Luigi de Magistris (homme politique) — Wikipédia

Luigi de Magistris
Illustration.
Luigi de Magistris en 2018.
Fonctions
Maire de la Ville métropolitaine de Naples

6 ans, 9 mois et 17 jours
Prédécesseur Ville métropolitaine créée
Successeur Gaetano Manfredi
Maire de Naples

10 ans, 4 mois et 17 jours
Réélection
Prédécesseur Rosa Iervolino
Successeur Gaetano Manfredi
Député européen

(2 ans et 4 jours)
Élection 13 juin 2009
Circonscription Nord-Est
Législature 7e
Groupe politique ADLE
Biographie
Date de naissance (56 ans)
Lieu de naissance Naples, Campanie (Italie)
Nationalité Italienne
Parti politique Italie des valeurs (2009-2012)
Movimento Arancione (2012-2017)
Democrazia e Autonomia (depuis 2017)
Diplômé de Université de Naples - Frédéric-II
Profession Magistrat

Luigi de Magistris, né le à Naples, est un magistrat et un homme politique italien, maire de Naples de 2011 à 2021. Fondateur du parti Democratie et Autonomie, il prend en 2022 la tête de l'Union Populaire, coalition de gauche écosocialiste.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière de magistrat[modifier | modifier le code]

Après des études de droit, Luigi de Magistris devient magistrat en 1993. Il travaille auprès du procureur de la République à Naples entre 1998 et 2002, avant de devenir substitut du procureur de la République au tribunal de Catanzaro[1].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Député européen[modifier | modifier le code]

En , Luigi de Magistris est élu député européen en tant que membre du parti de l'Italie des Valeurs[1], affilié au groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE). Il est président de la commission du contrôle budgétaire et membre de la conférence des présidents de commissions au Parlement européen.

Maire de Naples[modifier | modifier le code]

En , il remporte l'élection municipale et devient maire de Naples en battant au premier tour le candidat du Parti démocrate. Il quitte Italie des valeurs pour créer le Mouvement orange[1], qui participe à la coalition électorale Révolution civile lors des élections générales de 2013. Le , il accède également à la fonction de maire de la ville métropolitaine de Naples, nouvellement créée, qui remplace la province du même nom.

Il parvient à améliorer la qualité de vie à Naples durant son premier mandat, mettant fin à la crise des déchets, relançant l'activité touristique et développant des projets sociaux et culturels. Le taux de chômage dans la ville reste cependant, en 2016, l'un des plus élevés de la péninsule[2].

En conflit avec le président du Conseil, Matteo Renzi, il est réélu maire de Naples le , avec 67 % des voix au second tour[3],[1].

Carrière politique en Calabre[modifier | modifier le code]

Candidat aux élections régionales de 2021 en Calabre, sa liste "Démocratie et autonomie" arrive 3e avec 16,17 % [4] des voix et 2 sièges.

Union Populaire[modifier | modifier le code]

En 2022, il tente de relancer la gauche italienne en formant une coalition antilibérale. Sur le modèle de Jean-Luc Mélenchon, il crée l'Union Populaire que six partis rejoignent. Présente aux élections générales de 2022, l'alliance ne réalise cependant que 1,43% et ne réussit donc pas à rentrer au parlement.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Sophy Caulier et Olivier Reneau, « Huit acteurs majeurs de l'économie napolitaine », The Good Life,‎ , p. 106-109.
  2. Le Point magazine, « Le maire de Naples, mégalomane ou visionnaire? », sur Le Point,
  3. « En Italie, l'addition électorale est salée pour Matteo Renzi », Libération, 20 juin 2016
  4. L'Humanité quotidien, « Luigi de Magistris : « Nous sommes l’unique force de gauche en Italie » », sur L'humanité,

Liens externes[modifier | modifier le code]