Lezoux — Wikipédia

Lezoux
Lezoux
Mairie de Lezoux.
Blason de Lezoux
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Thiers
Intercommunalité Communauté de communes entre Dore et Allier
(siège)
Maire
Mandat
Alain Cosson
2020-2026
Code postal 63190
Code commune 63195
Démographie
Gentilé Lézoviens
Population
municipale
6 357 hab. (2021 en augmentation de 5,95 % par rapport à 2015)
Densité 183 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 49′ 42″ nord, 3° 22′ 51″ est
Altitude Min. 317 m
Max. 421 m
Superficie 34,69 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Lezoux
(ville isolée)
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lezoux
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Lezoux
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Lezoux
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Lezoux
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Lezoux
Liens
Site web lezoux.fr

Lezoux (Lesós en occitan[1]) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La ville de Lezoux est située entre Clermont-Ferrand et Thiers, à l'est du département du Puy-de-Dôme[2], dans la plaine de la Grande Limagne.

Neuf communes sont limitrophes[3] :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 735 mm, avec 8,5 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Courpière », sur la commune de Courpière à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 876,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la route départementale 2089 (ancienne route nationale 89) de Bordeaux à Lyon et possède un accès autoroutier via l'échangeur 28 de l'autoroute A89.

Le territoire communal est traversé par les routes départementales suivantes[3] :

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Lezoux possède une gare ferroviaire, sur la ligne de Clermont-Ferrand à Saint-Just-sur-Loire, desservie par les TER Auvergne de la relation de Clermont-Ferrand à Thiers et à Saint-Étienne.

Transport en commun[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lezoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].

Elle appartient à l'unité urbaine de Lezoux, une unité urbaine monocommunale[13] de 6 357 habitants en 2021, constituant une ville isolée[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (27,7 %), terres arables (27,6 %), forêts (16,6 %), prairies (16 %), zones urbanisées (12 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

En 2011, la commune comptait 2 524 logements, contre 2 337 en 2006. Parmi ces logements, 88,6 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 9,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18,1 % des appartements[a 1].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 65,5 %, en hausse sensible par rapport à 2006 (65,1 %). La part de logements HLM loués vides était de 4,9 % (contre 4,2 %)[a 2].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est soumise à plusieurs risques[19] :

  • mouvement de terrain - et aussi par tassements différentiels ;
  • phénomènes liés à l'atmosphère et phénomènes météorologiques, notamment du vent ;
  • risque sismique (niveau 3) ;
  • risque industriel ;
  • transport de matières dangereuses.

Il n'existe aucun plan de prévention des risques naturels dans la commune ; en revanche, la commune a élaboré un DICRIM[19].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Que le lieu ait été désigné primitivement Lutosus par les Romains (de lutum argile, terre à potier) est une légende. La mention la plus ancienne (période mérovingienne) est « Ledoso vico ». Les habitants sont des Lezoviens, le terme « Lédosien » est précieux et a été inventé par les amateurs d'histoire locale.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

De la fin du Ier siècle jusqu'au troisième quart du IIe siècle, Lezoux a été un grand centre de production de céramique du monde romain, prenant le pas sur le site de Condatomagnus, dit plus tard a Graufesenque, Bannassiacum, (voir article correspondant pour les références). Ses nombreux ateliers de céramique sigillée étaient répartis en plusieurs groupes, auxquels chaque potier se rattachait presque exclusivement. Les décorateurs gallo-romains les plus célèbres pour le IIe siècle sont Cinnamus et Paternus.

Un siècle de fouilles a révélé des centaines de fours de potiers gallo-romains. Philippe Bet a recensé dans sa thèse (1988) environ 1 200 noms de potiers[20].

Le Musée de la Céramique de Lezoux retrace l'histoire des potiers de Lezoux, avec une place particulière pour ceux de la période gallo-romaine. Les pièces exposées proviennent de ces ateliers.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Époque moderne[modifier | modifier le code]

L'histoire du patrimoine religieux…

À la suite d'un souhait de Jean-Charles de Villelume seigneur de Barmontet, les consuls de Lezoux acceptent, le , l'établissement d'un monastère de Bernardines. Jean Ribeyre de Fontenilles seigneur de Lezoux dote ces religieuses dont la principale occupation est l'enseignement des jeunes filles de la ville et des villages voisins. L'enseignement était tenu par un laïc nommé par les chanoines du Chapitre collégial.

Le , les consuls approuvent l'établissement des Augustins déchaussés appelés en 1663 par Jean Ribeyre de Fontenilles. Les Augustins construisirent en 1720 un couvent pouvant tenir douze religieux et des chambres pour malades et étrangers. Une chapelle fut construite en 1738 et bénite en 1744. Vers 1750, ils ont ouvert une classe publique et deux religieux de l'ordre furent nommés en 1751 pour remplacer le précepteur de l'école laïque avec l'accord de l'évêque.

Les écoliers de toutes les écoles de Lezoux célébraient la Sainte Catherine.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

La maire sortante ne s'est pas représentée lors des dernières élections municipales de 2014. Alain Cosson est élu au premier tour avec 52,36 % des voix ; il acquiert 22 sièges au conseil municipal dont 6 au conseil communautaire ; il bat Bruno Bosloup qui n'acquiert, avec 47,63 % des voix, que les 7 sièges restants, dont 2 au conseil communautaire. Le taux de participation est de 68,60 %[21].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville
L'hôtel de ville.

Maires de la ville de Lezoux depuis 1790

Période Identité Etiquette Qualité
1790 Chabosi
1792 Gabriel Giron Industriel
1793 1793 Léonard Gaubert Juge de Paix, procureur syndic district de Thiers, député du Puy-de-Dôme de 1791 à 1792, juge au tribunal civil de Thiers.
1794
1799 1804 Pierre Delapchier Duchasseint Médecin
1804 1806 Joseph Gouttebessis, médecin, remplissant les fonctions de Maire.
1806 1830 Jean-Baptiste Kayr de Blumenstein Capitaine de vaisseau
1830 1835 Sébastien Boudal Propriétaire
1835 1840 Emile Gouttebessis Médecin
1840 1848 André Decroix Propriétaire
1848 1871 Louis Adrian Notaire, membre et délégué cantonal de la Société populaire de Lezoux, conseiller général du Puy-de-Dôme en 1852, et réélu en juin 1861.
1871 1872 Commission spéciale présidée par Camille Huguet, notaire
1872 1874 André Decroix Propriétaire
1874 1878 François Ernest Cornet-Decroix
1878 1881 André Raynaud Propriétaire
1881 1882 J.B.Faure, remplissant les fonctions de Maire
1882 1884 Pierre Cornet-Decroix
1884 1885 Dumas-Andrieux Camille Propriétaire
1885 1888 Cornet-Toye Propriétaire
1888 1896 Jean-Baptiste Faure
1896 1904 Jean Dulier-Vieillard
1904 1908 Victor Corny Médecin
1908 décembre 1951

(décès)

Jean-Baptiste Moulin Négosiant
1951 mai 1970

(décès)

Raymond Joyon RPF Industriel

Député de la 4e circonscription du Puy-de-Dôme (1958-1962) Conseiller général du canton de Lezoux (1949-1970)

1970 1977 Régis Grimaud Médecin
1977 1983 Bernard de Roquefeuil (d)-Bousquet Propriétaire / Eleveur
1983 1989 Albert Decorps Pharmacien
1989 2014 Marie-Gabrielle Gagnadre (d) UDF puis UMP Institutrice, Agricultrice

Conseillère générale du canton de Lezoux (1985-2011)

Présidente de la CC Entre Dore et Allier (1998-2014)

Maire honoraire

mars 2014

(réélu en 2020)

en cours (au 21 août 2020) Alain Cosson (d) 16 DVD Retraité

Jumelages[modifier | modifier le code]

Jumelage quadrangulaire rare, impliquant quatre communes (dont Lezoux) :

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Lezoux dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère les écoles maternelle et élémentaire (2 groupes) publiques Marcus[22].

Il existe aussi une école élémentaire privée du Sacré-Cœur[22].

Le conseil départemental du Puy-de-Dôme gère le collège George Onslow[22]. Les élèves poursuivent leur scolarité au lycée Montdory de Thiers[23].

Santé[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

En 2021, la commune comptait 6 357 habitants[Note 3], en augmentation de 5,95 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0933 3073 3843 4003 4473 7573 6013 6493 803
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 7883 8293 7403 6413 6553 5513 5063 6883 645
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 6413 5603 2402 7442 8672 8902 8502 8772 943
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
3 4444 0384 6324 7474 8194 9575 3585 4345 599
2015 2020 2021 - - - - - -
6 0006 2876 357------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,9 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 880 hommes pour 3 344 femmes, soit un taux de 53,73 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
4,8 
6,9 
75-89 ans
12,2 
16,0 
60-74 ans
16,0 
20,1 
45-59 ans
17,7 
20,0 
30-44 ans
17,6 
16,1 
15-29 ans
13,5 
19,7 
0-14 ans
18,1 
Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2020 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
7,2 
75-89 ans
10,1 
17,7 
60-74 ans
18,4 
20,3 
45-59 ans
19,4 
18,4 
30-44 ans
17,4 
18,6 
15-29 ans
17,2 
17,1 
0-14 ans
15,4 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2011, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 3 302 personnes, parmi lesquelles on comptait 72,2 % d'actifs dont 65,3 % ayant un emploi et 6,9 % de chômeurs[a 3].

On comptait 1 827 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 2 165, l'indicateur de concentration d'emploi est de 84,4 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[a 4].

1 902 des 2 165 personnes âgées de 15 ans ou plus (soit 87,9 %) sont des salariés[a 5]. Près de 30 % des actifs travaillent dans la commune de résidence tandis que les deux tiers travaillent dans une autre commune du département[a 6].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Au , Lezoux comptait 266 entreprises : 29 dans l'industrie, 27 dans la construction, 158 dans le commerce, les transports et les services divers et 52 dans le secteur administratif[a 7], ainsi que 315 établissements[a 8].

Au , la commune comptait un hôtel deux étoiles de 17 chambres[a 9], mais aucun camping[a 10] ni aucun autre hébergement collectif[a 11].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine archéologique[modifier | modifier le code]

  • amphithéâtre, rue Saint-Taurin (rebouché, mais non détruit)
  • fours de potiers gallo-romains du Rincé (fermé)
  • fours de potiers gallo-romains de la route 223 (fermé)
  • le plus grand four à sigillée de l'Empire romain, lotissement de l'Enclos (rebouché, mais non détruit)
  • four de potiers gallo-romains du parking du musée (rebouché, mais non détruit)
  • tous les autres vestiges mis au jour ont été détruits, mais certains éléments sont présentés au musée départemental de Lezoux.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Église Notre-Dame
Église Notre-Dame, XIe siècle, classé MH (1889)[30].
Église Saint-Pierre
Église Saint-Pierre.
  • Couvent Saint-Augustin (XVIIIe siècle), transformé en hôtel de ville en 1865
  • Chapelle Saint-Georges (XIIe siècle), vestige de la forteresse de Lezoux (fermée)
  • Église Notre-Dame du XIe siècle (fermée), classé MH (1889)[30].
  • Église néo-classique Saint-Pierre

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

  • Tour (XIIe siècle), vestige de la forteresse de Lezoux.
  • Beffroi édifié en 1462. La cloche au sommet est de 1770.
  • Le monument de la Victoire est un monument rare dédié aux morts pour la France ; il y est inscrit « Aux enfants de Lezoux, victimes de la guerre, à ceux qui ont combattu pour l'abolir ».
  • Le campanile ou tour de l'horloge du XVIIe siècle est agrémenté de la croix de Malte rappelant l'ordre des Hospitaliers.
  • L'ancienne halle du XVIIe siècle devenue Maison du peuple.

Architecture urbaine[modifier | modifier le code]

  • Maison bourgeoise[31]
Manoir néo-classique 1830
Manoir néo-classique 1830.

À quelques pas du centre historique de Lezoux, le manoir de la Manantie, petit château construit au début du XIXe siècle possède une façade néo-classique décorée de pilastres en pierre de Volvic et de chapiteaux d’ordres dorique et ionique. Situé sur l'ancienne route de Clermont-Ferrand, le bâtiment situé sur sa gauche abritait un garage à calèches et la façade en arkose du bâtiment de droite est ornée d'une ancienne fontaine, vestige du château de Ligonne. La bâtisse a appartenu à la famille Rimbert, dont le fils fut tué lors de la guerre. En hommage, une place de Lezoux porte son nom, la place Jean-Rimbert.

Le parc de la propriété abrite de nombreuses essences d'arbres rares : gingko biloba, savonniers et arbres de Judée. La propriété est située dans le quartier Saint-Jean où des fouilles archéologiques ont permis de mettre en évidence des ateliers de potiers. Lors de travaux dans le parc, des poteries anciennes ont été découvertes, il en a été fait don au musée départemental de la céramique de Lezoux.

Longtemps utilisée en tant que maison d'habitation, la propriété a été transformée en maison d'hôtes de charme.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • J. David, Places et Rues de Lezoux vous racontent…, Maringues, Imp. Vignol, , 34 p., illustré
  • P. Bet et al., Les productions céramiques antiques de Lezoux et de la Gaule Centrale, Gonfaron (Var), Ed. AFAM, , 130 p.
  • S. Roussy, Histoire de Lezoux, Ed. De Beauvoir,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références INSEE[modifier | modifier le code]

  1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
  2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
  3. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  4. EMP T5 – Emploi et activité.
  5. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2011.
  6. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  7. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
  8. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
  9. TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
  10. TOU T2 – Nombre et capacité des campings au .
  11. TOU T3 – Nombre d'autres hébergements collectifs au .

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. (oc) Josiane Guillot, Tiène Codert et Daniel Brugès, Parlem ! Vai-i qu'as paur ! : Revista trimestrala auvernhata, t. 18 : Los iganauds en Auvèrnha, Clermont-Ferrand / Thiers, Institut d'études occitanes, (lire en ligne), p. 4.
  2. Lezoux sur Lion 1906.
  3. a et b Carte de Lezoux sur Géoportail.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Lezoux et Courpière », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Courpière », sur la commune de Courpière - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Courpière », sur la commune de Courpière - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Lezoux », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. a et b Risques dans la commune sur macommune.prim.net
  20. Philippe Bet, « Prince et potiers », dans Éclats arvernes : Fragments archéologiques (Ier – Ve siècle apr. J.-C.), Presses universitaires Blaise Pascal, , 338 p. (ISBN 978-2-84516-665-3), p. 34-35.
  21. Résultats des élections municipales de 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur.
  22. a b et c Annuaire des établissements scolaires de Lezoux sur le site du ministère de l'Éducation nationale.
  23. « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], Direction des services départementaux de l'éducation nationale du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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