Marcello Bacciarelli — Wikipédia

Marcello Bacciarelli
Autoportrait de Marcello Bacciarelli (1793), musée national de Varsovie.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
VarsovieVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalités
Activités
Lieu de travail
Mouvements
Baroque, classicisme (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Influencé par
Famille
House of Bacciarelli (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Johanna Juliana Friederike Bacciarelli (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Anna Bacciarelli (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
signature de Marcello Bacciarelli
Signature

Marcello Bacciarelli, né à Rome (États pontificaux) le , mort à Varsovie (Pologne) le , est un peintre italien de la période baroque, principalement actif en Pologne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après avoir étudié à Rome, Marcello Bacciarelli est appelé à Dresde en 1750 pour entrer au service de la cour de l’Électeur de Saxe Frédéric-Auguste II (aussi roi de Pologne sous le nom d’Auguste III). Il y travaille comme dessinateur mais il réalise déjà quelques portraits. De 1756 à 1764, il s’installe à Varsovie avec toute la cour saxonne, travaillant comme portraitiste pour l’aristocratie. À cette époque, il fréquente la noblesse polonaise et fait notamment la connaissance de la famille du futur roi de Pologne Stanislas II Auguste Poniatowski[1]. En 1764, il entame un séjour de deux ans à Vienne, au service de Marie-Thérèse d'Autriche, afin de réaliser les portraits des membres de la famille impériale[2].

En 1766, il s’installe définitivement à Varsovie où il sera étroitement associé au roi Stanislas II Auguste Poniatowski et à sa cour. À la demande du roi, il crée une école de peinture au château royal. Il devient le responsable de la politique artistique de la monarchie. En 1768, il est anobli. Il devient le principal peintre du roi, responsable de l’atelier du château royal, supervisant la décoration de la résidence royale (1776-1785), gérant les collections royales. En 1786, il devient le directeur général des édifices royaux. Progressivement, il est devenu le confident et l’ami du roi. En 1787, il effectue un voyage en Italie afin d’acheter des tableaux pour compléter les collections royales. En 1795, quand le roi est forcé de quitter la capitale et d’abdiquer, il reste à Varsovie, gardant sous contrôle la vie artistique de la ville. En 1798, à la mort de Stanislas II Auguste Poniatowski, il s’occupe de gérer le patrimoine royal. En 1816, en raison des services rendus à l’art polonais, il est nommé professeur et doyen honoraire de la nouvelle faculté des arts de l’université royale de Varsovie[2].

Membre honoraire des académies des beaux-arts de Dresde, Vienne et Berlin, il s’éteint à Varsovie le , laissant une œuvre monumentale principalement composée de portraits et de représentations de scènes historiques[2]. Son influence sur la peinture polonaise a été considérable.

Œuvres[modifier | modifier le code]


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (pl) Konrad Niemira et Michał Przygoda, « Trzy nieznane obrazy Marcella Bacciarellego z kolekcji ukraińskich », Biuletyn Historii Sztuki, vol. 83, no 1,‎ , p. 67–86 (ISSN 2719-4612, DOI 10.36744/bhs.895, lire en ligne, consulté le )
  2. a b et c (it) Stefan Kozayiewicz, « BACCIARELLI, Marcello », sur treccani.it, (consulté le ). Konrad Niemira, Piu bravo pittore che fosse in Vienna, or Marcello Bacciarelli on the Habsburg Court and in Viennese Salons, "Journal of the National Museum in Warsaw. New Series", 2019, no 8 (44), pp. 223-253.
  3. Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Editions Place des Victoires, (ISBN 2-84459-006-3), p. 484

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Jane Turner , The Dictionary of Art, 3, pp. 14–15, New York, Grove, 1996. (ISBN 1-884446-00-0)
  • Konrad Niemira, Piu bravo pittore che fosse in Vienna, or Marcello Bacciarelli on the Habsburg Court and in Viennese Salons, "Journal of the National Museum in Warsaw. New Series", 2019, no 8 (44), pp. 223-253.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]