Majorité relative — Wikipédia

La majorité relative, ou majorité simple, résulte du plus grand nombre des voix ou de sièges obtenus pour un concurrent par rapport aux autres concurrents[1].

Le terme est le plus souvent utilisé dans le cadre d'une élection ou d'une assemblée générale.

Un vote à la majorité simple, tel le scrutin uninominal majoritaire à un tour, ne nécessite donc pas d'obtenir plus de la moitié des suffrages exprimés, à la différence d'un vote à la majorité absolue, tel le second tour d'un scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Par exemple, lors d'une élection opposant les candidats A, B et C : si A obtient 10 voix, B 8 voix, et C 7 voix, alors A possède la majorité relative mais pas la majorité absolue, qui est de 13 voix.

La majorité absolue peut être atteinte lors d'un vote à la majorité simple, mais elle n'est pas requise[2].

Dans le cas où un vote requiert un seuil supérieur encore à la moitié des suffrages exprimés, on parle de majorité qualifiée, par exemple pour une majorité des deux tiers ou des trois cinquièmes des voix[3].

Notes et références

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  1. « Majorité relative : Définition simple et facile du dictionnaire », sur www.linternaute.fr (consulté le ).
  2. « Majorité simple - Majorité absolue », sur www.avocatslenoir.com (consulté le ).
  3. « 5. Dans quels cas parle-t-on d’une majorité qualifiée ? », sur vie-publique.fr (consulté le ).

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Articles connexes

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