Manuel Vilar — Wikipédia

Manuel Vilar
Manuel Vilar.
Naissance
Décès
(à 48 ans)
Mexico (Mexique)
Nom de naissance
Manuel Vilar i Roche
Nationalité
Activité
Maître

Manuel Vilar i Roche (né à Barcelone le et mort le à Mexico) est un sculpteur romantique espagnol[1],[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Manuel Vilar naît le à Barcelone[3]. Il étudie à l'École de la Llotja, où il est le discíple de Damià Campeny. En 1833 il voyage à Rome, où il étudie sous l'égide d'Antoni Solà et de Pietro Tenerani, dans l'atelier desquels il travaille ; il bénéficie également des conseils ponctuels de Bertel Thorvaldsen. Encadré par l'école artistique des Nazaréens, en 1846 il s'établit au Mexique avec le peintre Pelegrí Clavé, où il est nommé directeur des classes de sculpture de l'Académie de San Carlos[4].

Il s'est particulièrement illustré dans le genre du portrait. Dans le cadre de ses fonctions professorales, il insiste dans l'étude rigoureuse de l'anatomíe, le dessin des modèles anciens, la pratique réalisée sur des blocs de marbre, le travail par des moulages en plâtre et le modelage de l'argile. Outre les thèmes classiques, il traite de sujets religieux et historiques, en soulignant, lors son étape mexicaine, les thèmes préhispaniques. Bien que de style éminemment romantique, on perçoit dans sa façon des touches réalistes, ce que confère un certain éclectisme à son œuvre[1].

Mort des suites d'une pneumonie à Mexico le , il est inhumé dans l'église de Jesús Nazareno, où ses élèves érigent un monument en son souvenir qui inclut une représentation de la Vierge de la Miséricorde de la main de Petronilo Monroy, une croix décorative d'Epitacio Calvo, ainsi qu'un buste en marbre représentant le défunt dû au ciseau de Felipe Sojo[1] qui lui succède à la tête de l'école de sculpture[5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Réalisées à Barcelone[modifier | modifier le code]

  • Jasón dérobant la Toison d'Or (1836, Académie royale catalane des beaux-arts de Saint-Georges).
  • Latona y los labradores (1838, Académie royale catalane des beaux-arts de Saint-Georges).
  • Deyanira y el centauro Neso.
  • El juicio de Daniel en Babilonia.
  • Discóbolo, Un niño jugando con un cisne.
  • Una niña rodeada de perros[4].

Réalisées au Mexique[modifier | modifier le code]

Galerie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Alberto Espinosa, « La Renovación de la Real Academia de San Carlos: Manuel Vilar y Pelegrín Clavé », (consulté le )
  2. Clara Bargellini, "Manuel Vilar" en Encyclopedia of Latin American History and Culture, vol. 5, p. 414. New York: Charles Scribner's Sons 1996
  3. Mestre Ghigliazza 1945, p. 73.
  4. a et b (ca) « Manuel Vilar », Gran Enciclopèdia Catalana, sur enciclopedia.cat, Barcelone, Edicions 62.
  5. (en) Fausto Ramírez, Mexico : Splendors of Thirty Centuries : The Metropolitan Museum of Arts, Boston, Metropolitan museum of art / Bulfinch press, , 712 p. (ISBN 0-87099-595-2), p. 505.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (es) El escultor Manuel Vilar, Mexico, Instituto de Investigaciones Estéticas, Universidad Nacional Autónoma de México, , 236 p..
  • Joaquim Nadal i Farreras et Philippe Wolff, Histoire de la Catalogne, Toulouse, Privat, , 559 p..
  • (es) Manuel Mestre Ghigliazza, « Vilar (Manuel) », dans Efemérides biográficas, (lire en ligne), p. 73
  • (es) José Rogelio Álvarez (es), « Vilar, Manuel », dans Enciclopedia de México, vol. 14, , 8460 p. (ISBN 9781564090744, lire en ligne), p. 8066
  • (es) « Vilar, Manuel », dans Diccionario Porrúa de historia, biografía y geografía de México, vol. 2, Editorial Porrúa, , 2465 p. (lire en ligne), p. 2260
  • (es) Humberto Musacchio, « Vilar, Manuel », dans Milenios de México, Hoja Casa Editorial, , 3357 p. (lire en ligne), p. 3221
  • (es) « Vilar, Manuel », dans Historia de México, Salvat Mexicana de Ediciones, (lire en ligne), p. 2754

Liens externes[modifier | modifier le code]

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