Lucile Schmid — Wikipédia

Lucile Schmid, née le , est une femme politique et essayiste française. Elle est conseillère régionale d'Île-de-France de 2004 à 2010.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Après l'obtention d'une licence de lettres, Lucile Schmid entre à l'Institut d'études politiques de Paris en 1982, puis intègre en 1986 l'École nationale d'administration dont elle sort en 1988.[réf. souhaitée]

Carrière administrative[modifier | modifier le code]

Après avoir travaillé à Alger en tant que conseillère économique à l'ambassade de France jusqu'en 1995, elle intègre le ministère de l'Économie puis devient conseillère du ministre de l’Emploi et de la Solidarité sur les sujets immigration, intégration et citoyenneté en 2000. Chef du service Institutions et Société au Centre d’analyse stratégique en 2003, elle devient, en 2006, chargée des ressources humaines à la direction générale du Trésor au ministère de l'Économie et des Finances.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Au Parti socialiste[modifier | modifier le code]

Lucile Schmid est devenue membre du Parti socialiste en 2000. Après l'élection présidentielle de 2002, elle participe à la fondation du Nouveau Parti socialiste avec Julien Dray, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, et Benoît Hamon. Elle siège au bureau national du Parti socialiste dès l'année 2003.

Elle est désignée en 2002 candidate du Parti socialiste aux élections législatives de 2002 ; elle est battue par André Santini dans la dixième circonscription des Hauts-de-Seine.

Aux élections régionales de 2004, le Parti socialiste emporte la présidence de 21 régions dont l'Île-de-France. Lucile Schmid devient conseillère régionale et se voit confier la délégation à la lutte contre les discriminations et à l’intégration.

Elle devient la responsable nationale à la Ville du parti à partir de 2005.

En 2006, elle est de nouveau désignée, par les militants socialistes de la dixième circonscription des Hauts-de-Seine, candidate aux élections législatives de juin 2007. Elle est battue au second tour par André Santini, en enregistrant néanmoins un score en nette hausse par rapport à 2002. Un recours déposé contre ce résultat concernant notamment les conditions d'utilisation des machines à voter est rejeté par le Conseil constitutionnel le [1].

Au congrès du Parti socialiste à Reims, du 14 au , elle est signataire de la contribution présentée par Martine Aubry et intitulée « Une vision pour espérer, une volonté pour réformer ».

En , elle est nommée vice-présidente du think tank du PS. Elle veut créer une vingtaine de task forces pour y associer experts, élus et militants. La même année, elle est écartée de la liste socialiste pour les élections régionales de 2010. Le , elle annonce sa démission du laboratoire[2] en déplorant le « jeu des motions », « les rivalités de clans »[3] et que le PS ne soit « pas un lieu organisé pour offrir un débouché politique aux idées qui restent en cage. » Elle affirme dans un premier temps ne pas vouloir quitter le PS[4] mais décide finalement de rejoindre le mouvement Europe Écologie[5].

À Europe Écologie Les Verts[modifier | modifier le code]

Après avoir rejoint le parti écologiste, Lucile Schmid participe à la campagne des régionales de 2010, en particulier dans les Hauts-de-Seine où elle habite, mais sans être candidate. Elle s'engage dans la construction d'Europe Écologie Les Verts (EELV).

Elle figure parmi les membres du collège fondateur de la Fondation de l'écologie politique aux côtés, entre autres, de Jean-Paul Besset et d'Alain Lipietz[6]. Elle est désignée, en , vice-présidente de cette fondation.

Lors des élections cantonales de 2011, candidate EELV dans le canton d'Issy-les-Moulineaux-Est, elle obtient 15,13 % des voix au premier tour. Au second tour, elle appelle à voter pour le candidat du parti socialiste.

Entrée dans la direction du parti, elle est nommée corédactrice du projet pour la présidentielle de 2012. Après le congrès d'Europe Écologie Les Verts de , où elle mène bataille au sein du courant « La Motion participative », elle entre pour trois ans au bureau exécutif où elle est chargée du suivi du dossier sur les négociations climatiques.

Elle quitte EELV à la fin de l'année 2016 après avoir été exclue, par le parti, du conseil de surveillance de la Fondation de l'écologie politique dont elle était devenue la présidente seulement quelques mois auparavant.[réf. souhaitée]

À Génération écologie[modifier | modifier le code]

Lucile Schmid rejoint Génération écologie en 2018, après l'arrivée de Delphine Batho à la tête du parti.

Elle est candidate aux élections européennes du , en quatrième position sur la liste Urgence Écologie[7] menée par Dominique Bourg et soutenue par Génération écologie, le Mouvement des progressistes, le Mouvement écologiste indépendant et l'Union des démocrates et des écologistes.

Responsabilités, activités, fonctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]