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| Luminess | |
 | |
| Création | 1903 |
|---|---|
| Dates clés | 01-12-1958 immatriculation de la société actuelle |
| Fondateurs | Henri Jouve |
| Forme juridique | Société par actions simplifiée[1] |
| Siège social | Mayenne France |
| Direction | Thibault Lanxade[2] |
| Activité | Activités de pré-presse |
| Société mère | Presse Participations 302655436 |
| Sociétés sœurs | Flatiron sas 814788428 |
| Effectif | 817 au 31/12/2017 |
| SIREN | 582131264[1] |
| TVA européenne | FR81582131264 |
| Site web | www.luminess.eu |
| Chiffre d'affaires | 115 512 058 € au 31/12/2018 |
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Luminess (anciennement Jouve) est une entreprise française de services numériques et d'impression, spécialisée dans les datas et l'accompagnement de ses clients dans la transformation numérique. Fondée en 1903 par l'éditeur Henri Jouve[3].
Présentation[modifier | modifier le code]
L'entreprise possède de nombreuses filiales à l'étranger : en France, en Roumanie, en Inde, en Hollande, en Allemagne, aux États-Unis, en Angleterre ou aux Pays-Bas [4].
Histoire[modifier | modifier le code]
Henri Jouve, alors journaliste entre en au service de l'éditeur Alphonse Derenne (également imprimeur à Mayenne) à Paris. Derenne fait faillite en 1885 et met à la porte Henri Jouve. Durant les années 1885-1900, il devient directeur de la Revue des journaux et des livres chez Georges Noblet[5], puis éditeur-imprimeur à Paris sous les noms successifs de « Imprimerie des écoles Henri Jouve », « Henri Jouve imprimeur de la Faculté de médecine », puis avec un certain Boyer, se spécialisant dans les ouvrages et thèses médicaux[6]. Sa collection de dictionnaires biographiques pour chaque département français connaît un gros succès.
En 1903, il ouvre une nouvelle imprimerie à Mayenne, spécialisée dans l'impression de poésies, puis de thèses scientifiques. La Cité jardin de Georges Benoît-Lévy paraît en 1904[7]. Il imprime un an plus tard Écrits pour l'art, revue de Jean Royère[8]. L'imprimerie est renommée « Jouve et Cie, éditeurs » en 1910.
En 1919, Raoul Corcos, ancien sténographe, épouse Henriette Jouve, et devient directeur de l'imprimerie[9]. Des filiales sont créées en Allemagne et aux Pays-Bas dédiées aux organismes internationaux comme l'Office européen des brevets ou l'Office allemand des brevets et des marques (DPMA)[10].
En janvier 2022, le groupe Jouve annonce son changement d'identité et prend le nom de Luminess[11]. En juin 2022, l'entreprise compte environ 2000 collaborateurs à travers le monde[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Sirene, (base de données)
- [1], 30 Octobre 2017.
- David Autissier et al., L'Atlas du management. L'encyclopédie du management en 100 dossiers clés, Paris, Eyrolles, 2012, page 221.
- « Traitement des données : Luminess a des ambitions, mais peine à recruter », sur Ouest France, (consulté le )
- Ephraïm Michaël, Œuvres complètes : aux origines du symbolisme, volume 2, Lausanne, L'Âge d'homme, 2001, page 335.
- Article de Michel Hubert, dans Ouest-France, 29 septembre 2013.
- Collections - Cité de l'Architecture et du Patrimoine - Musée des Monuments français, notice en ligne.
- Les Petites Revues, notice en ligne.
- Mairie de Mayenne, en ligne.
- « DPMA : Jouve Patent Processing », sur jouve.com (consulté le )
- Adrien Masson, « Luminess est le nouveau nom du groupe Jouve », Ouest France, (lire en ligne
)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressource relative aux organisations :
