Louis Seigner — Wikipédia

Louis Seigner
Naissance
Saint-Chef, Isère, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 87 ans)
5e arrondissement de Paris, France
Profession Acteur

Louis Seigner, né le à Arcisse, hameau de la commune de Saint-Chef dans l'Isère, et mort le dans le 5e arrondissement de Paris, est un acteur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Les parents de Louis étaient épiciers dans la petite commune de Saint-Chef, située au nord de Bourgoin-Jallieu dans le département de l'Isère.

Le village de Saint-Chef à l'époque de la naissance de Louis Seigner.

Passionné dès l'enfance pour le cinéma muet et le théâtre ambulant Grégoire, Louis Seigner, bien qu'il souhaitât devenir chanteur, se forme au conservatoire à Lyon[1], débute dans son premier rôle à dix-sept ans et monte rapidement à Paris pour suivre les cours du Conservatoire national supérieur d'art dramatique, puis les cours de Firmin Gémier et entrer au théâtre de l'Odéon.

C'est au Conservatoire qu'il rencontre sa future femme Marie Cazeaux (1903-1991). Ils ont trois enfants Françoise (1928-2008) devenue comédienne, Anne-Marie (1934-1993) devenue journaliste et Jean-Louis (1941-2020) devenu photographe. Ce dernier lui a donné trois petites-filles, Marie-Amélie Seigner, Mathilde Seigner et Emmanuelle Seigner, épouse du cinéaste Roman Polanski. Il est donc le bisaïeul de l'actrice Morgane Polanski.

En 1930, il crée avec Jean Nohain et Claude Dauphin la Compagnie théâtrale radiophonique, avec laquelle il interprète des dramatiques sur les ondes. Il est engagé en 1939 à la Comédie-Française par l'écrivain Édouard Bourdet, qui en est alors l'administrateur général[2]. Il en devient sociétaire en 1943.

Durant sa carrière, il tourne dans plus de 150 films et incarne plus de 200 rôles au théâtre, interprétant notamment plus de 1 500 fois Le Bourgeois gentilhomme. Il détiendrait aussi le record de représentations pour le malade imaginaire et Tartuffe[1]. Au cinéma, il incarne très souvent les notables ou les hommes d'affaires.

Il fut professeur au Conservatoire et doyen de la Comédie-Française.

Plaque 12 rue Pierre-et-Marie-Curie (Paris).

En 1965, le général de Gaulle eut recours à ses services pour travailler sa « bonhomie »[3].

Sa soirée d'adieux à la Comédie Française eut lieu le 25 avril 1974, après un demi-siècle de carrière dans les théâtres nationaux, mais il revint en 1980 pour un rôle dans Lorenzaccio[1].

Il meurt le dans son appartement parisien au 12 rue Pierre-et-Marie-Curie, lors d'un incendie apparemment provoqué par une pipe mal éteinte[4],[5]. Son épouse, sauvée par sa fille Françoise, meurt en octobre de la même année.

Il est inhumé au cimetière parisien d'Ivry (7e division)[6].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Avant la Comédie-Française[modifier | modifier le code]

Comédie-Française[modifier | modifier le code]

Paulette Frantz, Louis Seigner et Claude Borelli dans La Bête, en 1939.


Hors Comédie-Française[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c "Louis Seigner sur scène"
  2. Luc Antonini, Les Seigner : une famille de spectacle, dans Généalogie Magazine no 300, février 2010
  3. Le 5/7 de France Inter du 20 avril 2017
  4. UN MAITRE PATELIN, L'Humanité, 21 janvier 1991
  5. Sa pipe dont il disait souvent que c'était sa meilleure amie."Louis Seigner sur scène"
  6. Cimetières de France et d'ailleurs
  7. « Le Matin », sur Gallica, (consulté le )
  8. « Le malade imaginaire, acte 1, scène 1 Molière », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Françoise Seigner, Louis Seigner. Une biographie affective, éd. du Rocher, Monaco ; Paris, 310 pages. (ISBN 978-2-268-06411-6)
    Biographie par sa fille.
  • Michel Bayert, Louis Seigner sur scène, éd. SIDES ; Antony, 75 pages. (ISBN 978-2-868-61078-2)

Liens externes[modifier | modifier le code]