Mélisey (Haute-Saône) — Wikipédia

Mélisey
Mélisey (Haute-Saône)
Le pont sur l'Ognon et l'église Saint-Pierre-et-Paul.
Image illustrative de l’article Mélisey (Haute-Saône)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Lure
Intercommunalité Communauté de communes des mille étangs
(siège)
Maire
Mandat
Régis Pinot
2020-2026
Code postal 70270
Code commune 70339
Démographie
Gentilé Morgelots
Population
municipale
1 662 hab. (2021 en diminution de 1,07 % par rapport à 2015)
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 45′ 14″ nord, 6° 34′ 51″ est
Altitude Min. 322 m
Max. 470 m
Superficie 20,67 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Mélisey
(ville-centre)
Aire d'attraction Lure
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mélisey
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Mélisey
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Mélisey
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Mélisey
Liens
Site web melisey.fr

Mélisey (prononcé [meliˈze][1]) est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est le siège de la communauté de communes des mille étangs.

Occupée au moins depuis le haut Moyen Âge, Mélisey devient au XVe siècle un bourg concentrant toutes les activités de commerce et d'échange de la vallée avant de devenir une petite cité industrielle du textile au XIXe siècle.

Peuplée de 1 679 habitants en 2021, la commune est située dans une région particulièrement vallonnée au pied des Vosges saônoises. Son altitude varie de 322 mètres au centre-ville à 470 mètres. Située en bordure du plateau des Mille étangs, elle possède un riche patrimoine naturel favorisant l'écotourisme. Le centre historique, traversé par l'Ognon, est caractérisé par son église au clocher de style roman construit au XIIe siècle.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Mélisey est le chef-lieu de la communauté de communes des mille étangs et le bureau centralisateur du canton de Mélisey, dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté, dans le Grand Est français. Les villes les plus proches sont Lure (9 km) et Luxeuil-les-Bains (16 km). Toutes les autres villes du secteur (Héricourt, Montbéliard, Belfort et la préfecture Vesoul) sont situées à plus de 20 km[2].

La localité se trouve dans le pays des Vosges saônoises, territoire aux paysages variés[3].

C'est une des 189 communes du parc naturel régional des Ballons des Vosges[4].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Carte géologique de Mélisey[5]

Mélisey est située en bordure du plateau des Mille étangs et au pied des Vosges saônoises. Son altitude varie de 322 mètres dans les plaines bordant le centre-ville à 470 mètres, soit un dénivelé de 148 mètres. Les principales collines sont situées au nord et à l'ouest de la commune, notamment le Rocheret (426 m) qui domine la partie sud-ouest[2].

Mélisey est construite sur le plateau de Haute-Saône dans la dépression sous-vosgienne[6] et s'appuie sur le versant méridional du massif des Vosges[7]. Le bassin houiller stéphanien sous-vosgien, exploité à Ronchamp, affleure au sud de la commune au lieu-dit la Goulotte[B 1].

La commune repose sur un sol constitué de dépôt glaciaire (G) dû à l'ancien glacier qui recouvrait la vallée et qui a laissé des blocs erratiques et des verrous. Cette formation repose sur un socle viséen (ha) ou du dévono-dinantien (hK3) enveloppé par une structure fragmentée du Trias inférieur (T1a, T2b et T2c). Les abords de l'Ognon sont couverts d'alluvions (Fz) qui se sont déposées au Quaternaire. Très localement, au nord-ouest du territoire, des limons d'altération (Œ) affleurent. Un réseau orthogonal de failles sillonne le territoire de la commune. Les vallées sont fréquemment encombrées de colluvions (C) ou d'éboulis (E)[8],[M 1],[9].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La rivière l'Ognon s'écoule de l'est vers le sud du territoire ; elle sépare les deux communes de Saint-Barthélémy et Mélisey. Le bourg est également arrosé par les ruisseaux de la Mer, de Mansevillers tandis que plusieurs étangs, marécages et tourbières s'étendent au nord et à l'ouest du territoire communal, sur le plateau des Mille étangs[2],[M 1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 307 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 10,5 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belfahy_sapc », sur la commune de Belfahy à 12 km à vol d'oiseau[12], est de 9,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 913,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 35,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,7 °C, atteinte le [Note 1],[13],[14].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[15]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Transport et voies de communications[modifier | modifier le code]

La gare de Lure est située à 10 km de Mélisey, sur la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville alors que la gare de Belfort - Montbéliard TGV est à une distance un peu plus importante. Au début du XXe siècle, Mélisey était desservie par les chemins de fer vicinaux de Haute-Saône (le « Tacot »).

La commune est traversée sur la longueur par la RD 486 reliée à la RD 619 et à la double-voie expresse E 54 (RN 19) au niveau de Lure[2].

Le seul transport en commun desservant directement la commune est l'autobus. La commune est desservie par le réseau interurbain de la Bourgogne-Franche-Comté (Mobigo) reprenant anciennes les lignes saônoises[17].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mélisey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mélisey, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[21] et 3 131 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[22],[23].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lure, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,6 %), zones agricoles hétérogènes (18,3 %), prairies (10,2 %), zones urbanisées (9,6 %), eaux continentales[Note 4] (0,3 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Photo couleur d'une route cheminant à travers champs. En arrière plan : agglomération.
Vue générale de Mélisey et de Saint-Barthélemy.
Photo couleur d'un bourg dans un repli de terrain.
Vue générale du bourg.

Mélisey est un bourg dont l'habitat est concentré dans la plaine défrichée où s'écoule l'Ognon. Il est particulièrement dense autour du centre historique, du centre-ville et le long des départementales qui traversent la commune[M 1]. Le reste de l'habitat est disséminé dans la zone boisée autour des collines et des étangs. Les principaux hameaux sont les Gouttes et les Guidons[2].

Vue d'une carte en couleur représentant les étapes de développement du bâti d'un bourg.
Développement urbain de Mélisey, Saint-Barthélemy et Montessaux[2].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2016, le nombre total de logements à Mélisey était de 1 011 dont 832 résidences principales, 78 résidences secondaires et logements occasionnels et 101 logements vacants. La commune totalisait 784 maisons et 217 appartements[A 1].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 66,5 %, en 2016. Il existe 105 logements HLM sur la commune soit 12,6 % des logements[A 2].

Le camping de la Bergeraine est connu pour être le moins cher de France[27].

Projet d'aménagement[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme (PLU)[28] et fait partie du schéma de cohérence territoriale (SCOT) du pays des Vosges saônoises, un projet de territoire visant à mettre en cohérence l'ensemble des politiques sectorielles, notamment en matière d’habitat, de mobilité, d’aménagement commercial, d’environnement et de paysage[29].

Avant son intégration en 2017 à communauté de communes des mille étangs, la communauté de communes de la Haute Vallée de l'Ognon avait mis en place une démarche Plan Paysage en 2007 à l'issue d'un diagnostic dans le but gérer le paysage à l'échelle intercommunale (espaces agricoles, forestiers et urbanisés) et de sensibiliser le grand public[30].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est installée sur une zone sismique de niveau 3. Il existe des risques d'inondation[31].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Carte ancienne de Mélisey matérialisant les bâtiment, les routes et cours d'eau.
Mélisey sur une carte de l'Atlas cantonal, 1858.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Milysiaco au XIIe siècle, Miliseyaco en 1209, Meleses en 1275, puis Melisey ou Melesey au XIIIe siècle. Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en (-i)acum, suffixe d'origine gauloise de localisation et d'appartenance, précédé de l'anthroponyme roman Milseius[32].

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge aux temps modernes[modifier | modifier le code]

Dans le chevet d'architecture romane de l'église Saints-Pierre-et-Paul, des fouilles archéologiques réalisées entre 1989 et 1990 ont permis de découvrir deux sarcophages monolithiques du VIIIe siècle[M 2].

En 1333, le bailliage d'Amont, l'un des trois bailliages de Franche-Comté, ayant pour capitale Vesoul, est créé par Philippe VI de France. Le territoire de Mélisey y est rattaché[33]. En 1493, à la Renaissance, le village et toute la Franche-Comté appartiennent à l'Empire germanique des Habsbourg d'Espagne[34].

Le château de Mélisey (situé à Saint-Barthélemy) est mentionné en 1339[B 2].

Durant la Guerre de Trente Ans, une bataille opposera les troupes de Charles IV aux Français du 20 au . Cette bataille se soldera par la défaite des Lorrains[35].

En 1642, le château, qui appartient à une branche de la famille de Grammont, est assiégé par le gouverneur de Belfort ; ce dernier renonce à la suite de l'arrivée des renforts. Dès le XVe siècle, le bourg devient un important centre de commerce et d'échange, notamment avec la tenue de cinq foires annuelles et d'un marché hebdomadaire. Ces manifestations sont toujours actives en 1705[B 2]. En 1678, la Franche-Comté redevient française par le traité de Nimègue signé à l'issue de la Guerre de Hollande[36].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Photo noir et blanc d'une petite usine à toit de sheds.
Usine de Mélisey au début du XXe siècle.

Industrialisation[modifier | modifier le code]

La commune est particulièrement industrialisée au milieu du XIXe siècle et compte une filature de laine, un tissage de coton, trois moulins à blé, deux moulins à foulon, une fabrique à droguet, une brasserie, trois huileries et trois teintureries. Deux tourbières sont exploitées pour le chauffage des habitations. L'industrie textile représente l’essentiel de l'activité[B 3]. En effet, elle se développe fortement dans les vallées des Vosges saônoises à cette époque grâce à la mécanisation rendue possible par la force motrice d'abord fournie par les cours d'eau. L'industrialisation s'accentue à partir de 1872, à la suite de l'accueil des Alsaciens fuyant l’annexion de l’Alsace-Lorraine. Cette industrie va prospérer jusqu’au milieu du XXe siècle avant de lentement décliner. Cette période correspond d'un manière générale à un âge d'or du département[B 4].

Le village compte de nombreux mineurs travaillant aux houillères de Ronchamp entre le XVIIIe et le XXe siècle. Il fait alors partie du territoire du bassin minier[B 5]. La concession de Saint-Germain d'une superficie de 5 308 ha est accordée en pour l'exploitation de la houille. Mais il n'y a aucune extraction de charbon, retardée par les guerres mondiales, les crises du charbon et l'incertitude sur la rentabilité de son exploitation[37],[38].

Libération[modifier | modifier le code]

Lors de la Libération, Mélisey et d'autres villages voisins sont le théâtre de violents combats qui commencent le , la défense allemande étant plus concentrée à l'entrée de la Trouée de Belfort. La commune est libérée le par le 3e régiment de zouaves appuyé par l'escadron de Charnace et le peloton de mortier Eyrin[39],[40].

Depuis la Libération[modifier | modifier le code]

En 1986, les parties romanes de l'église Saints-Pierre-et-Paul (travée de chœur, clocher, chevet) sont classées au titre des monuments historiques[41].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l'Europe du , le pourcentage d'habitants de Mélisey qui ont voté contre le projet de Constitution européenne est de 73,59 %[42], soit bien plus que la moyenne nationale de 54,67 %[43].

À l'élection présidentielle française de 2007, le premier tour a vu se démarquer Ségolène Royal (PS) avec 30,18 % des votes et qui récolte 50,62 % au second tour contre 49,38 % pour Nicolas Sarkozy (UMP)[44]. À l'élection présidentielle française de 2012, c'est François Hollande (PS) qui arrive en tête avec 31,97 % des suffrages exprimés, suivie de Marine Le Pen (FN) qui totalise 23,45 %. Au second tour, François Hollande obtient 57 % des suffrages exprimés[45]. Lors de l'élection présidentielle française de 2017, le premier tour voit se démarquer Marine Le Pen (FN) avec 34,82 %. Au second tour, cette dernière récolte 53,57 % des votes contre 46,63 % pour Emmanuel Macron (EM) qui remporte l'élection à l'échelle nationale[46].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Bâtiment cubique gris et rouge à trois niveau.
La mairie de Mélisey.

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[47] ; il n'y a pas de groupe d’opposition[48].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    M. Richard   Conseiller général de Mélisey (1848 → 1871)
    Théodore Grosjean Républicain Conseiller général de Mélisey (1886 → 1898)
    Alphonse Hermann Rad.ind. Conseiller général de Mélisey (1927 → 1934)
Les données manquantes sont à compléter.
  mars 1977 Nicolas Thiault    
mars 1977 mars 2008 Rose-Marie Daviot MRG puis PRG Conseiller général de Mélisey (1970 → 2015)
Vice-présidente du conseil général[Quand ?]
mars 2008[49] En cours
(au 28 mai 2020)
Régis Pinot[Note 5] PRG Responsable funéraire
Président de la CCHVO (2014 → 2017)
Président de la CCME (2017 →)
Réélu pour le mandat 2020-2026[50]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Carte représentant toutes les communes de Haute-Saône.
Carte départementale représentant en rouge la communauté de communes des mille étangs.

La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Mélisey[51]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton s'est agrandi, passant de 13 à 34 communes. La commune en est désormais le bureau centralisateur.

De 2004 à 2016, Mélisey est le siège de la communauté de communes de la Haute Vallée de l'Ognon, intercommunalité créée au . Le , elle devient le siège de la communauté de communes des mille étangs, après la réorganisation des territoires dans le cadre de la loi NOTRe.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Photo couleur d'une route avec en arrière plan l'entrée grillagée d'une déchèterie aux bennes bleu
La déchèterie de Mélisey.

La collecte et le traitement des ordures ménagères (OM) sont prises en charge par la communauté de communes[M 3]. Une déchèterie est installée au nord du centre[M 4]. La municipalité a installé des bacs de regroupement en divers point du territoire communal[M 5]. Mélisey compte trois points d'apport volontaire (PAV) pour le tri des déchets[M 6].

L'eau potable est distribuée par le Syndicat intercommunal des eaux mont de Vannes[52].

Finances locales[modifier | modifier le code]

En 2015, les finances communales était constituées ainsi[53] :

  • total des produits de fonctionnement : 1 661 000 , soit 972  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 1 271 000 , soit 744  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 625 000 , soit 366  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 345 000 , soit 202  par habitant ;
  • endettement : 304 000 , soit 178  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 12,16 % ;
  • taxe foncière sur le bâti : 11,97 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 40,05 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,19 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 20,89 %.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au , Mélisey n'a signé aucun jumelage[54].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[56].

En 2021, la commune comptait 1 662 habitants[Note 6], en diminution de 1,07 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5371 4991 7391 7532 2402 2532 3592 3892 376
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1932 1422 0351 9401 9731 9431 9851 8471 762
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6141 6521 5781 5041 6331 5881 5331 5581 591
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 7501 8441 9471 8771 8051 7941 7401 7301 662
2017 2021 - - - - - - -
1 6811 662-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,3 % la même année, alors qu'il est de 29,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 801 hommes pour 867 femmes, soit un taux de 51,98 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[58]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
1,6 
8,5 
75-89 ans
13,7 
23,0 
60-74 ans
22,5 
21,9 
45-59 ans
22,4 
15,9 
30-44 ans
14,1 
14,3 
15-29 ans
13,1 
15,2 
0-14 ans
12,6 
Pyramide des âges du département de la Haute-Saône en 2020 en pourcentage[59]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,8 
7,7 
75-89 ans
10,4 
19,7 
60-74 ans
20,1 
21,5 
45-59 ans
20,9 
17,3 
30-44 ans
16,9 
15,2 
15-29 ans
13,6 
17,8 
0-14 ans
16,3 

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dépend de l'académie de Besançon[60].

Le bourg possède une école maternelle et primaire avec un accueil périscolaire. La construction du nouveau collège des mille étangs[M 7], commencée fin 2005, s'est achevée en . Rénové, celui-ci comporte un hall intérieur et utilise des énergies renouvelables (telle la géothermie). Le collège dispose d'un gymnase appartenant à la communauté de communes des mille étangs et d'une cantine. Il accueille 412 élèves à la rentrée 2012. Pour la scolarisation des lycéens, le lycée Georges-Colomb de Lure est l'établissement le plus proche.

En ce qui concerne les études supérieures, les établissements les plus proches sont situés dans l'aire urbaine de Belfort-Montbéliard et à Vesoul.

Santé[modifier | modifier le code]

Concernant les services hospitaliers, l'hôpital le plus proche de Mélisey est celui de Lure, mais ses activités sont progressivement transférées au centre hospitalier de Vesoul, principal site du Groupe hospitalier de la Haute-Saône[61]. Par ailleurs, l'Hôpital Nord Franche-Comté est implanté à mi-chemin entre les deux villes, à Trévenans[62].

Mélisey accueille également plusieurs professionnels de la santé en 2017 : quatre médecins généralistes, un chirurgien-dentiste, un kinésithérapeute, un podologue, des infirmiers, deux pharmacies et une société d'ambulance privée[M 8].

Services[modifier | modifier le code]

Les services publics comprennent une bibliothèque[63], une maison des services[64], un bureau de poste, une brigade de proximité de gendarmerie[M 7], une plateforme courrier de La Poste, une salle des fêtes et un garage des véhicules d'incendie et de secours. Une Maison de services au public (MSAP) et une salle multiculturelle et de convivialité sont en cours d’aménagement dans l'ancien presbytère pour une ouverture prévue début 2021[65]. Une maison de santé est en construction acôté du local des pompiers et doit ouvrir en mai ou [66].

Les autres services publics sont disponibles à Lure, où l'on trouve notamment les services sociaux locaux du conseil départemental et une de ses antennes techniques routières, Pôle emploi, EDF, les services fiscaux et cadastraux, une brigade territoriale de gendarmerie et un tribunal d'instance.

Par ailleurs, la commune accueille l'office de tourisme intercommunal de la communauté de communes des mille étangs (anciennement de la Haute Vallée de l'Ognon), dans l'ancienne gare des chemins de fer vicinaux de Haute-Saône[67].

Instances administratives et judiciaires[modifier | modifier le code]

La commune de Mélisey dépend du tribunal de grande instance de Vesoul, du tribunal d'instance de Lure, du tribunal de commerce de Vesoul, du tribunal paritaire des baux ruraux de Lure, du tribunal des affaires de Sécurité sociale du Territoire de Belfort, du conseil de prud'hommes de Lure et de la cour d'assises de Vesoul. De plus, le village est dépendant du tribunal administratif et de la cour d'appel de Besançon ainsi que de la cour administrative d'appel de Nancy[68],[69].

Sports[modifier | modifier le code]

La zone de loisirs de la Praille est un espace de sport et de détente situé au pied des Vosges saônoises, le long de l'Ognon. Elle est équipée d'aires de pique-nique, de terrains de volley et de basket, de sentiers de promenades, de jeux pour enfants, d'une piscine en plein air (ouverte en été uniquement) et d'un minigolf[M 9].

De façon plus classique, la commune dispose de deux terrains de football, d'une piscine, d'un centre équestre avec manège, d'un court de tennis, d'une piste d'athlétisme, d'un gymnase avec mur d'escalade, d'un plateau d'éducation physique et sportive (EPS), d'un skatepark, d'un terrain de beach-volley et d'un terrain de pétanque[70].

De nombreux sentiers de randonnée ont été aménagés à Mélisey et dans les environs. Ils sont praticables toute l'année à pied, à cheval, à VTT et même en raquette pour certains. Le sentier de découverte « Au bord de l'Eau » permet en outre de découvrir les anciens moulins, usines, tissages, calvaires et lavoir de Mélisey[M 10].

Médias[modifier | modifier le code]

La presse écrite est représentée par le quotidien régional L'Est républicain[71] ainsi que par le journal hebdomadaire Les Affiches de la Haute-Saône. La ville est couverte par les programmes de France 3 Franche-Comté[72].

Cultes[modifier | modifier le code]

Mélisey est le chef-lieu d'une unité pastorale[73] faisant partie du doyenné de Lure, qui dépend de l'archidiocèse de Besançon[74]. La commune dispose d'une église catholique : l'église Saints-Pierre-et-Paul[M 2].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2016, la commune compte 805 foyers fiscaux. Le revenu fiscal médian par ménage était alors de 18 909 [A 3] en dessous de la moyenne départementale de 19 747 [75].

Emploi[modifier | modifier le code]

Long bâtiment blanc à toit de sheds.
L'usine de Lisi Automotive.

En 2016, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 005 personnes, parmi lesquelles on comptait 74,1 % d'actifs dont 61,5 % ayant un emploi et 12,6 % de chômeurs contre 9,5 % en 2011[A 4].

On comptait 762 emplois proposés dans la zone d'emploi, chiffre en hausse par rapport à 2011. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 627. L'indicateur de concentration d'emploi est de 121,5[A 5].

Le taux d'activité parmi les 15 ans ou plus a atteint 51,6 % en 2013[A 5].

Lisi Automotive est le principal employeur de la commune avec 262 emplois en 2014[76].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

L'activité communale est essentiellement orientée vers l'agriculture (polyélevage d'herbivores[77]) et l'exploitation forestière.

Au , Mélisey comptait 149 établissements dont 8 dans l'agriculture, 10 dans l'industrie, 15 dans la construction, 94 dans le commerce-transports-services divers et 22 relatifs au secteur administratif[A 6]. En 2018, onze entreprises ont été créées à Mélisey[A 7], toute sous le régime auto-entrepreneur[A 8].

L'économie de la commune est liée à la ville de Lure, où une partie de la population travaille. 10 à 18 % de la population sont employés à Belfort, Sochaux ou Montbéliard[I 1]. Ce pôle urbain offre de nombreux emplois ; il est rapidement accessible via un réseau routier dense[2].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Localisation des monuments historiques et des édifices remarquables de Mélisey :
(1) : église Saints-Pierre-et-Paul ;
(2) : moulin Bégeot ;
(3) : zone de loisirs de la Praille ;
(4) : monument aux morts ;
(5) : stèle FFI ;
(6) : monument aux morts (guerre de 1870) ;
(7) : office de tourisme.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saints-Pierre-et-Paul est classée au titre des monuments historiques. La partie médiévale, construite aux XIe et XIIe siècles, renferme deux sarcophages monolithiques, mis au jour au cours de fouilles qui ont confirmé la présence d’un cimetière du haut Moyen Âge. La partie la plus récente de l'église, construite au XIXe siècle, accueille toujours les offices religieux[78].

Une croix en grès, près de l'école primaire, date de 1864, année de l'édification du bâtiment le plus ancien de l’école[79].

Le Grand Pont, ouvrage remarquable qui relie Mélisey à Saint-Barthélémy, est reconstruit avec les pierres de taille de Saint-Germain au XIXe siècle[79].

Un moulin à farine et à huile dit moulin Bégeot, est mentionné en 1760 et reconstruit en 1832 ; il est rénové à partir de 1996[80].

Un monument aux morts est élevé pour la guerre de 1870, un second pour les deux guerres mondiales ainsi qu'une stèle et une plaque commémorative de la résistance[81].

L'inventaire du patrimoine industriel réalisé par le service régional identifie quatre édifices remarquables : l'usine textile Pinot et Thiault, actuellement logement[82] ; l'usine de quincaillerie Bohly Frères[83] ; le tissage de coton Rochet, puis entrepôt commercial de la société Robert Shaw-Madec, actuellement magasin de commerce et atelier de menuiserie Cardot[84] ; la filature de bourre de soie, puis usine de quincaillerie Bohly Frères et Cie, puis SIDEBO, puis GFD, puis GFI, puis Former, actuellement Lisi Automotive[85].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

ZNIEFF de Mélisey et des communes limitrophes :
1. zone Natura 2000 du Plateau des mille étangs ;
2. ZNIEFF du Plateau des mille étangs ;
3. le bois du Fahy ;
4. étangs et ruisseaux de Mansevillers et du Pré ;
5. Le cigle de Ternuay ;
6. vallée supérieure de l'Ognon et ses affluents ;
7. ruisseau de la Noue Armand ;
8. le mont de Vannes et le Rhien.

Mélisey est couverte en majorité d'une forêt de feuillus (935 ha sur un total de 2 123[M 1]) située à l'étage collinéen du massif des Vosges. Le reste est occupé par des exploitations agricoles. La commune compte 291 espèces indigènes (en particulier les genres Agrostis, Alopecurus, Carex, Epilobium, Galium, Juncus, Lathyrus, Persicaria, Potentilla, Ranunculus, Rubus, Leucanthemum vulgare, trèfle, sapin, chêne), 10 espèces introduites parmi lesquelles deux sont envahissantes (Impatiens glandulifera, Fallopia japonica) et une domestique (Avoine cultivée). Parmi toutes les espèces présentes, 40 sont protégées[86] et sept sont inscrites dans la liste des espèces menacées, six font partie de la liste rouge au niveau régionale, quatre au niveau national et deux au niveau mondial[87].

Mélisey fait partie du parc naturel régional des Ballons des Vosges, plus particulièrement du plateau des Mille Étangs[88]. Elle est incluse dans un périmètre de protection du biotope de l'écrevisse à pattes blanches et de la truite fario, inventoriée sous la référence FR3800698 par l'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN)[89]. La commune est comprise dans le périmètre de la zone Natura 2000 du plateau des Mille Étangs[90]. Pour son patrimoine géologique, faunistique, floristique et pour les activités de tourisme et de loisirs, la commune est classée station verte, un label d'écotourisme[91].

Trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) particulièrement liées à la reproduction des espèces sont recensées sur le territoire de Mélisey : le plateau des Mille Étangs, les étangs et ruisseaux de Mansevillers et du pré et la vallée supérieure de l'Ognon et ses affluents[92].

Le plateau des Mille Étangs, qui repose sur un socle primaire érodé par les glaciers du Quaternaire, est situé entre les hautes vallées de l'Ognon et du Breuchin. Cette région possède des paysages variés et des biotopes remarquables adaptés à un milieu froid et humide. La création de ces étangs est liée à l'extraction de la tourbe qui commence au Moyen Âge. Il existe trois types d'étangs : oligotrophe à utriculaires (eau acide et faiblement minéralisée), méso-oligotrophe à nitelles (eau légèrement acide et faiblement minéralisée) et à callitriche (eau faiblement minéralisée). À cela s'ajoutent des prairies humides et des tourbières : celle de la Grande Pile à Saint-Germain (commune limitrophe) est la plus remarquable. Pour protéger cet espace, un plan agriculture-environnement est mis en place, les pâturages sont rétablis sur d'anciennes friches pour conserver un paysage ouvert et un contrat de rivière est également signé pour la vallée de l'Ognon. Un arrêté de protection du biotope des chauve-souris s'applique à la majorité des anciennes mines polymétalliques de la commune voisine de Saint-Barthélemy[93].

Les étangs et ruisseaux de Mansevillers et du pré appartiennent à la zone des Mille Étangs. La ZNIEFF inclut le ruisseau qui s'écoule sur un axe nord-sud pour se jeter dans l'Ognon à Mélisey, ainsi que quatre étangs. Le paysage traversé par le ruisseau est varié et comprend des prairies mésophiles et des bois humides (frênaie, aulnaie et fourrés). Cette végétation est due à la nature géologique du sol de l'ère primaire, au paysage accidenté et forestier ainsi qu'au climat froid et humide. Ce milieu accueille des espèces particulières (truite fario, chabot, lamproie de Planer, salamandre) et des invertébrés sensibles aux pollutions. Les étangs méso-oligotrophes à sténotherme accueillent une flore particulière (littorelle, Potamot à feuilles de Renouée, Scirpe flottant, utriculaire, Écuelle d'eau, Myriophylle et rubanier nain). La qualité de l'eau est indispensable pour protéger ce milieu. Des arrêtés ministériels du , du et du interdisent tout acte de destruction à l'encontre des espèces protégées et de leur milieu[94].

Concernant la vallée supérieure de l'Ognon et ses affluents, les objectifs fixés sont la résorption de la pollution des eaux, l'encouragement d'une agriculture extensive, la pratique d'une sylviculture respectueuse des essences spontanées, l'entretien de la végétation riveraine et la limitation des extractions de granulats en lit majeur[95].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

Le logo.

La commune de Mélisey ne possède pas de blason[103].

La municipalité s'est dotée d'un logotype représentant le pont sur l'Ognon et l'église Saint-Pierre-et-Paul dessinés[M 1].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Le maire Régis Pinot est le père du coureur cycliste Thibaut Pinot et de l'entraîneur Julien Pinot.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  2. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  3. REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2016.
  4. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  5. a et b EMP T5 - Emploi et activité.
  6. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015.
  7. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2018.
  8. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2018.
  • Autres références
  1. Insee, Pays de l'aire urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt-Delle : Les salariés résident de plus en plus en dehors des pôles d'emplois, coll. « L'essentielle » (no 115), (lire en ligne [PDF]), p. 4.

Références aux ouvrages en bibliographie[modifier | modifier le code]

Site de la mairie[modifier | modifier le code]

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  3. « Ordures ménagères »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  4. « Déchetterie »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
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  6. « PAV »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  7. a et b « Administrations - Services »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  8. « Services de santé »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  9. « Piscine et zone de loisirs »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  10. « Sentier de découverte, calvaires, lavoirs »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

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