Littérature tatare — Wikipédia

Couverture d'une œuvre tatare

La littérature tatare (Tatars de la Volga), en langue tatar et/ou au Tatarstan, a une ancienne tradition historique. Elle débute, pour les œuvres qui nous sont parvenues, au XIVe et XVe siècles. Elle se développe au début du XIXe siècle et est alors marquée par une influence mystique et soufie[1].

Dans la deuxième partie du XIXe siècle, un mouvement rationaliste apparaît et affirme sa volonté de faire le lien avec la culture et la science européenne. Le poète tatar Ğabdulla Tuqay (1886-1913) est alors un des promoteurs d'un idéal populaire et démocratique. Lui succède, après la Révolution d'Octobre, une période marquée par l'engagement révolutionnaire des écrivains[1].

La littérature populaire a une place importante. Les deux formes traditionnelles sont les chansons et les baïti. Les thèmes de la pauvreté, de la dureté de la vie, des amours malheureux prédominent dans les premières. Les baïti sont plutôt des descriptions lyriques de la nature[1].

Auteurs tatars[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (ru) « Татарская литература » [« Littérature tatare »], Литературная энциклопедия (Encyclopédie littéraire), sur feb-web.ru,‎ (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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