Marie-Thérèse de Wurtemberg — Wikipédia

Marie-Thérèse de Wurtemberg
Description de cette image, également commentée ci-après
Marie-Thérèse de Wurtemberg en 2019

Titre

Épouse du prétendant orléaniste
au trône de France

(en droit canon)


(9 ans, 4 mois et 25 jours)

Prédécesseur Isabelle d'Orléans-Bragance
Successeur Micaela Cousino
Biographie
Titulature Duchesse de Wurtemberg
Dauphine de France (1957-1984)
Comtesse de Clermont (1957-1984)
Duchesse de Montpensier
Dynastie Maison de Wurtemberg
Nom de naissance Marie Therese Nadejda Albertine Rosa Philippine Margarethe Christine Helene Josepha Martina Leopoldine Herzogin von Württemberg
Naissance (89 ans)
Château d'Altshausen (Allemagne)
Père Philippe Albert de Wurtemberg, duc de Wurtemberg
Mère Rose-Marie de Habsbourg-Toscane
Conjoint Henri d’Orléans, comte de Paris, duc de France (1957-1984)
Enfants Marie d’Orléans
François d’Orléans, comte de Clermont
Blanche d’Orléans
Jean d’Orléans, comte de Paris
Eudes d’Orléans, duc d'Angoulême
Résidence Maison Danican Philidor
Religion Catholicisme

Description de l'image Coat of Arms of Duchess Marie-Thérèse of Württemberg.svg.

Marie-Thérèse de Wurtemberg, née Marie Therese Herzogin von Württemberg le à Altshausen (Allemagne), qui porte le titre de courtoisie de duchesse de Montpensier, est la première épouse d'Henri d’Orléans, et mère de Jean d'Orléans, actuel prétendant orléaniste au trône de France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Marie-Thérèse Nadejda Albertine Rose Philippine Marguerite Christine Hélène Martine Léopoldine de Wurtemberg (en allemand : Marie Therese Nadejda Albertine Rosa Philippine Margarethe Christine Helene Josepha Martina Leopoldine Herzogin von Württemberg), née au château d'Altshausen, le , est la troisième fille et la quatrième des six enfants de Philippe Albert (1893-1975), duc de Wurtemberg, et de sa seconde épouse l'archiduchesse Rose-Marie de Habsbourg-Toscane (1906-1983)[1].

Le , elle est baptisée et reçoit comme parrain son oncle paternel le duc Albrecht Eugen de Wurtemberg (1895-1954) et comme marraine la princesse Nadejda de Bulgarie (1899-1958), épouse de ce dernier[2].

Parmi ses ancêtres figurent :

Elle est la sœur de Charles de Wurtemberg, prétendant (de 1975 à 2022) au trône de Wurtemberg, qui a épousé Diane d'Orléans, sœur du « comte de Paris ».

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Le , à 22 ans, Marie-Thérèse de Wurtemberg épouse civilement à Dreux, puis religieusement à la chapelle royale de Dreux, le prince Henri d'Orléans, comte de Clermont, et devient dès lors comtesse de Clermont. De cette union sont issus[3],[4] :

Légalement séparé depuis le , le couple divorce le et son ex-beau-père (du point de vue civil), Henri d'Orléans, comte de Paris, lui octroie le titre de courtoisie de duchesse de Montpensier[2],[6]. Le mariage religieux est déclaré canoniquement nul le [7].

Résidence[modifier | modifier le code]

Marie-Thérèse de Wurtemberg habite à Dreux dans la maison dite « Danican Philidor », près de la Chapelle royale[8].

La maison « Danican Philidor » est la maison natale de François-André Danican Philidor, compositeur et joueur d'échecs français. Elle est restaurée en 1978 pour permettre à la duchesse de Montpensier et ses cinq enfants d'y passer à l'époque les week-ends et les vacances[9].

Titulature et décorations[modifier | modifier le code]

Titulature[modifier | modifier le code]

Les titres portés actuellement par les membres de la maison d'Orléans n'ont pas d'existence juridique en France et sont considérés comme des titres de courtoisie.

  • -  : Son Altesse Royale la duchesse Marie-Thérèse de Wurtemberg (naissance) ;
  • -  : Son Altesse Royale la comtesse de Clermont, dauphine de France (par mariage avec le prince Henri d'Orléans, comte de Clermont et dauphin de France pour les orléanistes) ;
  • Depuis le  : Son Altesse Royale la duchesse de Montpensier (à la suite de son divorce et afin de confirmer son appartenance à la maison de France, son ex-beau-père, le comte de Paris lui donne ce titre comme mère des « enfants de France » pour les orléanistes[10]).

Décorations dynastiques étrangères[modifier | modifier le code]

Drapeau du Royaume des Deux-Siciles Royaume des Deux-Siciles

Ascendance[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Énache 1999, p. 690-691.
  2. a et b da Rocha Carneiro 2000, p. 102.
  3. Énache 1999, p. 667-668.
  4. Van Kerrebrouck 1987, p. 574-575.
  5. « Les 50 ans de la princesse Blanche de France - Noblesse & Royautés », Noblesse & Royautés,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Van Kerrebrouck 1987, p. 574.
  7. Stéphane Bern, « Les noces basques du comte de Paris », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  8. « La tension entre le prince Jean de France et la Fondation Saint-Louis éclate au grand jour », L'écho républicain, 1er mai 2016.
  9. Les demeures des Orléans : Le domaine royal de Dreux sur le site la-couronne.org.
  10. Philippe de Montjouvent, Le comte de Paris et sa descendance, Charenton, Éd. du Chaney, , 478 p. (ISBN 2-913211-00-3).
  11. (en) Almanach de Gotha, John James, comte de Tara, (ISBN 9780993372582)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8)
  • Michel Huberty, Alain Giraud, P. Chevassu et B. Magdelaine, L’Allemagne dynastique, t. II : Anhalt-Lippe-Wurtemberg, Le Perreux-sur-Marne, A. Giraud, , 641 p. (ISBN 978-2-901138-020).
  • Monique da Rocha Carneiro, La descendance de Frédéric-Eugène duc de Wurtemberg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 511 p. (ISBN 978-2-908003-17-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Liens externes[modifier | modifier le code]