Lycette Darsonval — Wikipédia

Lycette Darsonval
Description de l'image Fotothek df roe-neg 0006720 018 Gastaufführung "Die romantischen Ballette" des B.jpg.

Naissance
Coutances, France
Décès (à 84 ans)
Saint-Lô France
Lieux de résidence France
Activité principale Danseuse étoile, pédagogue
Style Danse classique, néo-classique
Lieux d'activité Paris Nice
Années d'activité 1935-1976
Distinctions honorifiques Commandeur de l'Ordre national du Mérite, Chevalier des Arts et des Lettres.

Œuvres principales

Trois Siècles de danse à l’Opéra de Paris ; La Nuit vénitienne (La) ; Combat

Répertoire

Ballets de Serge Lifar

Alice Andrée Marie Perron dite Lycette Darsonval, née le à Coutances et morte le à Saint-Lô[1], est une danseuse classique et une actrice française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Lycette Darsonval est la demi-sœur du danseur Serge Perrault[2]. Danseuse dans la rue à Montmartre, elle est repérée et entre à 23 ans à l'Opéra de Paris, où, élève de Nicola Guerra[2], elle devient l'une des interprètes les plus en vue de la « génération Lifar », promue au rang de danseuse étoile en 1940.

Le titre d'étoile n'étant officiel qu'à partir de 1941, Solange Schwarz et Lycette Darsonval seront les premières danseuses à porter ce titre[3].

Durant l'Occupation, on retrouve Lycette Darsonval parmi les vedettes régulièrement invitées à l'antenne de la chaîne de télévision allemande Fernsehsender Paris, jusqu'à la libération de la capitale[4].

En 1957, elle dirige le Ballet de l'Opéra de Paris, qu'elle quitte en 1960 pour prendre la direction du ballet de Nice. Elle enseigne au conservatoire de Nice pendant les années 71-76 ainsi qu'à l'École de danse de l'Opéra de Paris en 1975.

Deux bronzes de Jacques Gestalder représentant Lycette Darsonval, sont exposés à la fondation Bettencourt-Schueller à Neuilly-sur-Seine[5].

Un portrait de Lycette Darsonval a été peint par Serge Ivanoff.

Répertoire[modifier | modifier le code]

Son répertoire comprend de nombreux ballets faisant partie des grands classiques du ballet, mais surtout créés par les chorégraphes plus célèbres de son époque, et tout particulièrement par Serge Lifar.

Lycette Darsonval

Forte de sa notoriété, elle fait également des apparitions de danseuse au cinéma, comme dans Douce de Claude Autant-Lara (1943).

Filmographie[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a et b Ricaux et l’École italienne, témoignage de Serge Perrault, sur le site www.augustevestris.fr le 14 novembre 2010.
  3. Noémi Marois, « 5 choses étonnantes que vous ne savez pas sur les danseurs étoiles », sur Europe 1, (consulté le )
  4. Emmanuel Lemieux, On l'appelait Télé-Paris, Paris, éditions L'Archipel, « L'Histoire secrète des débuts de la télévision française (1936-1946) », page 152, 2013, 259 p. (ISBN 2809811296)
  5. Article sur les bronzes de Jacques Gestalder
  6. Sylvia sur danserenfrance

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Les demoiselles d'Opéra, Louis Léon-Martin, Éditions des portiques, 1930
  • Martine Cadieu, Lycette Darsonval, Paris, Presses littéraires de France, coll. « Danseurs et danseuses », 1951, 19 p. (notice BnF no  FRBNF31896532)
  • Ma vie sur les pointes, Lycette Darsonval, Ed. France-Empire, 1988
  • Les mémoires d'Icare, Serge Lifar, Sauret, 1993
  • Coulisses de la danse, Gilbert Serres, France-Europe Ed., 2005
  • Serge Lifar : la danse pour patrie, Florence Poudru, Hermann, 2007

Liens externes[modifier | modifier le code]

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