Libertarianisme — Wikipédia

Le drapeau de Gadsden, symbole des libertariens. Le slogan « Don't tread on me » signifie « Ne me marche(z) pas dessus ». Le serpent à sonnette est un animal inoffensif tant qu'il n'est pas agressé.
Javier Milei, président de la Nation argentine et chef du Parti libertarien argentin.
Manifestation du Tea Party, un mouvement libertarien américain, en septembre 2009 à Washington.

Le libertarianisme, aussi appelé libertarisme, est une philosophie politique développée aux États-Unis, qui conjugue un libéralisme économique, s'exerçant dans le cadre d'un capitalisme dérégulé, et un État minimal (minarchisme) ou une absence d'État (anarcho-capitalisme), dans le but de parvenir à une société qui respecte au maximum la liberté individuelle[1] et plus particulièrement la propriété privée[2]. Il apparaît réellement dans le champ politique avec la création du Parti libertarien dans les années 1970 à la suite des publications de Robert Nozick qui prônent alors l'adoption du minarchisme en remplacement de l'anarcho-capitalisme originel du mouvement.

Le libertarianisme repose sur l'émancipation qui s'oppose à l'assujettissement, d'où découlent une philosophie et une organisation de la vie en société permettant à chaque individu de jouir d'un maximum de liberté. Les libertariens cherchent à maximiser l'autonomie et la liberté politique, et à minimiser l'empiétement de l'État sur les violations des libertés individuelles, mettant l'accent sur l'état de droit, le pluralisme, le cosmopolitisme, la coopération, les droits civils et politiques, la liberté d'expression, la liberté de circulation et l'individualisme[3]. Les libertariens rejettent l'autoritarisme, l'Étatisme, la guerre, le militarisme et le nationalisme, mais certains libertariens divergent sur la portée de leur opposition à l'économie et au pouvoir existants des systèmes politiques. Diverses écoles de pensée libertariennes offrent une gamme de points de vue concernant les fonctions légitimes de l'État et du pouvoir privé. Différentes catégorisations ont été utilisées pour distinguer diverses formes de libertarianisme[4].

La liberté est conçue par le libertarianisme comme une valeur fondamentale des rapports sociaux, des échanges économiques, du système politique. Issue du libéralisme, elle prône la liberté individuelle[5] en tant que droit naturel au sein d'un système de propriété et de marché universel. Les libertariens se fondent aussi sur l'axiome de non-agression[6] qui affirme que les rapports inhérents à l'individu, sa liberté ou sa propriété découlent de la liberté consentie, conformément au droit naturel. De fait, ses partisans, les libertariens, s'opposent à l'étatisme en tant que système fondé sur la coercition, au profit d'une coopération libre et volontaire entre individus. Robert Nozick, Milton Friedman et Murray Rothbard font partie des principaux auteurs nourrissant cette philosophie politique. En 2023, le libertarien Javier Milei, élu président de l'Argentine, se présente comme le « premier président libertarien de l'Histoire »[7]. En philosophie, de manière plus marginale, il existe également un courant de gauche du libertarisme[8].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le mot « libertarien » est l'adaptation en français de l'anglais « libertarian », lui-même traduction anglaise du français « libertaire »[note 1].

La francisation du terme en « libertarien » apparait pour la première fois, en 1978, sous la plume de l'économiste Henri Lepage. Ce dernier voulant distinguer nominativement son courant de pensée du socialisme libertaire[11], un courant de l'anarchisme et n'a pas voulu risquer l'amalgame avec les libertaires, et a donc préféré utiliser « libertarien »[12]. Les libertarian francophones du Québec ont repris le terme « libertarien », phonétiquement proche de l'américain libertarian.

En France, certains libertariens considèrent l'usage du terme comme un anglicisme et une erreur , puisque dans ce pays, le terme « libéral » ne prête pas à confusion, même s'il a pris un sens plus large. Selon eux, ceux qui s'en réclament défendent bien le libre-échange et la libre entreprise, et ceux qui s'y opposent le font sur cette base. Ils relèvent notamment la tradition de libéraux comme Frédéric Bastiat dont ils se réclament. Ils préfèrent donc se dire tout simplement libéraux.[réf. souhaitée]

Aux États-Unis[modifier | modifier le code]

Ce néologisme a été inventé afin de distinguer les libertariens des libéraux, lesquels sont estimés à gauche de l'échiquier politique des États-Unis, le libertarianism se faisant quant à lui le promoteur d'un marché sans entrave au nom de la liberté individuelle.

Le mot liberal aux États-Unis en étant venu à désigner les progressistes favorables à l'intervention de l'État dans l'économie, des libéraux américains ont repris à leur compte le mot libertarian qui, aux États-Unis, n'avait pas la même connotation que libertaire en France.

En anglais on utilise le mot libertarianism pour se référer tantôt au libertarianisme, tantôt à l'anarchisme. Et on distingue les deux en parlant de right-wing libertarianism et left-wing libertarianism. Le right-wing libertarianism est opposé au libertarianisme de gauche, qui y combine au libertarianism une approche égalitaire des ressources naturelles[13].

Le libertarianisme de droite est cependant le courant principal aux États-Unis[14], le libertarianisme de droite y est devenu le référent le plus courant du libertarianisme depuis la fin du 20e siècle.

Cependant historiquement et ailleurs[15],[16],[17],[18],[19],[20] le terme libertarianisme continue à être largement utilisé pour désigner des formes anti-étatiques de socialisme telles que l'anarchisme[21],[22],[23],[24] et plus généralement communisme libertaire/marxisme libertaire et socialisme libertaire[15],[25]. À l'époque de Murray Rothbard, qui a popularisé le terme libertarien aux États-Unis dans les années 1960, les mouvements anarcho-capitalistes ont commencé à se qualifier de libertariens, ce qui a entraîné l'apparition du terme libertariens de droite pour les distinguer[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le libertarianisme s'est développé aux États-Unis au milieu du XXe siècle à partir des œuvres d'écrivains libéraux européens tels que John Locke, Friedrich Hayek et Ludwig von Mises et constitue la conception la plus populaire du libertarianisme aux États-Unis aujourd'hui[26],[27]. Il est communément appelé une continuation ou une radicalisation du libéralisme classique[28],[29]. Les plus importants de ces premiers philosophes libertariens lseront Murray Rothbard et son anarcho-capitalisme et Robert Nozick qui développera le minarchisme[30],[31],[32].

Photo de Ayn Rand en 1943
Ayn Rand en 1943

Précurseurs[modifier | modifier le code]

Dans le domaine politique, le libertarianisme s'inspire notamment d'auteurs du XIXe siècle comme Wilhelm von Humboldt (Essai sur les limites de l'action de l'État), Herbert Spencer [réf. souhaitée], Lysander Spooner [réf. souhaitée] et Gustave de Molinari[33].

Dans le domaine économique, il s'inspire notamment d'idées exprimées au XVIIIe siècle par les physiocrates, notamment Vincent de Gournay et Turgot, et développées entre autres par Condillac (Le commerce et le gouvernement considérés relativement l'un l'autre) et Jean-Baptiste Say dans son Traité d’économie politique.

Il s'inspire également d'idées développées par l'école autrichienne d’économie, dont les auteurs principaux sont Carl Menger, Ludwig von Mises, Friedrich Hayek, et Murray Rothbard.

Selon David Boaz, en 1943, trois femmes « ont publié des livres dont on pourrait dire qu'elles ont donné naissance au mouvement libertarien moderne »[34]. Le Dieu de la machine de Isabel Paterson, La Découverte de la liberté de Rose Wilder Lane et Ayn Rand 's The Fountainhead promouvaient chacun l'individualisme et le capitalisme. Aucune des trois n'a utilisé le terme libertarisme pour décrire ses convictions et Rand a spécifiquement rejeté cette étiquette, critiquant le mouvement libertaire américain naissant en le qualifiant de « hippies de droite »[35]. Rand a accusé les libertariens de plagier des idées liées à sa propre philosophie de l'objectivisme et d'en attaquer pourtant vicieusement d'autres aspects[35].

Différentes personnalités ont aujourd'hui ce même rapport au libertarianisme comme Jimmy Wales, cofondateur de Wikipédia, qui refuse l'étiquette de libertarien et se réclame objectiviste selon la conception d'Ayn Rand[36]

Robert Nozick, développa le minarchisme

Genèse[modifier | modifier le code]

En 1971, un petit groupe dirigé par David Nolan forma le Parti Libertaire[37], qui présente un candidat à la présidentielle chaque année d'élection depuis 1972. D'autres organisations libertaires, telles que le Centre d'études libertaires et le Cato Institute, ont également été créées dans les années 1970[38]. Le philosophe John Hospers, membre ponctuel du cercle restreint de Rand, a proposé un principe de non-initiation de la force pour unir les deux groupes, mais cette déclaration est devenue plus tard un « engagement » obligatoire pour les candidats du Parti Libertaire et Hospers est devenu son premier candidat à la présidentielle en 1972[39].

En 1974 le libertarianisme moderne a acquis une reconnaissance significative dans le monde universitaire avec la publication de Anarchie, État et utopie, de Robert Nozick qui critiquait la Théorie de la justice de John Rawls[40].

Au début du XXe siècle, le parti libéral britannique, au pouvoir, pratiquait des politiques de plus en plus étatistes. L'évolution se poursuivit dans les années 1920, au cours desquelles l'économiste John Maynard Keynes redéfinit un nouveau libéralisme. Dans les années 1950, à la suite de la répression politique opérée par le maccarthysme, les socialistes américains, dans la tradition de la social-démocratie, se sont massivement affirmés « liberals », reprenant la tradition keynésienne[41].

Diagramme de Nolan.

David Nolan, fondateur du parti libertarien américain, a créé un diagramme pour démontrer sa doctrine, diagramme largement critiqué par les non-libertariens[réf. nécessaire] parce qu'il ne montre, selon eux, que les thèmes que défendent les libertariens (libéralisme économique et libertés individuelles au sens libéral), sans prendre en compte les idées défendues par les autres courants politiques.

Libertarianisme moderne[modifier | modifier le code]

Dans une interview accordée au magazine Reason en 1975, le gouverneur de Californie Ronald Reagan a fait appel aux libertariens lorsqu'il a déclaré : « croire que le cœur et l'âme mêmes du conservatisme sont le libertarianisme »[42]. Le républicain libertarien Ron Paul a ainsi soutenu la Campagne présidentielle de Reagan en 1980, étant même l'un des premiers élus du pays à soutenir sa campagne[43] et a activement fait campagne pour Reagan en 1976 et 1980[44]. Cependant, Paul a rapidement été déçu par la politique de l'administration Reagan après l'élection de Reagan en 1980 et s'est rappelé plus tard avoir été le seul républicain à voter contre les propositions budgétaires de Reagan en 1981[45],[46]. Dans les années 1980, des libertaires tels que Paul et Rothbard[47],[48] ont critiqué le président Reagan, Reaganomics et les politiques de l'administration Reagan pour, entre autres raisons, avoir transformé l'important déficit commercial des États-Unis en dette et car les États-Unis étaient devenue une nation débitrice pour la première fois depuis la Première Guerre mondiale sous l'administration Reagan[49],[50]. Rothbard a soutenu que la présidence de Reagan a été « un désastre pour le libertarisme aux États-Unis »[51] et Paul a décrit Reagan lui-même comme « un échec dramatique »[44].

Aujourd'hui des milliardaires comme Elon Musk, PDG de Tesla et SpaceX[52] ou Jeff Bezos, fondateur et PDG d'Amazon[53] se réclament du libertarianisme.

En France[modifier | modifier le code]

En France, il existe depuis 1991 une association du nom d'ADEL (Association des étudiants libéraux, puis Association des libertariens), qui représente la tendance anarcho-capitaliste[54][source insuffisante].

Les associations politiques Liberté Chérie[réf. nécessaire] et Alternative libérale, ainsi que le parti politique Parti libéral démocrate[réf. nécessaire] diffusent des analyses libertariennes ou proches du libertarianisme (minarchisme). Ils se distinguent du libéralisme économique traditionnel par leur promotion d'un « libéralisme grand angle » ou « libéralisme authentique ». Ils restent néanmoins des libéraux classiques, au sens où ils considèrent l'État comme un mal nécessaire : disant « Autant d’État que nécessaire, aussi peu que possible », le parti ne prétend pas supprimer l'État mais le réformer. Certaines propositions d'intervention dans le domaine de l'éducation (le chèque éducation) font des partisans d'Alternative libérale des libéraux classiques dans l'ensemble, les libertariens constituant une minorité[réf. nécessaire].

Le a été constitué le premier mouvement politique français à vocation électorale se réclamant officiellement des thèses libertariennes : le Mouvement des libertariens. Il participe à sa première élection lors de l'élection législative partielle du dans la 3e circonscription de Lot-et-GaronneStéphane Geyres (président du mouvement à cette époque) rassembla 56 voix, soit 0,17 % des suffrages exprimés[55]. Ce mouvement est relancé en avril 2017 sous le nom « Parti libertarien »[56], nom qu'il porte toujours, après brièvement s'être nommé « Parti Libéral »[57].

D'autres personnalités sont qualifiées de libertarien comme l'homme politique Alain Madelin[58] ou Gaspard Koenig, auteur, fondateur du groupe de réflexion Génération Libre, est parfois qualifié par la presse de libertarien[59],[60], mais lui-même exprime ses différends avec les libertariens français, que ce soit sur le revenu universel[61], ou la place de l'État, Koenig étant pour son maintien[62].

Principes philosophiques[modifier | modifier le code]

Le libertarisme échappe à un positionnement politique classique de par ses thèses qui le situent à la fois à gauche au plan sociétal et des libertés individuelles : liberté d'expression, liberté de circulation, liberté sexuelle, légalisation des stupéfiants, justice réhabilitative... Et à droite au plan des libertés économiques et de la sécurité : respect de la propriété privée, libre-échange, importance de la police, diminution drastique de la fiscalité...

Économiques[modifier | modifier le code]

Tout bien est susceptible d'être prêté ou transmis par acquisition conventionnelle (vente, échange, troc ou donation), pour cause de décès (testament) ou par prescription acquisitive. L'extra-commercialité, la res communis, la collectivité et les restrictions dans l’intérêt public (telles la servitude publique, l’expropriation pour cause d'utilité publique, la nationalisation) ne sont pas reconnues. L’occupation originaire désigne tout bien sans maître, toute res nullius ou terra nullius (y compris d’une ressource naturelle), qui n’a pas encore de propriétaire ou dont le propriétaire a fait déréliction, peuvent faire l’objet d’une acquisition originaire par simple prise de possession. Par conséquent, des biens-fonds dans l’usage commun par nature (régions impropres à la culture, eaux publiques) sont susceptibles d’occupation. La réparation, en cas de violation du droit de propriété, restitution du bien ou dédommagement (dommages-intérêts).

Sociétaux[modifier | modifier le code]

Pour les libertariens, l’État détient la fonction régalienne de justice et de protection des individus contre les crimes et délits. Un État minimal doit avoir pour fonction d’assurer la sécurité de ses ressortissants. C'est la théorie défendue par Nozick et Rand.[63] Le libertarianisme repose sur l’idée que chaque être humain possède des libertés et droits fondamentaux. Le libertarianisme veut limiter les obligations sociales imposées par le politique au profit du libre choix de chaque individu. La libre circulation de soi, d'aller et venir est autorisée au même titre que la libre disposition de soi, tant que cela est consenti. Toute personne est pleinement propriétaire d’elle-même. L'avortement, l'euthanasie, la prostitution, la procréation médicalement assistée et la gestation pour autrui est autorisée tant que cela est clairement consenti.

Le libertarianisme repose sur l'émancipation qui s'oppose à l'assujettissement, d'où découlent une philosophie et une organisation de la vie en société permettant à chaque individu de jouir d'un maximum de liberté. Pour les libertariens, la dichotomie entre « libéralisme économique » et « libéralisme politique » est artificielle, elle permet de définir plus précisément ce qu’est la liberté appliquée à des domaines différents[64]. Au sens large, le libertarianisme prône une société fondée sur la liberté d'expression des individus dans le respect du droit et de la justice, du pluralisme et du libre-échange des idées. La satisfaction et l'expression libre de l'intérêt de chacun permettent une société qui valorise les meilleures adaptations. Elle doit joindre, d'une part, dans le domaine économique, l'initiative privée, la libre concurrence et son corollaire l'économie de marché, et d'autre part, dans le domaine politique, des pouvoirs institutionnels minimalistes et des contre-pouvoirs démocratiques égaux. Elle valorise ainsi le mérite comme fondement de la hiérarchie. Tout cela s'articule avec un État de droit où sont respectées les minorités jusqu'à la plus petite, l'État n'étant que le garant de cette liberté et de ce respect et devant rendre des comptes de son action. Ainsi, cela implique le respect du pluralisme et une adaptation aux évolutions sociétales[65].

Enfin, plusieurs penseurs libertariens reconnaissent à l’État de nombreuses fonctions telles que la protection de l’environnement, la construction des réseaux de communication, l'enseignement. En effet, ils considèrent que la fourniture de ces biens et services collectifs ne pourrait pas être créée qualitativement sur le marché sans la puissance publique. Dans cette famille, assez proche du libéralisme classique, on trouve notamment Hayek, Buchanan et Milton Friedman[63].

Courants idéologiques[modifier | modifier le code]

Il existe au sein de la mouvance libertarienne plusieurs tendances. Tous s'accordent sur le principe fondamental de souveraineté individuelle.

Minarchisme[modifier | modifier le code]

Le minarchisme s'apparente au libéralisme classique. Il considère que les pouvoirs de l'État devraient être strictement limités à la défense des libertés individuelles[66],[67].

Géolibertarianisme[modifier | modifier le code]

Le géolibertarianisme, inspiré du georgisme, veut un impôt foncier unique basé sur l'utilisation de la terre[68],[69].

Libertarisme de gauche[modifier | modifier le code]

Le libertarisme de gauche associe liberté individuelle et gestion égalitaire des ressources naturelles[70].

Anarchisme[modifier | modifier le code]

L'anarcho-capitalisme remet en cause la notion même d'État, pense que les structures étatiques ne devraient pas exister et que les marchés économiques devraient être totalement libres, tout en préservant un droit absolu de chaque individu à la propriété privée[71].

Paléo-libertarianisme et libertarianisme conservateur[modifier | modifier le code]

Le paléo-libertarianisme est anarcho-capitaliste économiquement, mais socialement conservateur. Il est proche du libertarianisme conservateur, aussi appelé « libertarianisme de droite ».

Autres courants[modifier | modifier le code]

Le libertarianisme chrétien (en) est opposé sur certains points au christianisme libertarien (en)[réf. nécessaire]. Le libertarianisme islamique est l'équivalent du christianisme libertarien dans les pays musulmans[72][source insuffisante].

Le féminisme libertarien est représenté par Ayn Rand et Suzanne La Follette[73][source insuffisante].

Le libertarisme vert (en) est une forme de libertarianisme dans laquelle le libre marché produit des résultats bénéfiques (ou inoffensifs) pour l’environnement[réf. nécessaire].

Sociétés libertariennes[modifier | modifier le code]

Il y a eu au cours de l'histoire quelques projets de mise en pratique des principes libertariens pour organiser une cité.

Par exemple, le projet « La République de Minerve » de fondation d'une micro-nation anti-interventionniste dans l'océan pacifique au sein des îles Tonga[74].

Glenn Beck a créé le projet « Independence » visant à réaliser une ville autonome fonctionnant selon les principes libertariens[74]. Au même moment, le projet « The Citadel » voit le jour et vise à construire une citadelle libertarienne dans les montagnes de l'Idaho[74].

Projet de ville flottante du Seasteading Institute dans laquelle on pourrait vivre selon les principes libertariens.

Créé à l'initiative de Patri Friedman, petit-fils de l'économiste américain Milton Friedman, l'institut Seasteading ambitionne de créer des îles artificielles dans les eaux internationales pour y vivre selon les principes libertariens. L'institut est notamment financé par Peter Thiel, fondateur de PayPal[75].

Organisations et personnalités notables[modifier | modifier le code]

Organisations[modifier | modifier le code]

  • Organisation membre de l'Alliance internationale des partis libertariens en 2013
  • Organisation membre observatrice de l'Alliance internationale des partis libertariens en 2013
  • Le libertarianisme a une existence politique dans plusieurs pays, principalement de tradition anglo-saxonne :

    Critiques[modifier | modifier le code]

    Pour Philippe Van Parijs, l'argumentation libertarienne poussée à ses limites conduit à adopter une position « réal-libertarienne », interventionniste (voir aussi Gerald Cohen, du courant du marxisme analytique et qui défend une position libertarienne de gauche), qui remplace la liberté formelle des auteurs libertariens classiques par le principe d'une liberté réelle maximale pour tous. Une des critiques fréquentes accuse le libertarianisme d'être une liberté faussée en particulier par l'argent, ce qui conduit les minarchistes à défendre le concept d'une allocation universelle et à autoriser les interférences de l'État dans des cas exceptionnels (par exemple lorsque des actes rationnellement motivés au niveau individuel conduisent à des irrationalités collectives, limitant la liberté réelle de chacun : l'État pourrait ainsi interdire, par exemple, aux agriculteurs d'utiliser des engrais dont le rejet dans la mer, par la prolifération d'algues, restreindrait la liberté des pêcheurs)[79].

    Les libertariens rejettent cette critique en s'appuyant sur les importants fonds privés des associations caritatives qui financent des œuvres de bienfaisance comme l'éducation et la santé des démunis partout dans le monde, avec comme exemples courants le Fonds mondial pour la nature, la Fondation Rockefeller ou la fondation Bill-et-Melinda-Gates. Les libertariens estiment que le bénévolat privé est réduit d'autant plus qu'augmente la redistribution publique, et réciproquement[80]. Pour le linguiste Noam Chomsky, « la version américaine du “libertarisme” est une aberration – personne ne la prend vraiment au sérieux. Tout le monde sait qu'une société qui fonctionnerait selon les principes libertariens américains s'autodétruirait en quelques secondes. La seule raison pour laquelle certains font mine de la prendre au sérieux, c'est qu'ils peuvent s'en servir comme d'une arme. […] C'est une aberration exclusivement américaine qui n'a rien de très sérieux »[81].

    Notes et références[modifier | modifier le code]

    Notes[modifier | modifier le code]

    1. Originellement, ce terme a été forgé par opposition au terme « libéral » par Joseph Déjacque[9],[10].

    Références[modifier | modifier le code]

    1. Arnsperger et Van Parijs 2003, p. 29-42
    2. Propriété de soi et justice sociale chez les libertariens - Jean-Sébastien Gharbi, Cléa Sambuc - Cahiers d'économie Politique 2012/1 (n° 62), pages 187 à 222 : « En affirmant que les droits fondamentaux relèvent de la propriété privée, et se ramènent à la pleine propriété de soi, le libertarisme se définit ainsi comme une forme de libéralisme. »
    3. George Woodcock, Anarchism: A History of Libertarian Ideas and Movements, Peterborough, Broadview Press, (1re éd. 1962) (ISBN 978-1551116297), p. 16 :

      « [F]or the very nature of the libertarian attitude—its rejection of dogma, its deliberate avoidance of rigidly systematic theory, and, above all, its stress on extreme freedom of choice and on the primacy of the individual judgement  [sic]. »

    4. Carlson, Jennifer D. (2012). "Libertarianism". In Miller, Wilburn R., ed. The Social History of Crime and Punishment in America. London: SAGE Publications. p. 1006 « https://web.archive.org/web/20200930075224/https://books.google.com/books?id=tYME6Z35nyAC&pg=PA1006&dq=right-libertarianism&hl=it&sa=X&ved=0ahUKEwjVoNT9_uvlAhWN6aQKHWZ6AUUQ6AEINjAB#v=onepage&q=There%20exist%20three%20major%20camps%20in%20libertarian%20thought%3A%20right-libertarianism%2C%20socialist%20libertarianism%2C%20and%20left-libertarianism%3B%20the%20extent%20to%20which%20these%20represent%20distinct%20ideologies%20as%20opposed%20to%20variations%20on%20a%20theme%20is%20contested%20by%20scholars.&f=false »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), (ISBN 1412988764)
    5. Dictionnaire Webster, "libertarianism"
    6. Murray Rothbard, Le Manifeste libertarien, 1973, For a new liberty: the libertarian manifesto
    7. La Croix - Élection de Javier Milei en Argentine : « Les libertariens placent l’individu au centre de tout » - John Tomasi - 12/12/2023 : «Depuis le 10 décembre, l’Argentine a pour président Javier Milei. Après sa victoire, il a déclaré être « le premier président libertarien de l’histoire ».»
    8. Speranta Dumitru, « Éditorial », Raisons politiques, vol. 23, no 3,‎ , p. 5 (ISSN 1291-1941 et 1950-6708, DOI 10.3917/rai.023.0005, lire en ligne, consulté le )
    9. Valentin Pelosse, « Joseph Déjacque et la création du néologisme « libertaire » », Économies et sociétés (Cahiers de l'institut de science économique appliquée), vol. 6, no 12,‎ (lire en ligne, consulté le )
    10. Thomas Bouchet (dir.) et Patrick Samzun (dir.), Libertaire ! Essais sur l’écriture, la pensée et la vie de Joseph Déjacque (1821-1865), Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, (ISBN 978-2-84867-669-2 et 978-2-84867-838-2, DOI 10.4000/books.pufc.18302, lire en ligne)
    11. Lepage, Henri., Demain le capitalisme, Livre de Poche, (ISBN 2-253-01885-6 et 978-2-253-01885-8, OCLC 300365305)
    12. Henri Lepage, Demain le capitalisme, 1978
    13. Peter Vallentyne, Liberalism : Old and New : Volume 24, New York, Cambridge University Press, , 338 p. (ISBN 978-0-521-70305-5, lire en ligne), « Libertarianism and the State »,page 6, "The best-known versions of libertarianism are right-libertarian theories, which hold that agents have a very strong moral power to acquire full private property rights in external things. Left-libertarians, by contrast, hold that natural resources (e.g., space, land, minerals, air, and water) belong to everyone in some egalitarian manner and thus cannot be appropriated without the consent of, or significant payment to, the members of society."
    14. Carlson, Jennifer D. (2012). "Libertarianism". In Miller, Wilburn R., ed. The Social History of Crime and Punishment in America. London: SAGE Publications. p. 1006. (ISBN 1412988764).
    15. a b et c Murray Rothbard, The Betrayal of the American Right, Mises Institute, (1re éd. 2007) (ISBN 978-1-61016-501-3, lire en ligne), p. 83

      « One gratifying aspect of our rise to some prominence is that, for the first time in my memory, we, 'our side,' had captured a crucial word from the enemy. 'Libertarians' had long been simply a polite word for left-wing anarchists, that is for anti-private property anarchists, either of the communist or syndicalist variety. But now we had taken it over. »

    16. Bookchin, Murray (January 1986). "The Greening of Politics: Toward a New Kind of Political Practice". Green Perspectives: Newsletter of the Green Program Project (1). "We have permitted cynical political reactionaries and the spokesmen of large corporations to pre-empt these basic libertarian American ideals. We have permitted them not only to become the specious voice of these ideals such that individualism has been used to justify egotism; the pursuit of happiness to justify greed, and even our emphasis on local and regional autonomy has been used to justify parochialism, insularism, and exclusivity – often against ethnic minorities and so-called deviant individuals. We have even permitted these reactionaries to stake out a claim to the word libertarian, a word, in fact, that was literally devised in the 1890s in France by Elisée Reclus as a substitute for the word anarchist, which the government had rendered an illegal expression for identifying one's views. The propertarians, in effect – acolytes of Ayn Rand, the earth mother of greed, egotism, and the virtues of property – have appropriated expressions and traditions that should have been expressed by radicals but were willfully neglected because of the lure of European and Asian traditions of socialism, socialisms that are now entering into decline in the very countries in which they originated".
    17. (en) Max Nettlau, A Short History of Anarchism, Londres, Freedom Press, , 406 p. (ISBN 978-0-900384-89-9, OCLC 37529250), p. 162
    18. Fernandez, Frank (2001). Cuban Anarchism. The History of a Movement. Sharp Press. p. 9. "Thus, in the United States, the once exceedingly useful term "libertarian" has been hijacked by egotists who are in fact enemies of liberty in the full sense of the word."
    19. "The Week Online Interviews Chomsky". Z Magazine. 23 February 2002. "The term libertarian as used in the US means something quite different from what it meant historically and still means in the rest of the world. Historically, the libertarian movement has been the anti-statist wing of the socialist movement. In the US, which is a society much more dominated by business, the term has a different meaning. It means eliminating or reducing state controls, mainly controls over private tyrannies. Libertarians in the US don't say let's get rid of corporations. It is a sort of ultra-rightism."
    20. Ward, Colin (2004). Anarchism: A Very Short Introduction. Oxford University Press. p. 62. "For a century, anarchists have used the word 'libertarian' as a synonym for 'anarchist', both as a noun and an adjective. The celebrated anarchist journal Le Libertaire was founded in 1896. However, much more recently the word has been appropriated by various American free-market philosophers."
    21. Robert Graham, Anarchism : A Documentary History of Libertarian Ideas, vol. Volume One: From Anarchy to Anarchism (300 CE–1939), Montréal, Black Rose Books, , §17
    22. Marshall, Peter (2009). Demanding the Impossible: A History of Anarchism. p. 641. "The word 'libertarian' has long been associated with anarchism, and has been used repeatedly throughout this work. The term originally denoted a person who upheld the doctrine of the freedom of the will; in this sense, Godwin was not a 'libertarian', but a 'necessitarian'. It came however to be applied to anyone who approved of liberty in general. In anarchist circles, it was first used by Joseph Déjacque as the title of his anarchist journal Le Libertaire, Journal du Mouvement Social published in New York in 1858. At the end of the last century, the anarchist Sebastien Faure took up the word, to stress the difference between anarchists and authoritarian socialists".
    23. The Anarchist FAQ Editorial Collective (11 December 2008). "150 years of Libertarian". Anarchist Writers. The Anarchist Library. Retrieved 31 January 2020.
    24. The Anarchist FAQ Editorial Collective (17 May 2017). "160 years of Libertarian". Anarchist Writers. Anarchist FAQ. Retrieved 31 January 2020.
    25. Marshall, Peter (2009). Demanding the Impossible: A History of Anarchism. p. 641. "For a long time, libertarian was interchangable in France with anarchism but in recent years, its meaning has become more ambivalente. Some anarchists like Daniel Guérin will call themselves 'libertarian socialists', partly to avoid the negative overtones still associated with anarchism, and partly to stress the place of anarchism within the socialist tradition. Even Marxists of the New Left like E. P. Thompson call themselves 'libertarian' to distinguish themselves from those authoritarian socialists and communists who believe in revolutionary dictatorship and vanguard parties."
    26. Carlson, Jennifer D. (2012). "Libertarianism". In Miller, Wilburn R., ed. The Social History of Crime and Punishment in America. London: SAGE Publications. [1]. (ISBN 1412988764)
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    28. Boaz, David (1998). « Le libertarisme : une introduction ». Presse libre. pp. 22–26.
    29. Modèle:Citer l'encyclopédie
    30. David Goodway, Anarchist seeds beneath the snow: left-libertarian thought and British writers from William Morris to Colin Ward, PM Press, (ISBN 978-1-60486-221-8, lire en ligne), p. 4 :

      « "The problem with the term 'libertarian' is that it is now also used by the Right. [...] In its moderate form, right libertarianism embraces laissez-faire liberals like Robert Nozick who call for a minimal State, and in its extreme form, anarcho-capitalists like Murray Rothbard and David Friedman who entirely repudiate the role of the State and look to the market as a means of ensuring social order". »

    31. Peter H. Marshall, Demanding the impossible: a history of anarchism, Harper Collins, (ISBN 978-0-00-217855-6), p. 565 :

      « The problem with the term 'libertarian' is that it is now also used by the Right. [...] In its moderate form, right libertarianism embraces laissez-faire liberals like Robert Nozick who call for a minimal State, and in its extreme form, anarcho-capitalists like Murray Rothbard and David Friedman who entirely repudiate the role of the State and look to the market as a means of ensuring social order »

    32. Saul Newman, The politics of postanarchism, Edinburgh university press, (ISBN 978-0-7486-3495-8) :

      « It is important to distinguish between anarchism and certain strands of right-wing libertarianism which at times go by the same name (for example, Murray Rothbard's anarcho-capitalism). There is a complex debate within this tradition between those like Robert Nozick, who advocate a 'minimal state', and those like Rothbard who want to do away with the state altogether and allow all transactions to be governed by the market alone. From an anarchist perspective, however, both positions—the minimal state (minarchist) and the no-state ('anarchist') positions—neglect the problem of economic domination; in other words, they neglect the hierarchies, oppressions, and forms of exploitation that would inevitably arise in laissez-faire 'free' market. [...] Anarchism, therefore, has no truck with this right-wing libertarianism, not only because it neglects economic inequality and domination, but also because in practice (and theory) it is highly inconsistent and contradictory. The individual freedom invoked by right-wing libertarians is only narrow economic freedom within the constraints of a capitalist market, which, as anarchists show, is no freedom at all »

    33. Alain Laurent dans La philosophie libérale les range ainsi parmi les libertariens, classification reprise par Yvan Blot dans Herbert Spencer, un révolutionnaire contre l'étatisme. Voir également Gérard Dréan, Qu'est ce que le libéralisme, Sociétal, 1er semestre 2008, p. 22
    34. Boaz, David (1997). « The Libertarian Reader: Classic and Contemporary Readings from Lao-Tzu to Milton Friedman ». New York : Presse Libre. p. 31.
    35. a et b (en-US) « What was Ayn Rand’s view of the libertarian movement? », sur Ayn Rand Lexicon (consulté le ) : « For the record, I shall repeat what I have said many times before: I do not join or endorse any political group or movement. More specifically, I disapprove of, disagree with and have no connection with, the latest aberration of some conservatives, the so-called “hippies of the right,” who attempt to snare the younger or more careless ones of my readers by claiming simultaneously to be followers of my philosophy and advocates of anarchism. Anyone offering such a combination confesses his inability to understand either. Anarchism is the most irrational, anti-intellectual notion ever spun by the concrete-bound, context-dropping, whim-worshiping fringe of the collectivist movement, where it properly belongs. »
    36. « entretien du  »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
    37. Winter, Bill. "1971-2001 : Année du 30e anniversaire du Parti libertaire : En souvenir des trois premières décennies du « Parti de principe » américain".« https://wayback.archive-it.org/all/20170525185828/https://groups.yahoo.com/neo/groups/cp3/conversations/topics/9701 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), LP News.
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    Voir aussi[modifier | modifier le code]

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    Bibliographie[modifier | modifier le code]

    Articles connexes[modifier | modifier le code]

    Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Libertarianisme.

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