Ludovic Mendes — Wikipédia

Ludovic Mendes
Illustration.
Ludovic Mendes en juin 2020.
Fonctions
Député français
En fonction depuis le
(6 ans, 9 mois et 23 jours)
Élection 18 juin 2017
Réélection 19 juin 2022
Circonscription 2e de la Moselle
Législature XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique LREM (2017-2022)
RE (depuis 2022)
Prédécesseur Denis Jacquat
Biographie
Date de naissance (37 ans)
Lieu de naissance Metz (France)
Nationalité Française
Parti politique PS (2009-2017)
LREM/RE (depuis 2017)
Profession Cadre du secteur privé

Ludovic Mendes, né le à Metz en Lorraine, est un homme politique français.

Membre du Parti socialiste puis de La République en marche, il est élu député dans la deuxième circonscription de la Moselle lors des élections législatives de 2017.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille d'ouvriers, Ludovic Mendes a grandi à Metz dans le quartier de Borny. Il suit ses études à Metz avant d'exercer le métier de responsable commercial à Metz, Lille, Lyon et Paris[réf. nécessaire].

En , il crée à Metz-Borny la société ENIDD spécialisée dans le nettoyage dont il est le gérant[1]. Peu après l'attentat contre Charlie Hebdo, il crée en une association dénommée Avenir ensemble[2],[3].

À quelques jours du premier tour des élections législatives de 2017, la presse révèle que Ludovic Mendes aurait « fait preuve de négligence dans la gestion de ses affaires » en cédant le fonds de commerce de sa société en , alors que celle-ci avait un passif social et fiscal de 168 000 euros. La liquidation judiciaire a été prononcée à l'encontre de la société ENIDD le à la demande de l'URSSAF. Le candidat se défend en indiquant que « le chiffre de 168 000 euros de passif avancé dans le jugement est une taxation d'office qui ne correspond en aucun cas aux sommes dont la société est redevable »[4]. Le , le tribunal de grande instance de Metz prononce « une interdiction d’administrer, de gérer ou de contrôler une entreprise ou une société. Mesure de faillite personnelle de deux ans. »[5],[6]. Ludovic Mendes fait appel de cette décision. Le 15 octobre 2020, la cour d'appel confirme la condamnation à 2 ans d’interdiction de gérer une entreprise. Ludovic Mendes annonce se pourvoir en cassation[7],[8].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Débuts au Parti socialiste[modifier | modifier le code]

Il s'engage en 2009 au Mouvement des jeunes socialistes puis milite au Parti socialiste. À la primaire de 2012, il soutient Martine Aubry[9]. À l'issue du congrès de Toulouse de 2012, il siège au conseil fédéral de Moselle et au bureau de la section de Metz au titre de la motion 3 Maintenant la gauche (aile gauche du Parti socialiste)[10]. Aux élections municipales de 2014, il est candidat à Châtel-Saint-Germain (57) sur la liste d'opposition Un nouveau souffle pour Châtel mais n'est pas élu[11].

D'octobre à , il participe à la campagne de Jean-Pierre Masseret comme permanent du Parti socialiste[12].

Député LREM[modifier | modifier le code]

Début 2016, il rejoint le collectif Les Jeunes avec Macron dont il devient le référent pour le département de la Moselle[13].

Désigné le comme candidat La République En Marche ! dans la 2e circonscription de la Moselle pour les élections législatives 2017, il est exclu du Parti socialiste.

Il arrive nettement en tête au premier tour des élections législatives avec 33,60 % des voix contre 18,33 % des voix pour le candidat Les Républicains. Le , il est élu député de la deuxième circonscription de la Moselle (Metz II) avec 52,40 %[14].

À l'Assemblée nationale, Ludovic Mendes est membre de la commission des Lois.

Prônant, selon ses termes, « une laïcité libérale », il est, au sein du groupe LREM, l'un des trois animateurs du Groupe d’action politique (GAP) dédié à la laïcité[15].

Avec d'autres députés LREM, il demande la création d’une mission d’information parlementaire sur le développement de la filière chanvre et propose, si cette demande n'aboutit pas, la mise en place d'un groupe de travail sur le sujet[16]. Le 11 juillet 2019, l'Assemblée nationale a annoncé la création d'une mission d'information parlementaire sur les usages du cannabis, afin d'«éclairer le débat public dans un temps long»[17]. Cette mission d'information d'une durée de un an a pour but de proposer un état des lieux et d'explorer les enjeux liés aux différents usages du cannabis (thérapeutique, bien-être et récréatif) et à la filière du chanvre. Ludovic Mendes en est le rapporteur thématique sur le volet cannabis « bien-être ».

Le 19 juin 2022, Ludovic Mendes est réélu député de la deuxième circonscription de la Moselle lors des élections législatives.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche entreprise ENIDD », sur Société.com, (consulté le )
  2. Charline Poullain, « Trois questions à Ludovic Mendes : quel est cet Avenir ensemble ? », sur Le Républicain lorrain, (consulté le )
  3. Charline Poullain, « Metz : un grand élan de solidarité et un gigantesque tri », sur Le Républicain lorrain, (consulté le )
  4. Nicolas Bastuck, « Metz : les non-dits d'un candidat de La République en marche », sur Le Point, (consulté le )
  5. « Bodacc A n°20190045 publié le 05/03/2019 », sur BODACC, (consulté le )
  6. Philippe Marque et K.G., « Metz : le député Mendes condamné à 2 ans d'interdiction de gérer une entreprise », sur Le Républicain lorrain, (consulté le )
  7. S.-G. SEBAOUI, « Metz / Justice. Metz : condamné à 2 ans d’interdiction de gérer une entreprise, le député Mendes ira ... », Le Républicain lorrain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. https://www.ouest-france.fr/grand-est/metz/metz-interdit-de-gerer-une-entreprise-par-la-cour-d-appel-le-depute-lrem-ludovic-mendes-se-pourvoit-7041116
  9. Martin Untersinger, « Ludovic, 25 ans, chef d’entreprise de gauche, environ 750 euros par mois », sur Rue89, (consulté le )
  10. « Bureau de la section PS Metz », sur PS Metz, (consulté le )
  11. « Un nouveau souffle pour Châtel (DIV) », sur Le Figaro, (consulté le )
  12. « Déclaration d'intérêts et d'activité », sur Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, (consulté le )
  13. Anne Rimlinger-Pignon, « Metz : et maintenant, que vont faire les macronistes ? », sur Le Républicain lorrain, (consulté le )
  14. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  15. Manuel Jardinaud, « Laïcité: LREM s’embarque dans trois mois de débats à haut risque », sur Mediapart, (consulté le ).
  16. Caroline Vigoureux, « Libéraliser le cannabis? La majorité a la tête qui tourne », sur L'Opinion.fr, (consulté le ).
  17. AFP, « Création d'une mission d'information parlementaire sur les usages du cannabis », sur Le Figaro.fr, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]