Lors irakiens — Wikipédia

Les Lors irakiens (Arabe: الوار العراق, Lori: لوره یل عیراق) également appelés Lors en Irak se réfèrent à des Iraniens qui vivent en Irak[1]. Les Lors irakiens sont un groupe de Lors de Faili situé principalement à Bagdad[2], à Wassit[3] et à la Province de Diyala d'Irak autour de Mandali, Khaneqin[4] et à travers la frontière iranienne[5],[6]. Soane (1926), a mentionner la présence des Lors Faili dans les bazars de Kirkouk[7]. En 1920, les Lors étaient 4,3% de la ville de Nasiriyah, dans le sud de l'Irak[8]. Freya Stark (1932 et 1934) a fait référence à la résidence lori en Irak et a mentionné les Lors irakiens comme les plus beaux habitants de Bagdad[9],[10].

Données démographiques[modifier | modifier le code]

Le nombre exact de Lors irakiens est inconnu, en raison de l'absence de données de recensement récentes et étendues, mais certaines sources ont évalué leur population de 80 000[11],[12] à150 000[13],[14] personnes.

Langues[modifier | modifier le code]

Les Lors irakiens parlent Feyli, une langue qui appartient à la langue lori [15],[16]. Schmidt (1989), a cité le dialecte lori de Baghdadi comme une langue iranienne parlée en Irak[17].

Histoire contemporaine[modifier | modifier le code]

En Irak, surtout pendant le régime Baath, la situation politique a été désastreuse et tragique envers les Lors[11]. Depuis 1975, les facteurs politiques ont entraîné la migration massive de la plupart des Lors irakiens vers l'Iran, où ils partagent un plus grand degré d'affinité ethnique et religieuse avec la population nationale. L'existence des Lors en Irak n'a jamais été marginale. Au contraire, ils ont participé à toutes les activités politiques, sociales, culturelles et économiques[18],[19].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. H.H.Smith, 1971, Area handbook for Iraq, Foreign Area Studies, American University. page;63
  2. F.J.Darah, 2013, Failis: the Curse of Compound Identity and Scars of Collective Memory, in : Minorities in Iraq. Memory, identity and challenges, edited by Sa’ad Salloum, Masarat for cultural and Media development, Bagdad-Beyrouth, 2013, (in French, Arabic and English languages). pages;112-126
  3. http://www.ncciraq.org/images/infobygov/NCCI_Wassit_Governorate_Profile.pdf
  4. Leezenberg, Michiel. 1993. Gorani Influence on Central Kurdish: Substratum or Prestige Borrowing? [Internet] http://www.cogsci.ed.ac.uk [Accessed 15 Feb. 1999]
  5. H. Field, Contributions to the Anthropology of Iran, Chicago, 1939.
  6. G. R. Fazel, ‘Lur’, in Muslim Peoples: A World Ethnographic Survey, ed. R. V. Weekes (Westport, 1984), p. 446–447; S. Amanollahi, Qom-e Lor (Tehran, 1991), p. 8
  7. E.B. Soane, To Mesopotamia and Kurdistan in disguise, with historical Notices of the Kurdish Tribes and the Chaldeans of Kurdistan, (London: John Murray, 1926) (II), 120-124
  8. Field Museum of Natural History, 1940, p. 258.
  9. F.Stark, 1934, The Valleys of the Assassins: and Other Persian Travels, Modern library
  10. F. Stark, 1932, Baghdad Sketches (Travel), Marlboro Press
  11. a et b Erik John Anonby (2003). Update on Luri: How many languages?. Journal of the Royal Asiatic Society (Third Series), 13, p. 171-197. doi:10.1017/S1356186303003067.
  12. « Luri of Iraq »
  13. « Luri », PeopleGroups.org (consulté le )
  14. (en) United Nations High Commissioner for Refugees, « Refworld - World Directory of Minorities and Indigenous Peoples - Iraq : Kurds »
  15. (en) « Ethnologue 14 report for Iraq » [archive du ]
  16. PeopleGroups.org, « PeopleGroups.org - Laki of Iraq »
  17. Schmitt, Rüdiger (ed.) (1989). Compendium Linguarum Iranicarum (in German). Wiesbaden: Reichert. (ISBN 3-88226-413-6)
  18. David McDowall, A modern history of the Kurds, I.B.Tauris, , 3e éd., 515 p. (ISBN 978-1-85043-416-0, lire en ligne), p. 329
  19. Minority Rights Group International, World Directory of Minorities and Indigenous Peoples - Iraq : Kurds, October 2014, available at: http://www.refworld.org/docid/49749d09c.html [accessed 25 February 2017]

Voir aussi[modifier | modifier le code]