Manolo Martínez — Wikipédia

Manolo Martínez
Image illustrative de l’article Manolo Martínez
Manolo Martínez avec Carmelo Torres (photo Cat Fletcher)
Présentation
Nom de naissance Manolo Martínez
Naissance
Monterrey (Mexique, État de Nuevo León)
Décès (à 50 ans)
San Diego (États-Unis)
Nationalité Mexicain
Carrière
Alternative 7 novembre 1965 à Monterrey
Parrain, Lorenzo García et Humberto Moro
Confirmation d'alternative 12 février 1967 à Mexico
Parrain, Juan García Giménez « Mondeño »
Fin de carrière 1990

Manolo Martínez, né à Monterrey (Mexique, État de Nuevo León) le , mort à San Diego (États-Unis) le , était un matador mexicain.

Présentation[modifier | modifier le code]

Né dans une famille assez aisée, Manolo apprend le métier de torero en même temps qu'il poursuit des études supérieures[1]. Très tôt attiré par la tauromachie, c'est cette voie qu'il prendra : à dix-huit ans, il triomphe déjà comme novillero dans les arènes monumentales de Mexico[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

Après son alternative du à Monterrey, il torée avec un grand succès dans tous les pays taurins d'Amérique latine[1].

Rapidement considéré comme une figura au Mexique, il n'obtient pourtant pas en Europe le succès qu'il mérite, notamment après son excellente temporada de 1969. Peu habitué aux toros bravos espagnols, il est blessé trois fois en Espagne, à Bilbao, Murcie, et Cáceres, et sa présentation à Madrid du passe presque inaperçue[1].

En revanche il crée l'évènement à Marbella, lors d'un mano a mano avec Paco Camino, en s'indignant contre des taureaux de présentation ridicule avec des cornes trop petites[1].

Le succès et la fin[modifier | modifier le code]

Dans la Monumentale de Mexico, il participe à 91 corridas et recueille 81 oreilles et dix queues. Le jour où il décide de mettre un terme à sa carrière le , il connait un triomphe[2]. Mais comme beaucoup de toreros, il revient après avoir quitté le ruedo, le à Santiago de Querétaro, et il se montre moins convaincant. Il se retire en 1990.

Après sa mort, ses cendres ont été placées dans un monument construit à sa gloire à l'entrée des arènes de Mexico[2].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Popelin et Harté 1970 et 1994, p. 181
  2. a b et c Bérard 2003, p. 634

Voir aussi[modifier | modifier le code]