Ludwig Leichhardt — Wikipédia

Ludwig Leichhardt
Biographie
Naissance
Décès
Après (?)Voir et modifier les données sur Wikidata (à 34 ans)
Continent australienVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Autres informations
Personne liée
Jane Cutts (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Abréviation en botanique
Leichh.Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Journal of Ludwig Leichhardt 9 Sept. 1845 to 23 Mar. 1846 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Friedrich Wilhelm Ludwig Leichhardt (né le à Sabrodt, en royaume de Prusse, et disparu en 1848 en Australie) est un explorateur et naturaliste prussien qui a mené trois expéditions dans les terres australiennes et disparut lors de la dernière.

Biographie[modifier | modifier le code]

Entre 1831 et 1836, Leichhardt étudie la philosophie, les langues et les sciences naturelles dans les universités de Berlin et de Göttingen mais n'obtint jamais de diplômes universitaires. Il part en Angleterre en 1837 puis en France, il continue à étudier les sciences naturelles à différents endroits dont le British Museum à Londres et le Jardin des Plantes à Paris et entreprend des recherches dans différents domaines et dans plusieurs pays d'Europe dont la France, l'Italie et la Suisse.

En 1842, il part pour Sydney en Australie d'où il mène trois expéditions importantes.

La première débute le de Jimbour dans les Darling Downs, au sud-est de l'Australie, et se termine après un voyage terrestre d'environ 4 800 km à Port Essington sur la côte nord le . Le Journal of an Overland Expedition in Australia, from Moreton Bay to Port Essington, a Distance of Upwards of 3000 Miles, During the Years 1844-1845 écrit par Leichhardt décrit cette expédition.

La seconde expédition débute en décembre 1846 et était supposée l'emmener des Darling Downs à la côte occidentale australienne puis sur la Swan et à Perth. Après avoir couvert seulement 800 km, l'expédition est obligée de rebrousser chemin en juin 1847 à cause d'importantes chutes de pluie, de la malaria et du manque de nourriture. Après avoir récupéré, Leichhardt passe six semaines en 1847 à étudier le cours de la Condamine et la région entre la route suivie par une autre expédition menée par Thomas Mitchell en 1846 et la route de sa propre expédition.

En , il part de la Condamine pour rejoindre la Swan. Il est aperçu pour la dernière fois le [1] à McPherson's Station à Coogoon dans les Darling Downs. Sa disparition à l'intérieur des terres australiennes, malgré plusieurs investigations menées par la suite, demeure un mystère.

Hommages[modifier | modifier le code]

L'ancienne municipalité australienne de Leichhardt, dans l'agglomération de Sydney a été baptisée ainsi en son honneur.

La dernière expédition de Ludwig Leichhardt a servi d'inspiration principale au roman "Voss" (1957) de Patrick White, Prix Nobel de littérature en 1973.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jules Rouch, Époque contemporaine, tome IV de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 151

Article connexe[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • John Keay, Voyageurs extraordinaires, Payot, 2003 (ISBN 2-228-89770-1) (traduction par Jacqueline Odin de Explorers Extraordinary, 1986). Chapitre III : Au pays de l'étrange. Le docteur Ludwig Leichhardt.
  • Günter Bayerl (de), Tim S. Müller (Hrsg.): Ludwig Leichhardt (1813–1848), die Niederlausitz und Australien. Zum 200. Geburtstag des Natur- und Australienforschers (= Die Niederlausitz am Anfang des 21. Jahrhunderts. Geschichte und Gegenwart. Band 3). Waxmann, Münster/New York/München/Berlin 2013, (ISBN 978-3-8309-2890-4).
  • Heike Hartmann (Hrsg.): Der Australienforscher Ludwig Leichhardt. Spuren eines Verschollenen. be.bra, Berlin 2013, (ISBN 978-3-95410-019-4).
  • Michael Juhran: Mit den Augen des Entdeckers. In: Welt am Sonntag. 2./3. Februar 2013, S. R1–R3.
  • Hans Wilhelm Finger: Das Unmögliche wagen – ein Australisches Epos. Ludwig Leichhardt – Wanderer zwischen Traum, Wissenschaft und Anspruch. Finger, München 2001.
  • Hans Wilhelm Finger: Leichhardt. Die ganze Geschichte von F. W. Ludwig Leichhardt. Träumer, Forscher und Entdeckungsreisender in Australien. Niedersächsische Staats- und Universitätsbibliothek, Göttingen 1999.
  • Dietmar Felden: Durch den fünften Kontinent. Leben und Leistung Ludwig Leichhardts. Justus Perthes, Gotha 1996, (ISBN 3-623-00844-3)
  • Heinz Haufe: Entdeckungsreisen in Australien: Ludwig Leichhardt – Ein Deutsches Forscherschicksal. Verlag der Nation, Berlin 1972; 6. Auflage 1990, (ISBN 3-373-00428-4).
  • Christian Lenhardt: In Australien verschollen. Das Rätsel Ludwig Leichhardt. Burgholzhausen v. d. Höhe 1973.
  • Lutz Mohr (de): Ein Leben für die Wissenschaft. Zum Gedenken an den in Australien verschollenen Lausitzer Arzt und Naturforscher Dr. Friedrich Wilhelm Ludwig Leichhardt (1813–1848?). In: Sächsische Heimatblätter. Jg. 16 (1970), Heft 4, S. 184–188.
  • (de) Friedrich Ratzel, « Leichhardt, Ludwig », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 18, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 210-214
  • Heinrich Girard (de): Über die Kohlenlager von Newcastle am Hunter von Ludwig Leichhardt in Australien. Abstrakt aus Beiträge zur Geologie von Australien. In: Zeitschrift der Deutschen Geologischen Gesellschaft. Band 1, Berlin 1849, S. 44–52 + Taf.
  • Naturwissenschaftlicher Verein der Niederlausitz e.V. (Hrsg.): Natur und Landschaft in der Niederlausitz, Heft 19, Cottbus, 1998, (ISSN 1617-6812) (Leichhardt zu seinem 150. Todestag gewidmet).

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