Mabel Tylecote — Wikipédia

Mabel Tylecote
Biographie
Naissance
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Crumpsall (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 90 ans)
Whalley Range (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Mabel Tylecote, née Phythian le à Crumpsall et morte le à Manchester, est une historienne et universitaire britannique. Elle est connue comme une personnalité de la vie publique, politique et éducative, de Manchester.

Biographie[modifier | modifier le code]

Mabel Phythian naît à Crumpsall, Manchester, fille de John Ernest Phythian, avocat et journaliste, et d'Ada Crompton Prichard[1]. John Phythian est membre du conseil municipal de Manchester de 1892 à 1898, et s'implique dans l'éducation populaire et plusieurs sociétés et organisations sociales et culturelles[1]. Mabel passe son enfance à Holmes Chapel, dans le Cheshire et elle est scolarisée de 10 à 13 ans à la Beachfield School de Wilmslow[1]. Elle devient membre du Parti travailliste à 18 ans et commence des études d'histoire à l'université Victoria de Manchester en 1915[1]. Elle obtient son diplôme en 1919[2]. Après ses études, elle enseigne l'histoire durant une année dans le Wisconsin (1919-1920) puis en Angleterre, au Huddersfield Technical College (1920-1924). Elle revient à Manchester, comme doctorante et assistante d'histoire de 1926 à 1930, dans le département d'histoire créé en 1922, la Manchester School of History[3]. Elle soutient en 1930 une thèse de doctorat sur l'éducation des adultes, qu'elle publie en 1957 sous l'intitulé The Mechanics' Institutes of Lancashire and Yorkshire before 1851[3]. Elle publie en 1940 The Education of Women at Manchester University 1883 to 1933[3]. Elle quitte l'université en 1930 et est durant deux ans, directrice du Elvington Settlement, créé pour l'exploitation minière dans le Kent[1].

Elle épouse en 1932 Frank Edward Tylecote, médecin et professeur de médecine à l'université de Manchester, connu pour ses recherches sur le lien entre le tabagisme et le cancer du poumon[4]. Celui-ci, veuf, a deux enfants de son premier mariage, et le couple a un fils[4]. Ils vivent à Heaton Lodge, Stockport.

Mabel Tylecote est conseillère municipale de Manchester de 1940 à 1951 et conseillère municipale de Stockport, de 1956 à 1963[1]. Elle est candidate travailliste au parlement britannique sans succès à cinq élections, de 1938 à 1955, dans trois circonscriptions, à Fylde, Middleton and Prestwich, et Norwich South[1].

Elle reste très attachée à son ancienne université, mais soutient activement le Manchester Mechanics' Institute (en), devenu en 1970 l'université métropolitaine de Manchester (MMU), et elle est membre du conseil de l'université[1]. La MMU lui décerne un fellowship à vie en 1973, et un bâtiment de la MMU porte son nom, de 1991 jusqu'à sa démolition en 2017[5].

Mabel Tylecote est faite dame commandeure de l'Empire britannique (DBE) en 1966[6]. Elle est docteure honoris causa de l'université Victoria de Manchester en 1978[1]. Elle passe ses dernières années à Manchester, où elle meurt à son domicile du 359 Wilbraham Road, Whalley Range, le [1].

Ses archives personnelles sont déposées à la John Rylands Library de Manchester[7]. Elles comprennent également une série de 67 aquarelles et dessins réalisés durant la Première Guerre par son frère, Wilfrid Phythian[7].

Publications[modifier | modifier le code]

  • The Mechanics' Institutes of Lancashire and Yorkshire Before 1851, Manchester University Press, , 346 p. (lire en ligne).
  • The Education of Women at Manchester University, 1883 to 1933, Manchester University Press, 1941.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j A.B. Robertson, « Tylecote [née Phythian], Dame Mabel (1896–1987) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne).
  2. Mary F. Williamson et Tom Sharp, Just a Larger Family: Letters of Marie Williamson from the Canadian Home Front, 1940–1944, Wilfrid Laurier University Press, (ISBN 978-1-55458-322-5, lire en ligne), p. 357
  3. a b et c (en) School of Arts, Languages and Cultures, University of Manchester, « Our history — Historical research », sur alc.manchester.ac.uk (consulté le ).
  4. a et b « Frank Edward Tylecote », Royal College of Physicians (consulté le )
  5. « Manchester Metropolitan University - Mabel Tylecote Building » (consulté le ).
  6. « John and his wife Joan Tylecote with his mother, Mabel Tylecote when she received the DBE in 1966 », National Archives (consulté le )
  7. a et b Dame Mabel Tylecote Papers; John Rylands Library, Manchester University. Retrieved 10 May 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]