Luigi Dallapiccola — Wikipédia

Luigi Dallapiccola

Naissance
Pisino dans le Comitat d'Istrie,
Drapeau de l'Autriche-Hongrie Autriche-Hongrie
Décès (à 71 ans)
Florence, Toscane, Drapeau de l'Italie Italie
Activité principale pianiste et compositeur
Activités annexes Professeur
Lieux d'activité Florence
Formation Conservatoire de Florence
Maîtres Ernesto Consolo,
Roberto Casiraghi,
Corrado Barbieri,
Vito Frazzi
Conjoint Laura (1911-1995)

Œuvres principales

Luigi Dallapiccola, né le à Mitterburg (aujourd'hui Pisino), dans le Comitat d'Istrie, et mort le à Florence (Toscane), est un pianiste et compositeur italien des périodes moderne et contemporaine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pisino, lieu de naissance de Dallapíccola.

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Luigi Dallapiccola est né à Mitterburg (Pisino jusqu'en 1945, puis Pazin en Yougoslavie, aujourd'hui Croatie) dans le Comitat d'Istrie appartenant alors à l'Autriche-Hongrie à environ 40 km de Trieste. Son père, Pio Dallapíccola (1869-1951), professeur de latin et de grec, était directeur du « Realgymnasium » local. Pio Dallapíccola était un important activiste qui militait pour obtenir l'indépendance de l'Istrie.

En 1914, Luigi entre au collège de son père tout en continuant ses études de piano commencées quelques années auparavant. En 1915, lors de l'entrée en guerre de l'Italie, le gouvernement autrichien ferme le collège que dirige le père de Luigi. En 1917, le père est arrêté comme « élément subversif » et sa famille est assignée à résidence à Graz. Malgré les difficultés de ce moment, Luigi pourra assister à de nombreuses représentations d'opéras dans cette ville, et sera très marqué en particulier par les opéras de Wagner. Sa vocation de compositeur naît à cette époque.

La guerre terminée, la famille revient à Pisino et Luigi peut faire des études de musique à Trieste, avec Alice Andrich Florio et Antonio Illersberg (it); ce dernier lui fait découvrir en 1921 le Manuel d'harmonie d'Arnold Schönberg, qui aura sur lui une profonde influence tout au cours de sa carrière.

En 1922, Luigi va continuer ses études à Florence, qui deviendra son lieu de résidence jusqu'à la fin de sa vie. Il étudie le piano avec Ernesto Consolo, et la composition au début avec Roberto Casiraghi et Corrado Barbieri, et ensuite avec Vito Frazzi.

Années de découvertes[modifier | modifier le code]

L'année 1924 sera une année très importante, puisque Dallapiccola obtient son diplôme de piano et assiste, le 1er avril, à une représentation, à la Sala Bianca du palais Pitti, du Pierrot lunaire, dirigé par Schönberg lui-même : cet évènement aura une importance décisive pour sa future carrière. Dallapiccola compose alors ses premières œuvres : des chants sur des textes du poète Biagio Marin (1924-26), quatre chants Della mia terra sur des textes de chansons populaires d'Istrie, et la Canzone del Quarnero sur le poème homonyme de Gabriele D’Annunzio (1930).

L'ambiance de Florence sera déterminante pour sa formation et sa carrière de concertiste comme pianiste. En 1930, il commence à se produire avec son ami et violoniste Sandro Materassi. Cette collaboration se transformera en une amitié fraternelle de plus de quarante années. Ils diffusaient la nouvelle musique, entre autres celle de Debussy, Ravel, Stravinsky et Jánacek.

A eu également une grande importance le voyage à Berlin et à Vienne en 1930, lors duquel il a pu assister à des représentations des opéras Elektra et Salomé de Strauss, qui l'impressionnèrent; Simon Boccanegra, qui lui a fait découvrir que Verdi « n'était pas seulement ce qu'on lui avait enseigné »; la Première Symphonie de Mahler. En 1931, diplômé en composition, il fait la connaissance de Riccardo Malipiero et d'Alfredo Casella.

Dallapiccola assiste en 1932 à la création du Torneo nocturno, un opéra de Gian Francesco Malipiero, qui lui causera une grande impression et aura une influence sur son propre œuvre.

Premières compositions et reconnaissances[modifier | modifier le code]

En 1934, il obtient le poste de professeur de Piano Complementario au Conservatoire Luigi Cherubini de Florence (où il a pour élève notamment Ernesto Rubin de Cervin Albrizzi), tandis que le Divertimento in quattro esercizi termine ses expériences juvéniles, faisant le « premier pas vers l'indépendance ». La Musique pour trois pianos (Inni) obtient le premier prix au « Concorso internazionale del Carillon ».

Dans les années trente, il reçoit des récompenses dans les concours internationaux avec la Partita pour orchestre. En 1938, il épouse Laura Coen Luzzatto, qui deviendra vite indispensable pour le développement du langage de Dallapiccola.

En 1936, il termine la troisième série des Chœurs de Michelangelo Buonarroti, et commence Tre laudi, une œuvre où il utilise pour la première fois une série complète de douze notes. Il continue à maintenir des contacts internationaux avec des personnalités importantes; il voyage à Prague, Vienne, Paris; il fait la connaissance d'Alban Berg à Florence; de Darius Milhaud et Francis Poulenc, à Paris; il obtient l'autorisation d'Antoine de Saint-Exupéry pour écrire un livret à partir du roman Vol de nuit. Avec la transcription du Ritorno di Ulisse in patria, de Monteverdi, Dallapiccola aborde pour la première fois la figure mythique d'Homère : son intention était d'adapter l'Ulysse montéverdien au théâtre musical contemporain, une édition sans prétentions musicologiques. Cette publication marque le début de la collaboration avec la maison d'édition Edizioni Suvini Zerboni, de Milan, qu'il a poursuivie durant toute sa vie.

Dallapiccola réagit avec indignation aux persécutions raciales de 1938, d'où les Canti di prigionia (« Chants de prison »), écrits sur un texte du philosophe médiéval Boèce. En 1939, il est nommé académicien de Santa Cecilia, et l'année suivante, il est appelé à occuper, « pour mérites éminents », la chaire de Composition du Conservatoire de Florence. Dans une atmosphère de confusion générale et d'incertitudes est créé l'opéra Volo di notte (Vol de nuit).

Les années de la guerre, de 1942 à 1945, seront période pleine d'angoisse et de souffrances. Lorsque tombe le gouvernement de Mussolini, l'Italie est occupée par les troupes allemandes et les déportations de juifs commencent. Dallapiccola, qui était marié avec Laura, de religion juive, fut forcé d'abandonner son travail et sa maison à Florence pour se cacher chez des amis, dans une villa de Fiesole. Là sont nées les premières ébauches de l'opéra Il prigioniero (son œuvre est fortement imprégnée de ses expériences personnelles : la réclusion à Graz, la figure menaçante de Philippe II, les persécutions raciales contre son épouse).

Après-guerre et fin de carrière[modifier | modifier le code]

La libération de Florence, le , est accueillie par une explosion de joie. Dallapiccola renonce au poste de professeur de composition, pour recommencer à enseigner le pianoforte complementare. Le 1er décembre naît sa fille, à qui il donne le nom d'Annalibera. Il renoue ses grands contacts internationaux : à Londres, il obtient la réadmission de l'Italie dans la Société internationale de musique contemporaine. Pour la première fois, sa musique est jouée aux États-Unis (New York, Due liriche di Anacreonte). Il commence à cette époque une collaboration avec le journal Il Mondo, dirigé par Alessandro Bonsanti, pour la page de musique. En 1949, il trouve enfin le courage d'écrire au compositeur autrichien Arnold Schönberg, à l'occasion de ses soixante-quinze ans, pour lui annoncer la dédicace des Tre Poemi.

En 1950 est représenté Il prigioniero au Maggio Musicale Fiorentino, pendant qu'il compose, pour l'année jubilaire, Job : una sacra rappresentazione. Sa renommée internationale ne cesse de croître : Serge Koussevitzki l'invite à faire un cours à Tanglewood (où il aura comme élève le jeune Luciano Berio), alors que Il prigioniero est représenté au Juilliard Theatre de New York. Il commence les Canti di liberazione, et lors de son second voyage aux États-Unis, il fait la connaissance de Thomas Mann, qui lui rendra visite à Florence en 1954; toujours à New York, il rencontre Toscanini, et voyage en automobile jusqu'au Mexique (où il assiste pour la première fois à un concert consacré entièrement à sa musique). Ce voyage a conduira à une réflexion autobiographique qui apparaît dans Ulisse.

Il est invité à donner des classes de maître au Queens College de New York et à l'Université de Californie. En 1949, à Milan, il sera l'un des organisateurs du Premier Congrès international de la musique dodécaphonique, avec Riccardo Malipiero et des collègues plus jeunes tels que Camillo Togni et Bruno Maderna.

En 1968 a été représenté à Berlin son Ulisse, opéra sur un livret écrit par lui d'après l'Odyssée; cet opéra est le résultat d'un travail de plus de dix ans que le compositeur décrit comme « le résultat de toute une vie ».

En 1972, il compose Commiato pour voix et instruments, avec un titre prophétique : ce sera sa dernière composition.

Luigi Dallapiccola s'éteint à Florence le , d'un œdème pulmonaire, dans sa maison de la via Romana 34 (à l'intérieur du Palazzo di Annalena).

Style et orientation[modifier | modifier le code]

Humaniste de gauche, Luigi Dallapiccola traite dans ses opéras et ses cantates le thème de l'homme qui, au sein d'une société essentiellement hostile, se cherche sans pouvoir aller au bout de cette quête.

Musicalement, Dallapiccola est influencé par le dodécaphonisme, qu'il traite cependant dans la tradition italienne du bel canto. Selon Jacques-Emmanuel Fousnaquer, « de tous les musiciens italiens nés au tournant du siècle, lui seul a les qualités d'homme de synthèse qui lui permettent de se maintenir au premier plan dans la tourmente dodécaphonique. [...] C'est, chez lui, une démarche profondément voulue, consentie, nécessaire, qui correspond à des aspirations expressives sincères. Son emploi du langage sériel reste d'ailleurs très souple et n'a que peu à voir, à cet égard, avec le sérialisme plus dogmatique, webernien, auquel s'apprête à succomber Stravinsky[1] ».

Pendant ses dernières années, il explore son propre style, une musique sérielle plus dépouillée.

Honneurs[modifier | modifier le code]

Plaque sur la maison de Dallapiccola.

Au cours de sa vie, Dallapiccola a reçu de nombreuses distinctions : en 1953, il est devenu membre de l'Académie des beaux-arts de Bavière, puis il a été nommé membre de l'Académie de l'art de Berlin (1958), de la Royal Academy of Music de Londres (1969) et de l'Académie de musique et de l'art de Graz (1969). Il a reçu en outre le Grand Prix pour la musique de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, le prix Ludwig-Spohr de la ville de Brunswick, le prix Moretti d'oro de la région Frioul-Vénétie Julienne, le prix Arthur-Honegger à Paris (1972), le prix Feltrinelli pour la musique attribué par l'Accademia Nazionale dei Lincei (1973) et le prix international d'art Albert-Schweitzer.

Il a été fait docteur honoris causa de l'Université de Durham et de l'Université d'Édimbourg (en 1973); la même année il a été fait chevalier grand-croix de l'Ordre du Mérite de la République italienne.

Le , le recteur de l’Université de Bologne Tito Carnacini, a conféré à Luigi Dallapiccola et à Goffredo Petrassi le titre de docteur honoris causa pour les arts, la musique et le spectacle; c'est la veuve de Luigi Dallapiccola qui a reçu le diplôme.

Œuvres classées[modifier | modifier le code]

Opéras
Cantates
  • Canti di prigionia (Chants de prison) (1941), pour chœur mixte et ensemble instrumental
  • Canti di liberazione (Chants de libération) (1955), pour chœur et orchestre
Mélodies
  • Due liriche del Kalevala (Deux poèmes lyriques du Kalevala) (1931), pour ténor, baryton, chœur de chambre et quatre instruments à percussion
  • Tre laudi (Trois laudes) (1937), pour voix aiguë et orchestre de chambre
  • Rencesvals (Trois fragments de La Chanson de Roland) (1946) pour chant et piano
  • Due liriche di Anacreonte - Liriche Greche II (Deux poèmes lyriques d'Anacréon - Lyrique grecque) (1946), pour soprano et ensemble
  • Tre poemi (Trois poèmes) (1949), pour voix et ensemble
  • Goethe-Lieder (1953), pour soprano et trois clarinettes
  • Cinque canti (Cinq chants) (1956), pour baryton et quelques instruments
  • Sicut Umbra (texte de Juan Ramón Jiménez), pour mezzo-soprano et 15 instruments (1969-70, création le , Washington)
  • Commiato, pour soprano et quinze instrumentistes (1972, création le , Festival de Styrie, Murau, Autriche)
Musique symphonique
Musique chorale
  • Due liriche del Kalewala pour ténor, baryton, chœur de chambre et quatre percussionnistes (1930)
  • La canzone del Quarnaro pour ténor et chœur d'hommes (1930)
  • Estate pour chœur d'hommes a cappella (1932)
  • Sei cori di Michelangelo Buonarroti il giovane (Six chœurs de Michel-Ange le jeune) pour chœur mixte avec ou sans instruments (1933-1936)
  • Canti di prigionia pour chœur mixte et ensemble instrumental. (1938-1941, première exécution complète le , Rome)
  • Canti di liberazione pour chœur et orchestre (1951-1955, création le , Cologne)
  • Requiescant pour chœur mixte, chœur d’enfants et orchestre., textes d'Oscar Wilde et James Joyce (1957-1958, création le , Hambourg)
  • Tempus destruendi - Tempus ædificandi pour chœur mixte a cappella (1970-1971)
Musique de chambre
  • Musica per tre pianoforti (Inni) pour trois pianos (1935)
  • Tre episodi dal balletto "Marsia" pour piano (1942-1943)
  • Sonatina canonica pour piano, (sur les Vingt-quatre caprices de Paganini) (1942-1943)
  • Ciaccona, intermezzo e adagio pour violoncelle solo (1945)
  • Due studi per violino e pianoforte (1947)
  • Quaderno musicale di Annalibera per pianoforte (1952)
  • Tartiniana seconda pour violon et piano (aussi en version pour violon et orchestre), (sur des thèmes de Tartini) (1956)
  • Piccola musica notturna ou groupe de chambre (flûte, hautbois, clarinette, célesta, harpe, violon, alto et violoncelle) (aussi en version pour orchestre) (1961)

Catalogue des œuvres[modifier | modifier le code]

Catalogue des œuvres de Luigi Dallapiccola
Année Titre Type d’œuvre Durée
1925 Fiuri de tapo (texte de Biagio Marin), pour voix et piano. Musique vocale (piano)
1926 Caligo (texte de Biagio Marín), pour voix et piano. Musique vocale (piano) -
1928 Dalla mia terra, pour mezzo-soprano, chœur et orchestre. Musique chorale (orchestre) -
1930 Due liriche del Kalevala, pour ténor, baryton, chœur de chambre et quatre percussionnistes. Musique chorale
1930 La canzone del Quarnaro, pour ténor et chœur d'hommes. Musique chorale
1930-32 Partita, pour soprano, chœur et orchestre. Musique chorale (orchestre)
1931-36 Sei cori di Michelángelo Buonarroti il giovane. Musique chorale
1932 Tre studi, pour soprano et orchestre de chambre. Musique vocale (orchestre)
1932 Estate, pour chœur d'hommes a cappella. Musique chorale (a cappella)
1932-33 Rapsodia, pour voix et orchestre de chambre. Musique vocale (orchestre)
1934 Divertimento in quattro esercizi, pour soprano et cinq instruments. Musique vocale (instruments) 12:40
1935 Musica, per tre pianoforti (Inni), pour trois pianos. Musique soliste (piano) 11:00
1936-37 Tre laudi, pour soprano ou ténor et 13 instruments. Musique vocale (instruments)
1938-41 Canti di prigionia, pour chœur mixte et ensemble instrumental. Musique chorale 23:20
1939-41 Piccolo concerto per Muriel Couvreux, pour piano et orchestre. Musique orchestrale 20:00
1940 Volo di notte, opéra en un acte, texte du compositeur (d'après Vol de nuit d’Antoine de Saint-Exupéry). Opéra
1942-43 Sonatina canonica, pour piano (sur les Vingt-quatre caprices de Paganini) Musique soliste (piano) 08:00
1942-43 Tre episodi dal balletto “Marsia”, pour piano Musique soliste (piano)
1942 Cinque frammenti di Saffo, pour soprano et orchestre de chambre (traduction de Salvatore Quasimodo). Musique vocale (instruments) 08:00
1943 Sex carmina Alcaei, pour soprano et 11 instruments (traduction de Salvatore Quasimodo). Musique vocale (instruments) 08:00
1943 Marsia, ballet dramatique en un acte. Ballet
1944-48 Il prigioniero, opéra en un acte, livret du compositeur (d’après La torture par l’espérance de Villiers de l’Isle-Adam) Opéra 50:00
1945 Ciaccona, intermezzo e adagio, pour violoncelle solo. Musique soliste (violoncelle) 17:50
1945 Due liriche di Anacreonte, pour soprano et instruments (traduction de Salvatore Quasimodo). Musique vocale (instruments) 06:00
1946 Rencesvals, pour voix et piano (d'après la «Chanson de Roland») Musique vocale (piano) 08:00
1946-47 Due pezzi, pour orchestre. Musique orchestrale 11:00
1947 Due studi, pour violon et piano Musique de chambre 11:00
1948 Quattro liriche di Antonio Machado, pour voix et piano Musique vocale (piano) 07:00
1950 Job, sacra rappresentazione, pour solistes, récitant, chœur et orchestre, texte du compositeur (d’après le Livre de Job de la Bible) Opéra
1951 Tartiniana, pour violon et orchestre, sur des thèmes de Tartini Musique orchestrale 12:00
1951-55 Canti di liberazione (textes de Castellio dall'Esodo et de Saint Augustin), pour chœur et orchestre. Musique chorale (orchestre) 30:00
1952 Quaderno musicale di Annalibera, pour piano Musique soliste (piano) 14:00
1953 Goethe lieder, pour voix de femme et trois clarinettes. Musique vocale (instruments) 09:00
1954 Piccola Musica notturna, pour orchestre (également en version pour groupe de chambre) Musique orchestrale 09:00
1954 Variazioni, pour orchestre. Musique orchestrale 14:00
1955 An Mathilde (texte de Heinrich Heine), pour voix de femme et orchestre. Musique vocale (orchestre) 15:00
1956 Tartiniana seconda, pour violon et orchestre (aussi en version pour violon et piano) (sur des thèmes de Tartini) Musique orchestrale 12:00
1956-57 Concerto per la notte di Natale dell’anno 1956 (texte de Jacopone da Todi), pour orchestre de chambre et soprano. Musique vocale (orchestre) 15:00
1956 Cinque canti (poèmes grecs dans la traduction de Salvatore Quasimodo), pour baryton et instruments. Musique vocale (instruments) 10:00
1957-58 Requiescant (textes d’Oscar Wilde et James Joyce), pour chœur mixte, chœur d’enfants et orchestre. Musique chorale
1959-60 Dialoghi, pour violoncelle et orchestre. Musique orchestrale 16:00
1961 Piccola Musica notturna, pour groupe de chambre (flûte, hautbois, clarinette, célesta, harpe, violon, alto et violoncelle) (aussi en version pour orchestre) Musique de chambre
1962 Three questions with two answers, pour orchestre. Musique orchestrale 21:00
1962 Preghiere, pour baryton et groupe de chambre (texte de Murilo Mendes) Musique vocale (instruments) 08:00
1964 Parole di San Paolo, pour mezzo-soprano et 11 instruments d’après la Première épître aux Corinthiens Musique vocale (instruments) 08:00
1968 Ulisse, opéra en un prologue et deux actes (livret du compositeur d’après Homère) Opéra 120:00
1970 Sicut Umbra (texte de Juan Ramón Jiménez), pour mezzo-soprano et 15 instruments. Musique vocale (instruments) 10:00
1970-71 Tempus destruendi: Tempus aedificandi, pour chœur mixte a cappella Musique chorale (a cappella) 11:00
1972 Commiato (texte attribué à Brunetto Latini), pour soprano et 15 exécutants. Musique vocale (instruments) 12:00

Écrits de Dallapiccola[modifier | modifier le code]

  • Dallapiccola on Opera, Selected writings of Luigi Dallapiccola, vol. 1, Toccata Press (1987)
  • Dallapiccola on Music and Musicians, Selected writings of Luigi Dallapiccola, vol. 2, Toccata Press.
  • Parole e musica. Hrsg. v. F. Nicolodi, Milan 1980, il Saggiatore.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Martine Cadieu, Le Prisonnier, revue Spectacles, p.25, juin 1968
  • (de) Harald Kaufmann, Zum Verhältnis zweier Musen. Über das Wort-Ton-Problem: Dallapiccolas »Prigioniero«, Weberns Trakllied »Die Sonne«, in: Harald Kaufmann, Spurlinien. Analytische Aufsätze über Sprache und Musik, Elisabeth Lafite, Vienne, 1969.
  • (it) Fiamma Nicolodi (ed.), Per L. Dallapiccola. Saggi, testimonianze, carteggio, biografia e bibliografia, Suvini Zerboni, Milan, 1975.
  • (de) Peter Horst Neumann/Jürg Stenzl, Luigi Dallapiccolas »Goethe Lieder«, in: Schweizer Beiträge zur Musikwissenschaft, vol. 4, Studien zur Musik des 19. und 20. Jahrhunderts, Haupt, Berne/Stuttgart, 1980, p. 171–191.
  • (it) Fiamma Nicolodi (éd.), Luigi Dallapiccola. Parole e musica, (edizione aggiornata ed ampliata), Il Saggiatore, Milano 1980.
  • (it) Fiamma Nicolodi, Gusti e tendenze del Novecento musicale in Italia, Sansoni, Florence, 1982.
  • Dietrich Kämper, Gefangenschaft und Freiheit. Leben und Werk des Komponisten L. Dallapiccola, Gitarre+Laute, Köln 1984, (ISBN 3-88583-005-1).
  • (it) Fiamma Nicolodi, Musica e musicisti nel ventennio fascista, Discanto, Fiesole/FI 1984.
  • (it) Massimo Venuti, Il teatro di Dallapiccola, Suvini Zerboni, Milan, 1985.
  • (it) Dietrich Kämper, Luigi Dallapiccola: la vita e l'opera, Sansoni Editore, Florence, 1985.
  • Jessica Harrison Howard, Luigi Dallapiccola’s »Prigioniero«: a music-dramatic analysis of scene 4, Ann Arbor (UMI) 1989.
  • (de) Jürg Stenzl, Von Giacomo Puccini zu Luigi Nono. Italienische Musik 1922-1952: Faschismus ─ Resistenza ─ Republik, Frits Knuf, Buren 1990.
  • (it) Arrigo Quattrocchi (éd.), Studi su Luigi Dallapiccola, LIM, Lucques, 1993, (ISBN 88-7096-067-6).
  • (de) Dietrich Kämper, Luigi Dallapiccolas »Canti di liberazione«, in: Hermann Danuser/Günter Katzenberger (éds.), Vom Einfall zum Kunstwerk. Der Kompositionprozess in der Musik des 20. Jahrhunderts, Laaber Verlag, Laaber 1993, p. 287–296.
  • (de) Joachim Noller, Dodekaphonie via Proust und Joyce. Zur musikalischen Poetik Luigi Dallapiccolas, in: Archiv für Musikwissenschaft 51/1994, p. 131–144.
  • (de) Julia van Hees, Luigi Dallapiccolas Bühnenwerk »Ulisse«. Untersuchungen zu Werk und Werkgenese, Gustav Bosse, Cassel, 1994.
  • Pierre Michel, Luigi Dallapiccola, Contrechamps, Genève 1996.
  • (it) Mila De Santis (éd.), Dallapiccola. Letture e prospettive, Atti del Convegno Internazionale di Studi (Empoli/Firenze, 16-19 febbraio 1995), Ricordi/LIM, Milan/Lucques, 1997, (ISBN 88-7096-220-2).
  • (de) Ute Schomerus, Ecce homo: Die Sacra Rappresentazione »Job« von Luigi Dallapiccola, Von Bockel, Hambourg, 1998.
  • (it) Mario Ruffini, L'opera di Luigi Dallapiccola, Catalogo Ragionato, Suvini Zerboni, Milan, 2002, (ISBN 88-900691-0-4)
  • Raymond Fearn, The music of Luigi Dallapiccola, University of Rochester Press, Rochester/NY 2003.
  • Roberto Illiano (ed.), Italian Music during the Fascist Period, Brepols, Turnhout, 2004.
  • (it) Sergio Sablich, Luigi Dallapiccola, Edizioni Epos, Palermo 2004, (ISBN 88-8302-241-6).
  • (it) Mila De Santis (éd.), Ricercare. Parole, musica e immagini dalla vita e dall'opera di Luigi Dallapiccola, catalogo della mostra allestita a Firenze (Palazzo Pitti) nel 2005. Editore Polistampa, Florence, 2005, (ISBN 88-8304-962-4).
  • John C. G. Waterhouse, Virgilio Bernardoni, « Luigi Dallapiccola » in Grove Music Online, Oxford University Press, 2007-2009.
  • (de) Ulrich Tadday (éd.): Musik-Konzepte 158. Luigi Dallapiccola, édition text + kritik, Munich, 2012, (ISBN 978-3-86916-216-4).
  • (it) Luciano Alberti, La giovinezza sommersa di un compositore: Luigi Dallapiccola, Florence, Leo S. Olschki, 2013, (ISBN 978-88-222-6230-1).

Discographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques-Emmanuel Fousnaquer, « Luigi Dallapiccola », in Musiciens de notre temps depuis 1945, éditions Plume et SACEM, Paris, 1992, p. 126.

Liens externes[modifier | modifier le code]