Lee Yun-gi — Wikipédia

Lee Yun-gi
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Université Sungkyul (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Yi Yun-gi (hangeul : 이윤기) est un auteur et traducteur sud-coréen né le à Gunwi dans la province du Gyeongsangbuk-do en Corée du Sud[1] et mort le [2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Yi Yun-gi est né dans la province du Gyeongsangbuk-do le [3]. Bien qu'il ait fait officiellement ses débuts littéraires en 1977 et qu'il ait publié son premier recueil de nouvelles Hélicoptère blanc (Hayan hellikopteo) en 1988, ce n'est qu'au milieu des années 1990 qu'il gagne la reconnaissance du public. Pendant les vingt premières années de sa carrière, il était mieux connu comme traducteur prolifique : ainsi, au moment de la parution de son premier roman Porte du ciel (Haneurui mun) en 1994, il avait déjà traduit et publié plus de 150 ouvrages, dont les récits d'Umberto Eco, Le Nom de la Rose et Le Pendule de Foucault[1].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Yi Yun-gi utilise sa connaissance de la mythologie pour construire des récits riches en symboles et en métaphores. Son expérience dans la traduction, qui nécessite une attention particulière pour peser la signification exacte de chaque mot, lui a conféré une précision dans le style et le choix des mots. L'une des particularités de son écriture est qu'elle contient beaucoup de dialogue. Bien que les écrivains coréens aient tendance à se concentrer davantage sur les descriptions plutôt que sur les dialogues, Yi Yun-gi s'appuie beaucoup sur les dialogues pour conduire son récit. Les échanges de paroles chez lui sont concis mais dynamiques, afin que les lecteurs puissent imaginer qu'il s'agit d'une conversation réelle[1].

Dans ses œuvres, il se concentre essentiellement sur la compréhension des différents modes de vie de ses semblables avec une grande curiosité et en communiquant avec les autres. Son attitude envers ces modes de vie est marquée par un sens de la générosité et de l'optimisme. Ainsi, on trouve très peu de passages où il se plaint des cruautés de la vie, se sentant frustré ou désespéré par la bassesse de la nature humaine. Plutôt que d'exposer les problèmes de la vie, il se concentre sur leurs résolutions grâce au travail. Il utilise souvent d'anciens aphorismes remaniés librement et s'est évertué à exprimer une certaine vérité universelle de la vie. Une autre caractéristique de ses romans est l'humour et les traits d'esprits. Enfin, il s'inspire librement de sa connaissance de l'histoire, de la mythologie et de la culture orientale et occidentale[4].

En 1998, il remporte le prix Dong-in pour Les Images cachées1 (Sumeun geurim chatgi1), et en 2000 le prix Daesan pour Dumulmeori[3].

Bibliographie (partielle)[modifier | modifier le code]

Collections d'histoires courtes[modifier | modifier le code]

  • 하얀 헬리콥터 L'Hélicoptère blanc (1977)
  • 외길 보기 두길 보기 Ne voir qu'un seul chemin, voir deux chemins (1991)
  • 나비 넥타이 Nœud papillon (1995)

Romans[modifier | modifier le code]

  • 하늘의 문 Porte du ciel (1994)
  • 햇빛과 달빛 Rayons de soleil et lueur de la lune (1996)
  • 사랑의 종자 Enfants de l'amour (1995)
  • 나무가 기도하는 집 La Maison où les arbres prient (1999)

Recueils d'essais[modifier | modifier le code]

  • 무지개와 프리즘 Arc-en-ciel et prisme (1998)
  • 어른의 학교 L'École des adultes (1999)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Lee Yun-gi sur le site LTI Korea Library
  2. 네이버 지식백과, « 이윤기 », sur naver.com (consulté le ).
  3. a et b « Naver Search », sur naver.com, Naver (consulté le )
  4. (en) Korean Writers The Poets, Minumsa Press, , « Lee Yun-gi », p. 185