Lynda Carter — Wikipédia

Lynda Carter
Description de cette image, également commentée ci-après
Lynda Carter en 2012.
Nom de naissance Lynda Jean Córdova Carter
Naissance (72 ans)
Phoenix (États-Unis)
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Profession Actrice, chanteuse, autrice-compositrice-interprète, mannequin
Films notables Super Troopers
L'École fantastique
Shérif, fais-moi peur
Séries notables Wonder Woman
La Légende d'Hawkeye
Supergirl
Site internet lyndacarter.com

Lynda Carter est une actrice, chanteuse, auteure-compositrice-interprète et mannequin américaine, née le à Phoenix (Arizona).

Elle est notamment connue du grand public pour avoir été élue Miss World USA 1972 (en), finissant dans le Top 15 du concours Miss Monde 1972, et pour avoir tenu le rôle-titre de la série télévisée Wonder Woman (1975-1979).

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Lynda Jean Córdova Carter naît le à Phoenix, en Arizona. Elle est la fille d'un père d'origine Anglaise et "Écossaise d'Ulster" et d'une mère mexicaine, Juanita, aux origines espagnoles, françaises et amérindiennes[1],[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

Miss World USA et débuts[modifier | modifier le code]

Lynda Carter (gauche), en 1972.

En 1972, à tout juste 21 ans, Lynda Carter se fait connaître pour la première fois lors de sa victoire à l'élection de Miss World USA (en) afin de représenter les États-Unis au concours Miss Monde 1972. Elle ne remporte pas ce titre mondial, mais figure parmi les 15 finalistes[réf. souhaitée].

Elle chante ensuite dans divers groupes à travers les États-Unis avant de se lancer dans une carrière de comédienne, en s'installant à Los Angeles, en 1975, apparaissant à la distribution de divers téléfilms et séries télévisées[3].

Wonder Woman[modifier | modifier le code]

Photo promotionnelle de Lynda Carter et Lyle Waggoner, en 1976, pour la série Wonder Woman.

En 1975[4], elle décroche le rôle-titre de la série télévisée Wonder Woman, reprenant le personnage de la princesse Diana publiée dans les comic books de l’éditeur DC Comics. Le pilote de la série est un immense succès, et l'actrice devient rapidement une star[5]. En France, la série est diffusée sur Antenne 2, le samedi après-midi[5].

Lynda Carter est Wonder Woman, en 1976.

Pendant quatre ans et durant 60 épisodes, elle interprète le rôle de Diana, une amazone aux pouvoirs surnaturels. Très apprécié des enfants, le personnage incarné par Lynda Carter séduit également les adultes, par sa tenue (notamment son iconique body étoilé bleu et rouge), sa silhouette avantageuse et son charme. L'actrice, à travers son personnage de Wonder Woman, deviendra par la suite une icône de la culture pop et l'une des premières héroïnes à la télévision américaine[5],[6], à l’image des séries Super Jaimie ou Drôles de dames[5].

Dans une interview de 2021, elle se souvient : « À l’époque, je ne me rendais pas du tout compte de l’impact de mon personnage. Je travaillais quatorze heures par jour. J’en ai seulement pris conscience quand j’ai commencé à voyager et que des gens m’arrêtaient dans la rue. Je me souviens, à Paris, alors que des fans ne cessaient de me saluer, ma fille, qui avait alors 13 ans, m’avait dit : « Tu connais encore plus de monde ici que chez nous… » »[5].

Poursuite et évolution de carrière[modifier | modifier le code]

À la suite de la série Wonder Woman, Lynda Carter poursuit sa carrière de comédienne dans divers téléfilms (notamment Rita Hayworth: The Love Goddess en 1983, Un papa sur mesure en 1991 ou Family Blessing en 1996).

Plus habituée aux tournages pour la télévision, elle fait un retour actif au cinéma en 2005 avec des participations dans des films du box-office : L'École fantastique et le remake (2005) de la série Shérif, fais-moi peur (1979-1985).

Lynda Carter en 1993.

De 1991 à 1994 (peut-être en raison de son soutien à son époux, inquiété par la justice de 1991 à 1993 dans une affaire financière[réf. souhaitée]), elle déserte les plateaux de tournage pour la télévision. Elle réapparaît à l'écran, en 1994, dans la série La Légende d'Hawkeye[7].

En 2005, elle participe à la série New York, unité spéciale où elle interprète le rôle d'une manipulatrice meurtrière. Côté scène, elle est à l'affiche de la comédie musicale Chicago au théâtre à Londres, en octobre et [réf. souhaitée].

En 2007, elle retrouve l'univers des super-héros avec une apparition dans un épisode de la série télévisée Smallville. Elle y interprète de rôle de Moira Sullivan, la mère d'un des personnages principaux, Chloé Sullivan[8].

Lynda Carter en 2009.

À partir de la même année, elle participe à plusieurs spectacles musicaux dont elle est la vedette[9]. Plébiscitée par la critique[10],[11], elle se produit à guichets fermés avec un répertoire blues et jazzy dans différentes villes des États-Unis. Forte de ce succès, elle sort un CD intitulé At Last, classé numéro 1 des ventes dans la catégorie « jazz/blues »[12] en .

Lynda Carter en 2011.

En 2010, elle signe pour plusieurs concerts dont deux à Londres, les 17 et . Elle enregistre également un nouveau CD à Nashville, encouragée par le succès du premier disque. Son nouvel album, intitulé Crazy Little Things, sort le [réf. souhaitée].

Depuis plusieurs années, elle prête également sa voix pour des jeux vidéo à succès, comme The Elder Scrolls V: Skyrim en 2011, ou bien The Elder Scrolls Online en 2014 avec d'autres stars de Hollywood. Elle participe également au jeu Fallout 4 en 2015, où elle prête sa voix au personnage de Magnolia, et compose et interprète cinq chansons originales avec son groupe de Nashville[13].

En 2016 et 2018, elle rejoint les deuxième et quatrième saisons de la série Supergirl pour y interpréter un rôle récurrent, celui de la présidente des États-Unis[14].

Le , elle est honorée d'une étoile sur le Hollywood Walk of Fame, avec un discours de Patty Jenkins[15]. En avril de la même année, elle sort un nouvel album Red Rock & Blues, où elle écrit quatre chansons originales. Elle tourne également dans le film indépendant récompensé The Cleaner de Erin Elders, en , aux côtés de Luke Wilson et de Shelley Long.

En 2020, elle fait une apparition à la fin du film Wonder Woman 1984, la suite du long métrage Wonder Woman (2017) dans le rôle d'Asteria, lors de la scène post-générique[16]. Lors de la conférence DC FanDome (en) du , la réalisatrice du film, Patty Jenkins, révèle qu'elle travaille sur le troisième volet Wonder Woman[6] et que Lynda Carter sera de retour (en tant qu'Asteria)[16] au côté de l'actrice principale Gal Gadot (qui incarne Wonder Woman), dans ce film qui clôturera la trilogie cinématographique du personnage.

Elle, qui compose avec succès depuis le début de sa carrière, sort le titre Human and Devine, le , inspiré de l'histoire des personnages de Diana et de Steve Trevor dans la série Wonder Woman.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Lynda Carter en 2013, à la Gay Pride de Washington.

Mariages[modifier | modifier le code]

En 1977, Lynda Carter se marie avec Ron Samuels (son ancien agent). Le couple divorce en 1982[réf. souhaitée].

En 1984, elle se remarie avec Robert Altman, avocat. Elle quitte alors Hollywood pour Washington (lieu de travail de son époux). Le couple a deux enfants, James et Jessica. Lynda Carter et son époux deviennent un couple influent à Washington, et cette dernière s'implique dans de nombreuses œuvres caritatives[17].

Scandale politico-financier[modifier | modifier le code]

En 1991, son époux est inquiété par la justice dans l'affaire de la Banque de Crédit et Commerce International. Un scandale financier retentissant aux États-Unis, qui implique l'ancien secrétaire américain à la Défense, Clark Clifford, partenaire professionnel de son époux[18].

Des médias rapportent que des relations influentes de Lynda Carter prendront leurs distances durant la procédure judiciaire[17]. En 1993, Robert Altman est acquitté[19],[20],[21],[22].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Longs métrages[modifier | modifier le code]

Court métrage[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Téléfilms[modifier | modifier le code]

Séries télévisées[modifier | modifier le code]

Jeux vidéo[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

Albums[modifier | modifier le code]

Date Titre Label No. catalogue Format
1978 Portrait (en) Epic Records JE 35308 LP, CD, Digital Download
2009 At Last (en) Potomac Records PP 4001 CD, Digital Download
2011 Crazy Little Things Potomac Records PP 4003 CD, Digital Download
2015 Fallout 4 (Original Game Soundtrack) Bethesda Softworks B01MUFVB97 Digital Download
2018 Red Rock N' Blues Potomac Records PP 4005 CD, Digital Download

Singles[modifier | modifier le code]

Date Titre Label No. catalogue Sortie
1973 It Might As Well Stay Monday / I Believe in Music (en) EMI Group UK EMI 2005 45-tours
1978 Toto (Don't It Feel Like Paradise) / Put on a Show Epic Records EPIC 8-50569
All Night Song (Mono) / All Night Song (Stereo) (Promo) Epic Records EPIC 8-50624
1980 The Last Song / What's A Little Love Between Friends Motown UK TMG 1207

Voix françaises[modifier | modifier le code]

En France, l'actrice Monique Thierry est la voix de Lynda Carter dans la série télévisée Wonder Woman.

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Lynda Carter » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « Lynda Carter Selects Brown as Favorite Hue », sur News.google.com, Youngstown Daily Vindicator – Google News Archive Search, (consulté le ) : « That is perhaps a tribute to her heritage -- her mother is a Latin, part Mexican, part Spanish, part French. ».
  2. (en) Nelson A. Garcia, « Lynda Carter: The Wonder of a Woman », sur 55plusmag.us, (consulté le ).
  3. (en) Melissa Hoyer, « From Wonder Woman to Wonder Mum, there is one thing Lynda Carter will never do again », sur news.com.au, .
  4. (en) « Wonder Woman's origin story », sur CBS News, .
  5. a b c d et e Fabrice Dupreuilh, « Lynda Carter : "Oui, “Wonder Woman” était une série féministe" », sur Le Point, .
  6. a et b Emmanuelle Binet, « Wonder Woman, icône pop-féministe », sur Marie Claire, .
  7. « La Légende d'Hawkeye », sur Allociné (consulté le ).
  8. Saison 6 de Smallville : Épisode 18
  9. (en) Philip Potempa, « Lynda Carter a "comfortable" stage sensation with new, intimate cabaret tour: Go », sur The New York Times, .
  10. (en) « Lynda Carter's Second Act », sur CBS News, .
  11. (en) Stephen Holden, « Music Review - Lynda Carter - Former Superheroine Sings the Tunes of Her Muses at Feinstein’s at Loews Regency », sur The New York Times, .
  12. Billboard[source insuffisante]
  13. (en) Samit Sarkar, « Fallout 4 includes five original songs by Lynda Carter, who also stars in the game », sur Polygon, .
  14. (en) Denise Petski, « ‘Supergirl’: Lynda Carter Cast As U.S. President In The CW Drama Series », Deadline.com, .
  15. (en) « Lynda Carter », sur Hollywood Walk of Fame, .
  16. a et b François Léger, « Wonder Woman 1984 : que se passe-t-il dans la scène post-générique ? », sur premiere, .
  17. a et b Article sur les relations influentes du couple Chicago Tribune.
  18. (en) Article sur l'affaire de la BCCI - Los Angeles Times.
  19. (en) Article sur l'acquittement de son époux - Los Angeles Times.
  20. (en) Article sur l'acquittement de son époux / détails de l'affaire BCCI - Independent UK.
  21. (en) Photos Corbis de Lynda Carter et son époux en 1993, au tribunal
  22. (en) Photos Corbis de Lynda Carter et son époux en 1993, au tribunal.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :