Lignage Serroelofs — Wikipédia

Lignage Serroelofs
Image illustrative de l’article Lignage Serroelofs
Armes de la famille.

Blasonnement de gueules plain qui est Bruxelles, à 9 billettes d'argent, ordonnées 4, 3 et 2
Lignées Lignages de Bruxelles
Allégeance alt Ville de Bruxelles

Le Lignage Serroelofs, Ser Roelofs ou t’Serroelofs est l'un des sept Lignages de Bruxelles.

Armes[modifier | modifier le code]

Ce lignage portait de gueules plain qui est Bruxelles, à 9 billettes d'argent, ordonnées 4, 3 et 2. Cimier : un buste chaperonné. Supports : deux pucelles les cheveux épars, enveloppées de longs manteaux[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

La famille-mère de ce Lignage bruxellois[2] n’a pas pu être déterminée avec certitude et souvent - mais à tort selon l'érudit H.-C. van Parys[3] - la famille de Mol est présentée comme famille-mère simplement parce que Roelof de Mol était échevin déjà en 1273.

En 1376, trente-neuf personnes étaient inscrites au t’Serroelofs. Ces personnes appartenaient à vingt-et-une familles qui sont t’Serclaes (avec six personnes de ce nom inscrites au Lignage), de Loeze, Tuninc dit Tuyn, Wassart (trois personnes), de Coninc, de Mol (trois personnes), van der Kelen, van Huldenberghe (trois personnes), Hertewijck (trois personnes), Mettenschachte (trois personnes), Colay (trois personnes), Cassart, de Hertoghe, de Hondeloze, van den Hove, van Brabant (deux personnes), de Buys, van der Plast, Halfhuys, van den Stalle, et van de Wuwere[4].

Les registres du Lignage Serroelofs, de 1376 à 1413 environ et de 1480 à 1794, ont fait l’objet d’une publication scientifique[5].

Le Manuscrit de Roovere, transcrit et publié[6], contient les ascendances lignagères des personnes admises au t’Serroelofs lors des derniers siècles avant la disparition de cette institution bruxelloise. Par ailleurs, l'ouvrage de Désiré van der Meulen sur les Lignages de Bruxelles[7] tel que synthétisé dans la Liste et armorial des personnes admises aux Lignages de Bruxelles mentionne aussi ces Lignagers.

La Porte d'Anderlecht en 1612

Enfin, notons que la Porte d'Anderlecht fut défendue par le Lignage t’Serroelofs, auquel s’adjoint en 1422 la nation de Saint-Christophe.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Louis Hymans, Bruxelles à travers les âges, Bruylant-Christophe, 1882-1884, p. 126.
  2. Roel Jacobs, Lignages de Bruxelles, Coudenberg, t’Serroelofs, lignage, Sleeus, lignage, Steenweghs, lignage, Serhuygs, lignage, Sweerts, lignage, Rodenbeke, lignage, dans : Dictionnaire d’Histoire de Bruxelles, sous la direction de Serge Jaumain, Bruxelles, 2013, sub verbis.
  3. Henry-Charles van Parys, Note sur les Lignages de Bruxelles en 1376, Brabantica, tome VII, 2e partie, Bruxelles, Genealogicum Belgicum, 1968, pp. 768 à 781.
  4. Henry-Charles van Parys (Dir.), Généalogie des familles inscrites au lignage t’Serroelofs en 1376 d'après les travaux de J.B. Houwaert et les sources originales, Brabantica, tomes VII et VIII, 2ème partie, Bruxelles, Genealogicum Belgicum, 1957, pp. 782 à 968.
  5. Monique Marchal-Verdoodt, Les registres du Lignage Serroelofs, ouvrage publié par l’Association Royale des Descendants des Lignages de Bruxelles, en 2002, comme numéro hors-série du Bulletin des Lignages de Bruxelles.
  6. Paternostre de La Mairieu, Le Manuscrit de Roovere conservé au Fonds Général du Cabinet des Manuscrits de la Bibliothèque Royale de Belgique, Recueils X et XI des Tablettes du Brabant, 1981 et 1982, pp. 345 à 386 pour le t'Serroelofs.
  7. Désiré van der Meulen, Liste des personnes et des familles admises aux lignages de Bruxelles depuis le XIVe siècle jusqu'en 1792. Avec une introduction sur l'histoire des lignages, Anvers, 1869.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]