Loi 17 du football — Wikipédia

Coup de pied de coin.

La loi 17 du football intitulée corner fait partie des lois du jeu régissant le football, maintenues par l'International Football Association Board (IFAB). Le « corner » (de l'anglais corner kick, prononcé cornère en français), aussi appelé coup de pied de coin (en Belgique coup de coin)[1]. C'est l’une des manières de reprendre le jeu.

Introduction[modifier | modifier le code]

Un corner (coup de pied de coin) est accordé quand le ballon, touché en dernier par un joueur de l’équipe défendante, a entièrement franchi la ligne de but, à terre ou en l’air, sans qu’un but ait été marqué.

Un but peut être marqué directement sur corner, mais uniquement contre l’équipe adverse ; si le ballon pénètre directement dans le but de l’exécutant, un corner sera accordé à l’adversaire.

Procédure[modifier | modifier le code]

Joueur bottant un corner.
  • Le ballon doit être positionné dans la surface de coin la plus proche de l’endroit où le ballon a franchi la ligne de but.
  • Le ballon doit être immobile et doit être botté par un joueur de l’équipe qui attaque.
  • Le ballon est en jeu lorsqu’il a été botté et a clairement bougé, même s’il n’est pas sorti de la surface de coin.
  • Le drapeau de coin ne peut être enlevé.
  • Les adversaires doivent se tenir au moins à 9,15 m de la surface de coin jusqu’à ce que le ballon soit en jeu.

Infractions et sanctions[modifier | modifier le code]

Si, une fois que le ballon est en jeu, l’exécutant retouche le ballon avant que celui-ci ait été touché par un autre joueur, un coup franc indirect est accordé. Et si l’exécutant commet une main :

  • un coup franc direct est accordé ;
  • un penalty est accordé si l’infraction s’est produite à l’intérieur de la surface de réparation de l’exécutant, sauf si celui-ci était le gardien de but auquel cas un coup franc indirect est accordé

Si un joueur effectuant correctement un corner botte intentionnellement – mais pas de manière imprudente, inconsidérée ou violente – le ballon contre un adversaire afin de pouvoir ensuite le rejouer, l’arbitre doit permettre au jeu de se poursuivre.

Pour toute autre infraction, le corner doit être rejoué.

Article connexe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Chasser ou apprivoiser les belgicismes ? », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]