutilisé.

La ville possède un bus à haut niveau de service, le Zenibus, critiqué à son lancement pour ses dysfonctionnements notamment sur la priorité aux feux[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 575 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 1,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 532,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,8 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Statistiques 1991-2020 et records MARIGNANE (13) - alt : 9m, lat : 43°26'15"N, lon : 5°12'57"E
Records établis sur la période du 01-01-1921 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,6 3,7 6,5 9,4 13,3 17,2 19,7 19,4 15,9 12,6 7,7 4,4 11,1
Température moyenne (°C) 7,7 8,3 11,4 14,3 18,4 22,5 25,2 24,9 20,9 17 11,7 8,4 15,9
Température maximale moyenne (°C) 11,8 12,8 16,4 19,3 23,5 27,9 30,7 30,5 25,9 21,3 15,7 12,4 20,7
Record de froid (°C)
date du record
−12,4
07.01.1985
−16,8
12.02.1956
−10
07.03.1949
−2,4
05.04.1935
0
01.05.1960
5,4
09.06.1932
7,8
04.07.1948
8,1
29.08.1924
1
25.09.1931
−2,2
31.10.1941
−5,8
11.11.1921
−12,8
26.12.1940
−16,8
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
19,9
19.01.07
22,5
17.02.22
25,4
28.03.1989
29,6
24.04.1947
34,9
24.05.09
39,6
28.06.19
39,7
26.07.1983
39,2
13.08.1922
34,3
05.09.1949
30,4
02.10.1997
25,2
05.11.1924
20,7
30.12.21
39,7
1983
Ensoleillement (h) 1 479 1 731 2 347 2 508 2 986 3 378 3 722 3 338 2 637 1 961 1 508 1 381 28 976
Précipitations (mm) 47,1 29,8 29,5 51,6 37,7 27,9 10,8 25,8 82 73,3 75,9 40,9 532,3
Source : « Fiche 13054001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11,8
3,6
47,1
 
 
 
12,8
3,7
29,8
 
 
 
16,4
6,5
29,5
 
 
 
19,3
9,4
51,6
 
 
 
23,5
13,3
37,7
 
 
 
27,9
17,2
27,9
 
 
 
30,7
19,7
10,8
 
 
 
30,5
19,4
25,8
 
 
 
25,9
15,9
82
 
 
 
21,3
12,6
73,3
 
 
 
15,7
7,7
75,9
 
 
 
12,4
4,4
40,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Marignane est une commune urbaine[Note 2],[9]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale regroupant cinquante communes[12] et 1 596 326 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris et Lyon[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[17]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des cent mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[18],[19].

Le quartier du Centre fait par ailleurs partie du Programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (71,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (38,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (28,9 %), eaux maritimes (12,7 %), terres arables (7 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,7 %), zones humides intérieures (1,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,7 %), prairies (0,3 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

À l'âge du bronze, les habitats étaient dispersés et aucune trace n'apparaît à ce jour sur Marignane sinon des traces plus anciennes du Chasséen au sud de la chapelle Notre-Dame-de-Pitié (découvertes Sicard portées à la carte archéologique de la Gaule - CAG -).

Cette présence semble être liée à des événements particuliers plutôt qu'au mouvement général dû à l'expansion de la cité grecque de Massalia à la fin du VIe siècle av. J.-C.

Au second âge de fer, le territoire semble s'être organisé autour et depuis l'oppidum de Notre-Dame-de-Pitié, tardivement édifié vers 380 av. J.-C. et précocement abandonné vers 180 av. J.-C. Nous n'avons aujourd'hui aucune indication sur ce qu'était le territoire entre la fin de l'occupation de l'oppidum (180 av. J.-C.) et la fondation de la cité romaine par Caius Marius en 104 av. J.-C. avancée par Nicolas-Claude Fabri de Peiresc à la fin du XVIe siècle.

La première trace de la présence romaine concerne la christianisation de Marignane et de Berre-l'Étang. D'ailleurs plusieurs sites d'habitats étaient sur ce territoire à l'époque romaine.

Pomponius Mela (10 av. J.-C.54 apr. J.-C.), indique dans son traité de géographie la description des peuples et des pays des bords de la Méditerranée depuis la villa qu'il occupait dans le territoire du peuple des Aruas (Aryens).

La tradition rapportait que Marignane aurait été fondée par Caius Marius, général et homme politique romain. Nicolas-Claude Fabri de Peiresc (1580-1637), conseiller au Parlement d'Aix écrivit dans son Histoire Abrégée de Provence à propos de la ville :

« et pendant que les barbares estoient allés ravager l'Espagne, il (Caïus Marius) campa premièrement en Camargue, puis sur le bord de l'estang des Anatiques où il édifia Marignane et les Maritimes au port voisin »

— Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, Histoire Abrégée de Provence

Les écrits de l'abbé Roquebrune qui parle d'un effroyable massacre sur les flancs de la colline Notre Dame de Pitié pourraient alors correspondre aux combats, rapporté par Plutarque dans la Vie des hommes illustres, menés par Caius Marius lorsqu'il écrasa les Cimbres et les Teutons en 102 av. J.-C..

Des érudits locaux qui participèrent à l'élaboration de l'encyclopédie départementale des Bouches-du-Rhône, retinrent pour leur part Marinius qui y avait séjourné dans la cité, comme fondateur de la ville. Marinius aurait donc donné son nom à Marignane lorsqu'il y meurt en 479. Ce dernier avait été nommé par Majorien (empereur romain de 456 à 461) pour commander les armées romaines qui étaient présentes dans la basse région rhodanienne. Marinius avait obtenu l'admiration de Rome par sa stratégique réussie contre les Huns à Badriacum. Sa dépouille fut ramenée à Rome par Bimardus.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Selon A. Longnon, à l'époque carolingienne (IXe siècle) et au Xe siècle, Marignana, Cadarascum, Istrum et Fossa étaient les seules villes autour de l'étang de Berre et, au début du règne de Henri Ier, en 1032, Marignana — avec les premiers chevaliers du pays d'Oc — et Fos étaient des fiefs.

Les membres de la famille des Baux ont été entre autres, seigneurs de Marignane et en particulier, ceux issus de l'union de Bertrand Ier des Baux et de Tiburge d'Orange[22].

Un château fut fondé sur les emprises d'une construction templière, hypothèse renforcée par le fait que Guillaume et Raymond des Baux furent de la première croisade et bienfaiteurs et membres de l'Ordre. Les Templiers avaient des biens dans cette seigneurie de Marignane et en particulier sur le site de Saint-Michel de Gignac, aujourd'hui sur la commune du Rove.[réf. nécessaire]

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l'Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le seigneur de Marignane, François des Baux, se rallie aux Angevins en 1385, après la mort de Louis Ier[23].

Le miracle de Saint Isarn : après l’un de ses long parcours à cheval en Provence, Isarn, épuisé s’arrête au prieuré de Marignane. Le bedeau le reçut dans l’église et lui installa une couche dans la sacristie pour qu’il s’y repose. La Vie de Saint Isarn[24] rapporte que c’était lors d’une veillée liturgique à Marignane. Les dévotes priaient chacune devant son cierge. Alors que l’une d’elles s’était absentée, le clerc prit son cierge et le plaça au chevet de l’abbé pour qu’il ait de la lumière à son réveil. De retour, la dévote rentra dans une colère et protesta « J’ai apporté la chandelle pour Saint Victor, pas pour n’importe quel abbé », un miracle se produisit qui força la femme à laisser le cierge auprès de Saint-Isarn : elle s’empara violemment du cierge qui alors s’éteignit. Elle ne put jamais le rallumer sinon au chevet du saint. Le texte de la Vita rajoute : « c’est que Dieu avait visiblement préféré réserver (à Isarn) un luminaire destiné à son glorieux martyr ».

Ce témoignage est tiré de la Vita Isarni (la vie de saint Isarn) où elle est l’unique mention explicite du culte de saint Victor avec d’autre raison que de justifier un transfert de dévotion vers l’abbé Isarn.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Les limites du territoire sous l'Ancien Régime, ne sont pas celles d'une cité avec ses bornes administratives telles que nous les connaissons aujourd'hui, elles sont celles de l'emprise du seigneur : la seigneurie.

Au sommet de son expansion territoriale, la seigneurie de Marignane recouvrait Marignane, mais aussi Saint-Victoret et les territoires de Gignac et du Rove allant jusqu'aux calanques méditerranéennes[25].

Marquisat érigé en 1647 en faveur de Jean-Baptiste de Covet de Marignane.

Révolution française[modifier | modifier le code]

À Marignane, le comité de surveillance est institué en 1793. Il se recrute en partie chez les simples paysans, parfois illettrés, et son institution marque en quelque sorte l'apogée démocratique de la Révolution. Le comité, chargé de la surveillance de l'application des lois, consacre une grande part de son activité à les lire, les recopier, discuter de leur portée, et surtout à les faire connaître à l'ensemble de la population. Il participe ainsi à la formation politique et démocratique des citoyens[26].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le régime de Vichy applique sa politique rapidement, y compris dans le domaine du symbolique. C’est ainsi que, s’appuyant sur des dispositions remontant aux derniers mois de la Troisième République[27], il impose la débaptisation de rues dont le nom ne concorde pas avec ses valeurs, notamment celles évoquant l’Angleterre (anglophobie), les Juifs (antisémitisme), le communisme etc. Les rues Voltaire[28] et Émile-Combessont débaptisées (la seconde renommée Jeanne-d’Arc[29] ; une autre est baptisée Frédéric-Mistral[30].

  • 1947 : création du Bureau de bienfaisance
  • 1958 : création de l'Aéroclub Marseille-Provence
  • 1958 : aménagement du stade Saint-Exupéry
  • 1960 : inauguration du lycée Louis-Blériot
  • 1961 : reconstruction de l'aérogare par l'architecte Fernand Pouillon
  • 1967 : inauguration de l'avenue du 8-Mai-1945
  • 1967 : mise en service de l'avenue du Maréchal-Juin
  • 1969 : création de l'École municipale des sports
  • 1973 : création du Musée d'arts et de tradition populaires (baptisé en 2013 Musée Albert-Raynaud)
  • 1977 : inauguration du stade du Bolmon
  • 1978 : inauguration du lycée Maurice-Genevoix
  • 1979 : création de l'École municipale de musique
  • 1981 : inauguration de la bibliothèque
  • 1982 : création d'un atelier municipal d'arts graphiques
  • 1986 : inauguration de la halle des sports du Carestier
  • 1994 : intervention du GIGN lors de la prise d'otages du vol 8969 Air France
  • 2003 : inauguration du complexe culturel Saint-Exupéry
  • 2015 : inauguration du musée Raimu

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Éric Le Dissès signe un accord avec Evpatoria (2018).

Le 16 mars 2008, les élections municipales ont donné une majorité de 51,13 % à la liste conduite par Éric Le Dissès. Ce dernier, ancien responsable UMP, opposé à l'investiture accordée par son parti au maire sortant Daniel Simonpieri (divers droite, ex-Front National et MNR), avait formé une liste dissidente. La liste du socialiste Vincent Gomez arrive en deuxième position au premier tour, devant la liste de Daniel Simonpieri, qui se maintient au second tour. Cette triangulaire n'empêche pas Éric Le Dissès d'obtenir une majorité absolue de suffrages exprimés.

En mars 2014, la liste conduite par Éric Le Dissès l'emporte dès le premier tour avec 53,22 % des voix, face à quatre listes concurrentes[31].

Récapitulatif de résultats électoraux récents[modifier | modifier le code]

Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 5e % 1er % 2e % 3e %
Municipales 2014 DVD 53,22 FN 17,82 PS 10,32 DVD 7,71 DVD 7,28 Pas de 2d tour
Européennes 2014[32] FN 49,33 UMP 19,41 PS 6,81 EELV 5,12 UDI 4,25 Tour unique
Régionales 2015[33] FN 57,63 LR 17,39 PS 10,57 EELV 4,89 AEI 3,28 FN 60,04 LR 39,96 Pas de 3e
Présidentielle 2017[34] FN 42,47 LFI 17,55 LR 15,78 EM 13,93 DLF 4,50 FN 60,26 EM 39,74 Pas de 3e
Législatives 2017[35] LR 30,81 FN 24,68 EM 19,03 FI 9,23 EXD 5,56 LR 71,47 EM 28,53 Pas de 3e
Européennes 2019[36] RN 46,76 LREM 12,76 EELV 7,53 FI 5,94 LR 5,22 Tour unique
Municipales 2020 DVD 70,42 RN 14,47 DVD 7,67 DVG 7,44 Pas de 5e Pas de 2d tour
Régionales 2021[37] RN 45,67 LR 28,00 UGE 11,39 ECO 4,31 DLF 3,96 RN 54,28 LR 45,72 Pas de 3e
Présidentielle 2022[38] RN 39,96 LFI 17,84 EM 17,25 REC 12,18 LR 2,62 RN 64,44 EM 35,56 Pas de 3e
Législatives 2022[39] RN 39,91 LR 31,48 FI 15,14 REC 7,07 UNE 2,06 RN 56,32 LR 43,68 Pas de 3e

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 octobre 1947 Laurent Dezeuze    
octobre 1947 juin 1995 Laurens Deleuil DVD Agent commercial retraité, ancien instituteur
Conseiller général de Marignane (1973-1979 et 1985-1998)
Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte-d'Azur
juin 1995 mars 2008 Daniel Simonpieri FN puis MNR
puis DVD
Cadre de banque
Conseiller général de Marignane (1998-2011)
mars 2008 En cours
(au 19 mai 2022)
Éric Le Dissès UMPLR puis DVD Cadre territorial
Conseiller général (2011-2015) puis départemental
de Marignane
(depuis 2015)
Vice-président du conseil départemental (depuis 2021)
Vice-président de la Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Réélu pour le mandat 2020-2026[41]

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville de Marignane est jumelée avec[42] :

Le , le maire de Marignane Éric Le Dissès a discuté à la chambre basse du parlement russe du projet de rapprochement entre sa ville et la ville criméenne d'Eupatoria. La signature du protocole d'accord, le , a été dénoncé par le ministère des Affaires Étrangères comme une initiative personnelle, illégale au regard du droit international, et ne représentant pas la position de l'État français sur l'annexion de la Crimée par la Russie[43].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[44],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 33 003 habitants[Note 5], en diminution de 2,73 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5321 5751 6011 5981 6331 8571 9982 1892 183
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1972 2332 2072 2092 0481 8531 7821 7611 917
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8981 9561 9932 5172 5013 1843 5454 3445 316
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
10 66420 04426 47731 10932 32534 00632 92134 39333 658
2021 - - - - - - - -
33 003--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La ville accueille de nombreux salons au centre culturel Saint-Exupéry : collectionneurs, cartes postales, bien-être, énergies renouvelables, etc. Des foires ont également lieu sur le cours Mirabeau : plantes, gastronomie, vide-greniers, etc.

  • Carnaval qui existe depuis 1950
  • Fêtes celtiques en mars
  • Grannus, village gaulois le dimanche de Pentecôte
  • Fêtes Provençales et Journées du Patrimoine en septembre
  • Concours de chant en août
  • Fêtes votives (fêtes foraines) fin août
  • Festinades à la plage du Jaï en juillet et août.
  • Veillée calendale et crèche avec ses personnages grandeur nature à la chapelle N-D.-de-Pitié en décembre
  • village de Noël

Sports[modifier | modifier le code]

  • Club de football Marignane Gignac FC
  • Clubs de basket, de volley, de handball, d'aviron, de natation synchronisée, d'athlétisme, de tir à l'arc, etc.
  • Deux piscines
  • Deux stades, dont un complexe sportif avec stade et piste d'athlétisme, équipé de multiples terrains de sports
  • Trois gymnases, dont deux avec un dojo
  • Trois boulodromes
  • Une base nautique
  • Une zone d'évolution de kitesurf et de planches à voile
  • Un stand de tir sportif
  • Une base d'aviron
  • Tennis
  • Deux skate Park, dont un avec le plus grand bowl d'Europe

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Pons de Marignane, archevêque d'Arles de 1022 à 1029
  • Laure De-Altenus (De-Marignane) (1422-1489), astrologue qui s'installa à Marignane après avoir parcouru l'Europe[réf. nécessaire].
  • Louise de Savoie (1476-1531), princesse de Marignane, mère de François Ier
  • Nostradamus (1503-1566), apothicaire et astrologue provençal, emprisonné au château de Marignane par le Comte de Tende gouverneur de Provence sur l'ordre du roi Charles IX
  • Émilie Covet (de Marignane) (1752-1800, épouse en 1772 le tribun révolutionnaire Mirabeau
  • Anne d'Urfé auteur des 140 sonnets la Diane (1573) écrits à Marignane en hommage à Marguerite de Lupé.
  • Sumeire, médecin marignanais (deuxième moitié du XVIIIe siècle)
  • Laurent Imbert (1796-1839), né à Bricar, quartier agricole de Marignane, évêque, l'un des 103 martyrs de Corée condamnés à la suite de plusieurs tentatives d'infiltration dans le pays pour prosélytisme religieux. Membre des Missions étrangères de Paris et implantation économique et politique qui avait pour mission de préparer les opérations de colonisations.
  • Laurens Deleuil (1918-2006), homme politique français, né à Marignane. Maire de Marignane de 1947 à 1995
  • Jean Audibert (1927-1999) : ambassadeur de France
  • Monique Vita (1935-), actrice née à Marignane
  • Karine de Ménonville (1972-), journaliste française de télévision, née à Marignane
  • Comte John-Peter Von Wildenradt, peintre danois premier prix de l'école des Beaux-arts de Copenhague, qualifié de Corot danois par les critiques de Copenhague, vivra à Marignane, où il eut un fils, de 1886 à sa mort en 1904.
  • Karine Dubernet (1974-), comédienne et humoriste française, née à Marignane
  • Lionel Cappone (1979-), footballeur français, né à Marignane
  • Florian Raspentino (1989-), footballeur français, né à Marignane
  • Baptiste Giabiconi (1989-) mannequin et chanteur né à Marignane.


Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Marignane Blason
D'azur à la lettre M capitale d'or surmontée d'une étoile du même[47].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Économie[modifier | modifier le code]

L'activité économique est dominé par le secteur industriel qui concentre 51 % des emplois salariés de la commune[48]. Deux groupes d'entreprises concentrent les emplois du secteur : Airbus Helicopters dont le siège social est à Marignane, et Daher.

Le deuxième secteur d'activité est le secteur tertiaire qui concentre 33 % des emplois salariés de la commune[48].

L'aéroport Marseille-Provence situé à Marignane, est un aéroport international qui dynamise l'activité économique de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur par le nombre important de ses dessertes et par l'importance du fret aérien.

La commune a été choisie par les acteurs locaux (entreprises et collectivités) pour développer de la recherche industrielle dans le cadre du projet Henri-Fabre[49]. Ce projet s'inscrit dans le développement des pôle de compétitivité en France au sein du pôle Pegase PACA.

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments entrants dans le patrimoine industriel du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le canal de Marseille au Rhône à Marignane.
  • Les deux hangars d'avions de Boussiron : Exploit technique des années 1950 dont les voutes de 4 000 tonnes ont été coulées au sol et montées par vérins avant la construction des murs. Situés dans l'enceinte de l'aéroport (route de la plage).
  • Le canal de Marseille au Rhône depuis le débouché du tunnel du Rove jusqu'à l'étang de Bolmon en passant par le port Saint-Pierre, guère utilisé depuis la neutralisation du tunnel du Rove en 1963.
  • Maison des Rocailleurs : Façades décorées et façonnées en ciment imitant la pierre ou le bois artisanat de maçons italiens au début du XXe siècle (située angle avenues Maréchal-Juin et Kennedy).
  • Centre historique : On trouve des maisons du XVe au XXe siècles, des témoignages archéologiques de cimetière à tombes sous tuiles, des marbres romains, des céramiques du XIe siècle.
  • Oppidum : Classé monument historique, l'oppidum dit du nom de la colline Notre-Dame-de-Pitié, a été classé monument historique en 2004, témoignant ainsi de l'intérêt archéologique de ce site habité depuis le IVe siècle av. J.-C. (-380) soit à le second âge de fer. Les sondages de Lucien François Gantès, aujourd'hui archéologue de l'atelier du patrimoine de Marseille, ont permis de mettre au jour des céramiques massaliotes et étrusques, des amphores, des meules… mobiliers archéologiques dont certains sont visibles au musée de Marignane, et de localiser un petit atelier d'artisan. Les recherches actuelles menées par Marcel Germain portent sur l'étude des remparts qui révèlent une autre dimension du site. En effet, celui-ci se développe plus à l'ouest, l'ensemble faisant près de deux hectares. Il semblerait que sur le vaste site indigène, peut être contemporain du camp de Laure, se soit installé un site plus réduit, celui fouillé par L.-F. Gantès, qui serait un bastion fondé par les Grecs de Marseille pour protéger leur cité. Compte tenu de l'importance du site mis en évidence par Marcel Germain, le SRA (Service régional de l'archéologie) lui a demandé d'en faire une présentation pour « Marseille-Provence, capitale européenne de la culture 2013 ». Cette présentation sera accompagnée d'un spectacle vivant à la fois populaire et culturel : Grannus, rassemblement des tribus gauloises. Cette reconstitution permettra de faire découvrir à la fois l'histoire du site et la civilisation gauloise. Une première aura lieu le 25 septembre 2010.
  • Le beffroi : il correspond à l'une des possibles portes du mur d'enceinte vers 1353. Embelli en 1516 lors du passage de François Ier venu à Marseille pour régler les affaires locales. Ce beffroi d'apparat, sans herse, servira de maison communale et sera doté d'une horloge donnant l'heure du pouvoir civil. Sur sa façade, on a pu attribuer à tort des symboles du compagnonnage qui existent par ailleurs dans le centre historique sur une ancienne cayenne ou atelier de tailleur de pierre. Il est situé place C.-Desmoulins.
  • Le château de Marignane : Marignane et ses terres passent en de nombreuses mains par héritage ou vente jusqu'à leur rattachement au domaine du comte de Provence au XVe siècle, puis à ses gouverneurs issus de la Maison de Savoie. De 1603 à la Révolution les terres de Marignane appartiennent à la famille de Covet, dont l'un des derniers représentants n'est autre que le père d'Émilie de Covet-Marignane, épouse de Mirabeau dont le divorce fera un scandale retentissant. Les Covet vont agrandir, aménager et embellir le château médiéval des Baux puis de Françoise de Foix, (Hôtel de Ville aujourd'hui), notamment sa façade au XVIIe siècle, tandis que plusieurs édifices religieux sont construits: les chapelles Notre-Dame-de-Pitié (1635), Saint-Nicolas (XIIe s.-1695), Sainte-Anne (1710), aujourd'hui démolie et le couvent des Minimes (1701).
« C'est dans ce château, que sur ordre du jeune roi Charles IX (23 novembre 1561), le comte de Tende, seigneur de Marignane, gouverneur de Provence, tiendra Nostradamus en prison. De passage à Salon-de-Provence le 16 décembre 1561, le comte fit arrêter Nostradamus et l'emmena avec lui dans son château de Marignane. Les deux hommes étaient amis, et l'emprisonnement tenait plus de la mise en résidence ! Le 18 décembre suivant, Claude de Tendre écrira au roi : « Au regard de Nostradamus, je l'ay faict saisir et est avecques moi, luy ayant deffendu de faire plus almanacz et pronstications, ce qu'il m'a promis. Il vous plaira me mander ce qu'il vous plaist que j'en fasse. » Nostradamus avait en effet publié ses prédictions pour 1562 sans l'imprimatur, ce qui avait mis le pape alors à Avignon dans une colère folle au point d'avoir recours au roi. »
— Marcel Germain, Marignane inventaire du patrimoine, 2005.

Monuments religieux[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Nicolas est au cœur de la vie de Marignane. Sans fondement à ce jour, il lui a été attribué par un érudit local du début XIXe siècle une origine légendaire de l'« époque du sacre de Charlemagne ». Sa nef, partie visible la plus ancienne, a été datée par M. Germain entre 1091 et 1094 grâce aux textes du cartulaire ; il s'agit d'une « reconstruction » dont on ignore encore si elle se trouve sur l'église antérieure, également connue par les textes du cartulaire. Les évolutions principales sont des XIIIe (chœur et chapelle nord-est, restaurée au XVIe siècle), XVIe (quatre chapelles) et XIXe siècles (autres chapelles et surélévation des chapelles sud du XVIe siècle). Depuis 1992, cet édifice paroissial est classée monument historique en 1992[50] du fait de son histoire et de l'intérêt de son évolution architecturale. Sa tour carrée est de 22 mètres de haut. Le retable du maître de Marignane, polychrome de la Renaissance, doré avant Louis XV, a été offert par Louise de Savoie, en 1523 (donatrice représentée en Marie dans l'Annonciation) en marque d'autorité spirituelle sur la ville alors qu'elle en prenait la seigneurie au connétable de Bourbon comme il est évoqué dans le traité de Madrid de 1526. Il pourrait avoir été financé par Jacques de Beaune, baron de Semblançay.
  • Église Saint-Laurent Imbert de Marignane.
  • La chapelle Notre-Dame-de-Pitié est construite sur un oppidum (IVe-IIIe s. av. J.-C.). Au Début du XIe siècle, un oratoire est érigé par Raymond Ier des Baux, rescapé du massacre de Tripoli (1105) lors de la première croisade. Les lieux s'appelaient alors Defens mais ont vraisemblablement changé de nom en 1638 quand le roi de France consacra notre pays à la Vierge devant un tableau de Notre-Dame-de-Pitié.

La chapelle est restaurée en septembre 2015 ; retrouve ses ex-voto et son tableau de la Pietà.

  • La chapelle Saint-Nicolas, un temps dite Saint-Joseph, est déjà mentionnée sur le registre des taxes synodales en 1217. Elle fut agrandie plus tard avec une façade datée de 1695 classée monument historique[51]. La chapelle Saint-Nicolas a été entièrement réhabilitée en 2003 et renommée chapelle Saint-Joseph. Cette dernière appellation est retombée en désuétude avec la persistance du nom d'origine. Elle est située rue Guillaumet.
  • Le couvent actuel des Pères Minimes, installés à Marignane à partir de 1648, a été inauguré en 1701 par Joseph Covet et Marie de Crussol. Réquisitionné pour les pestiférés en 1720, passé bien national sous la Révolution, il est par la suite, transformé en cellier puis habitation avant de devenir, en 2002, l'actuelle Maison des associations, service municipal à destination des associations de la ville. D'une superficie de 800 m2, répartis sur deux niveaux, le couvent offre un large espace mis à la disposition des 270 associations de la ville : salles de conférences, expositions, etc. Il est situé rue Lamartine.
  • La chapelle des Pénitents blancs
  • La mosquée Es-Salam est située au sein de la résidence privée Florida Parc. Comme dans toutes les mosquées, l'homme et la femme ne font pas la prière dans la même pièce. Ainsi elle propose un espace pour les hommes et pour les femmes.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

La ville possède un musée d'Histoire, d'Art et de Traditions populaires au 14 rue Covet. Il compte de nombreuses salles : archéologie, objets religieux, matériel agricole, traditions locales et provençales, militaria, aviation, chasse, pêche, canal du Rove, etc. Ce musée a été dénommé Albert Reynaud du nom de son fondateur en 2013.

Dans le courant de l'année 2014, le musée Raimu (comédien de théâtre et de cinéma 1883-1946) s'est ouvert cours Mirabeau.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Marignane est située au bord de l'étang de Berre, sur son territoire se trouve l'étang de Bolmon et les marais des Paluns. Ces milieux naturels classés en zone protégée humide sont la propriété du Conservatoire du littoral ; l'on y trouve de nombreuses espèces d'oiseaux aquatiques visibles d'un observatoire aménagé.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Histoire de Marignane » (voir la liste des auteurs).
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Le mot provençal plan, qui signifie « plateau » (cf. le plan de Canjuers), est malencontreusement traduit par « plaine » en français (cf. la Plaine à Marseille).
  2. Lionel Modrzyk, « Sous la critique, le Zenibus tente de garder le cap », LaProvence.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Marignane » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Marignane » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Marseille-Aix-en-Provence », sur www.insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  18. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. [1]
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  22. p. 388-389 in Maurice Pezet, Les belles heures du Pays d'Arles, Ed. Jeanne Laffitte, 1982, (ISBN 2-86276-055-2).
  23. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 412 (note 55).
  24. Vita Isarni, XX (35)
  25. D'après Marcel Germain, Marignane en brèves, atelier du patrimoine marignanais.
  26. Jacques Guilhaumou et Martine Lapied, « Paysans et politique sous la Révolution française à partir des dossiers des comités de surveillance des Bouches-du-Rhône », Rives nord-méditerranéennes, 5 , 2000, mis en ligne le 25 mars 2004
  27. Richard Vassakos, « Une revanche symbolique dans le Royaume du maréchal. La toponymie urbaine sous Vichy : premiers bilans d’une recherche », Nouvelle revue d’onomastique, 2019, no 61, p. 244.
  28. R. Vassakos, op. cit., p. 252.
  29. R. Vassakos, op. cit., p. 255.
  30. R. Vassakos, op. cit., p. 258.
  31. « Résultats Marignane - Primaire de la gauche 2017 - 1er et 2nd tour », sur Le Monde.fr (consulté le )
  32. « Résultats des élections européennes 2014 »
  33. « Résultats des élections régionales 2015 »
  34. « Résultats de l'élection présidentielle 2017 »
  35. « Résultats des élections législatives 2017 »
  36. « Résultats des élections européennes 2019 »
  37. « Résultats des élections régionales 2021 »
  38. « Résultats de l'élection présidentielle 2022 »
  39. « Résultats des élections législatives 2022 »
  40. Notice CHAVE Fernand par Antoine Olivesi, version mise en ligne le 4 novembre 2010, dernière modification le 5 février 2022
  41. [2]
  42. Mairie de Marignane, Villes jumelles.
  43. (en) « Ukraine - Q&A - Excerpts from the daily press briefing (15.05.18) », sur France Diplomatie :: Ministry for Europe and Foreign Affairs (consulté le ).
  44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  45. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  47. Louis J. S. de Bresc (planche K), Armorial des communes de Provence, Paris, (lire en ligne).
  48. a et b « Caractéristiques des établissements en 2014−Commune de Marignane (13054) », sur www.insee.fr (consulté le )
  49. « Henri-Fabre : Le défi de l'intelligence interfilières », sur www.ccimp.com (consulté le )
  50. « Eglise paroissiale Saint-Nicolas », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  51. « Chapelle Saint-Nicolas à Marignane », notice no PA00081321, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Charles dit Esmieu, Notices historiques sur Marignane depuis sa fondation jusqu'à nos jours, 1879, littérature grise, archives municipales de Marignane
  • Paul Deleuil, Marignane, histoire et documents, Marignane, . édition réalisation CHB 13740 Le Rove
  • Michel Olivier; Aéroport Marseille-Provence : 65 Ans d'aviation commerciale. Edisud. 1987 (ISBN 2-85744-273-4)
  • Michel Méténier et Fernand Revilla, Le tunnel du rove, Tacussel, . (ISBN 2-903963-94-0)
  • Marcel Germain, Fonctionnement-dysfonctionnement du bassin de l'emploi du Sud-est de l'étang de Berre, 1995, Forbin Université, archives municipales de Marignane
    • Marcel Germain, Marignane, inventaire du patrimoine, éditions Prolégomènes, (ISBN 978-2-9523840-0-1 et 2-9523840-0-2)
    • Marcel Germain, Histoire de Marignane, littérature grise, 2007, archives municipales de Marignane
    • Marcel Germain, Marignane, l'oppidum de Notre-Dame de Pitié, Maison Méditerranéenne des Sciences de l'homme, Aix-en-Provence, 2008, archives municipales de Marignane
    • Marcel Germain, Bilan archéologique de Marignane à 2011, 2012, littérature grise, archives municipales de Marignane
    • Marcel Germain, L'Harmonie, cercle de la Renaissance, 2017, littérature grise, archives municipales de Marignane
    • Marcel Germain, Le phare de l'étang, 2019, littérature grise, archives municipales de Marignane
  • Pierre Commandoux Chroniques marignanaises 1900-1960, éd. Prolégomènes 2008 (ISBN 978-2-917584-00-2).
  • Françoise Fauconnet-Buzelin : Marignane-Séoul le voyage sans retour (Saint Laurent Imbert) Fémur Editions 2013. (ISBN 979-10-92137-01-9)
  • Jean-Louis Lombardi : Marignane de 1939 à 1947, La guerre et la libération. 2014 N° d'impress.14032366 (centre littéraire d'impression provençal)
    • Jean Louis Lombardi : Marignane pendant la Révolution française. 2019 (ISBN 978-2-35897-782-1) (centre littéraire d'impression provençal)
  • Charles-Laurent Salch et Anne-Marie Durupt, Nouvel Atlas Châteaux et fortifications des Bouches-du-Rhône (13), Strasbourg, Châteaux forts d'Europe, , 156 p. (ISSN 1253-6008)
  • Statistiques des Bouches du Rhone Comte de Villeneuve, 1824.
  • Marignane des premiers temps au XXe siècle, ouvrage collectif de l'association Contons Marignane ; présidée par Guy Martin, Maury Imprimeur, 1987 (ISBN 2-9502176-0-5)
    N°46/47/48, 2008 Marignane : Maison forte et Remparts, p. 71.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]