Ludmila Petrouchevskaïa — Wikipédia

Ludmila Petrouchevskaïa
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Ludmila Petrouchevskaïa à New-York en 2009
Nom de naissance Ludmila Stefanovna Petrouchevskaïa
Людмила Стефановна Петрушевская
Naissance (85 ans)
Moscou
Drapeau de l'URSS Union soviétique
Activité principale
Romancier, dramaturge
Auteur
Langue d’écriture russe

Ludmila Stefanovna Petrouchevskaïa (en russe : Людмила Стефановна Петрушевская) est une romancière, nouvelliste et dramaturge russe née à Moscou le (85 ans).

Biographie[modifier | modifier le code]

Née dans la famille d'employés de bureau, Petrouchevskaïa est la petite fille du linguiste et professeur de l'Institut d'études orientales de Moscou (1946) et de l'Institut de linguistique de Moscou (à partir de 1936), Nikolaï Feofanovitch Yakovlev (ru). Lors de la Seconde Guerre mondiale, elle vit dans la banlieue d'Oufa.

De retour à Moscou après la guerre, Petrouchevskaïa effectue des études à la Faculté de journalisme de l'université de Moscou, puis, collabore avec plusieurs journaux et revues de la capitale. À partir de 1972, elle travaille à la rédaction de la Télévision centrale soviétique. En 1972 également, le mensuel Avrora (Saint-Pétersbourg) publie son récit A travers les champs («Через поля»). Elle est censurée pendant une dizaine d’années avant de connaître le succès[1],[2]. Son œuvre rencontre véritablement le lecteur à l'ère de la perestroïka.

Œuvres traduites en français[modifier | modifier le code]

  • Immortel amour, [« Bessmertnaïa lubov’ »], trad. de Christophe Glogowski, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Pavillons. Domaine de l’Est », 1991, 281 p. (ISBN 2-221-06702-9)[3]
  • La Nuit m’appartient , [« Vremia notch »], trad. d’Anne Coldefy-Faucard, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Pavillons. Domaine de l’Est », 1994, 151 p. (ISBN 2-221-07195-6)[4]
  • Cinzano, [« Cinzano »], trad. de Daniela Almansi, Lausanne, Suisse, Éditions L’Âge d’Homme, coll. « Petite bibliothèque slave », 2003, 118 p. (ISBN 978-2-8251-1762-0)
  • La Petite Fille de l’hôtel Métropole, [« Malenʹkaïa devotchka iz Metropolia »], trad. de Macha Zonina et Jean-Pierre Thibaudat, Paris, Christian Bourgois Éditeur, 2009, 177 p. (ISBN 978-2-267-02013-7)
  • La Valise à malices, [« Tchemodan tchepukhi »], ill. de Luci Gutiérrez, trad. d’Emmanuelle Beulque, Paris, Éditions Sarbacane, 2011, 35 p. (ISBN 978-2-84865-452-2)
  • Les Nouveaux Robinsons, trad. de Macha Zonina et Aurore Touya, Paris, Christian Bourgois Éditeur, 2013, 184 p. (ISBN 978-2-267-02452-4)
  • Beatrice Picon-Vallin, “ Lettre de Moscou ”, in L'Annuel du théâtre, Saison 1981-1982, Paris, L'Aire théâtrale, 1982, pp. 163-165.

Récompenses[modifier | modifier le code]

  • Prix Pouchkine de la Fondation Alfred Toepfer (Allemagne), 1991
  • Prix du magazine littéraire Novy Mir, 1995
  • Prix Triomphe, pour l'ensemble de son œuvre, 2002
  • Prix d'État de la fédération de Russie, 2003.
  • Prix Bounine, 2008
  • Prix littéraire Nicolas Gogol de l'Union des écrivains de Saint-Pétersbourg, pour la nouvelle Une petite fille de Métropole («Маленькая девочка из Метрополя»), 2008
  • Prix World Fantasy en 2010, pour le recueil Il était une fois une femme qui voulait tuer l'enfant de sa voisine (There Once Lived a Woman Who Tried To Kill Her Neighbor's Baby: Scary Fairy Tales, «Жила-была женщина, которая пыталась убить ребёнка своей соседки: Страшные рассказы»)[5]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Béatrice Picon-Vallin “ Amère revanche des corps à l'Est ”, in Le Corps en jeu, études et témoignages réunis et présentés par O. Aslan, Paris, CNRS Éditions, Collection Arts du spectacle, série Spectacles, histoire, société, 1993, pp. 315-330, 8 ill.Extraits publiés dans le programme de Cinzano de L. PetrouchevskaÏa, mise en scène de Roman Kozak, Théâtre de Carouge, Genève, mars 2003.
  • Béatrice Picon-Vallin, “ Les spécificités de l'écriture théâtrale de L. Petrouchevskaïa ”, in Lyrisme et Féminité, textes recueillis par E. Beranger et G. Castro, Presses universitaires de Bordeaux, 1991, pp. 148-162.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Marie-Christine Autant-Mathieu, « Ljudmila Petruševskaja : dramaturge et la critique soviétique des années 70 et 80 », Cahiers du monde russe : Russie, Empire russe, Union soviétique, États indépendants, Persée, vol. 37, no 4,‎ , p. 467-478 (DOI 10.3406/cmr.1996.2474, lire en ligne)
  2. Victor de Sepausy, « Ludmila Petrouchevskaïa passe de l'écriture à la chanson », sur actualitte.com, (consulté le )
  3. Elissa Schappell, « Love Stories by Ludmilla Petrushevskaya », sur nytimes.com, (consulté le )
  4. Le Matricule des Anges, n° 006 de février-avril 1994, « La Nuit m’appartient - Ludmila Petrouchevskaïa », sur Le Matricule des Anges (consulté le )
  5. (en) « 2010 World Fantasy Award Winners & Nominees », sur eworldfantasy.org, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]