Le Roi (pièce de théâtre) — Wikipédia

Le Roi
Dessin de Yves Marevéry, 1908.
Dessin de Yves Marevéry, 1908.

Auteur Robert de Flers, Gaston Arman de Caillavetet Emmanuel Arène.
Genre Théâtre de boulevard
Nb. d'actes 3 actes et 4 tableaux
Sources Comoedia
Musique de scène Émile Lassailly
Illustrateur Yves Marevéry
Date de création en français
Lieu de création en français Théâtre des Variétés
Metteur en scène Fernand Samuel
Représentations notables
Personnages principaux
  • Le roi Jean de Cerdagne
  • Bourdier, député
  • Marthe, sa femme
  • Le marquis de Chamarande
  • Blond, policier
Lieux de l'action
  • Acte I : Un grand salon de réception ;
  • Acte II : Le petit boudoir de Thérese ;
  • Acte III : Une belle galerie et salon  ;

Le Roi est une pièce de théâtre de Gaston Arman de Caillavet, Robert de Flers et Emmanuel Arène, représentée pour la première fois le au théâtre des Variétés[1], sur une mise en scène de Fernand Samuel[note 1].

C'est une comédie de mœurs et de caractères, mais c'est aussi une comédie de satire politique et sociale.

Le Roi atteint la 200e en février 1909 qui est célébrée par une grande soirée déguisée[2].

Argument[modifier | modifier le code]

Le Roi, dessin de Yves Marevéry, 1908
Amélie Diéterle interprète successivement les rôles de Suzette Bourdier et Youyou, dans la pièce Le Roi.

Bourdier, député ministrable, socialiste, collectiviste et millionnaire est trompé par sa maîtresse d'abord, par sa femme légitime ensuite, Marthe, petite parigote , dite YouYou, qui s'amourache du roi Jean, et trompé par le roi, que surveille et protège le policier Blond, grimé, successivement en Sherlock Holmes chauve, en coiffeur, en garçon tapissier, en ambassadeur.

Farouche député radical-socialiste. Bourdier, devenu riche, se laisse tenter par le luxe et les élégances. Il donne volontiers sa fille au fils au marquis de Chamarande, son concurrent politique, et prend une maîtresse afin d'être bien parisien. L'amitié du gouvernement et l'influence occulte de sa maîtresse, distinguée par le roi de Cerdagne de passage à Paris font que le plébéien Bourdier reçoit officiellement dans son château ce souverain, Or celui-ci non content d'avoir pris à Bourdier sa maîtresse, honore Mme Bourdier de ses faveurs, et Bourdier, trompé, redeviendrait farouche si on ne l'apaisait avec un portefeuille de ministre.

Distribution[modifier | modifier le code]

Rôles Première

Théâtre des Variétés[1]

Théâtre des Variétés[3]
Le roi de Cerdagne, Jean IV Albert Brasseur Harry Baur
Bourdier, député Armand Numès Raimu
Marthe Bourdier, You-you, son épouse Ève Lavallière Spinelly
Blond, policier Max Dearly Max Dearly
Thérèse Marnix, artiste dramatique, demi-mondaine,
égérie de Bourdier
Marcelle Lender Gabrielle Dorziat
Marquis de Chamarande Guy[4] André Dubosc
Lelorrain, président du conseil Charles Prince René Koval
Suzette Bourdier Amélie Diéterle Janine Ronceray
Georgette Langlois, amie de Thérèse Mlle Médal Th. Payen
Gabrier, ministre André Simon Sance
Sernin de Chamarande, fils des Chamarande,
épris de Suzette Bourdier
Blanche Jacques Albert
Cormeau, ministre du commerce Moricey[5] Batreau
Rivelot, secrétaire de Bourdier Émile Petit Paul Landrin[6]
Président du sénat Avelot Dupray
William Touret, Riri, petit ami de Thérèse Marnix Max Linder[note 2]
La Marquise de Chamarande Nita Rolla
Francine Marande Frémont
Angèle, femme de chambre Mlle Louise Dorlac
Mme Barbrot-Letilleul Demontès
Mme de Castel-Frejol Jeanne Becker
Cruchet, ouvrier, nommé juge de paix Rocher
Mme Morel Maria Renhardt
Mme Pingeot Maïda
L’évêque d'Evreux Charles Bernard
Le général Brenner
La sous-préfète Perroni
Un reporter Albert Reusy puis Herreyre
Valet de pied José Dupuis
Femme de chambre de Thérese Marnix Mlle Lukas
Une invitée Fraixe puis Saboval
Une invitée Luciette puis De Naudière
Une invitée Lesage puis Harva

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. compagnon de Ève Lavallière jusqu'en 1897
  2. La maladie de Max Linder l'éloigne de la scène, Albert Reusy le remplace dans le rôle de William Touret. Max Linder était chargé aussi, en cas d'empêchement de Max Dearly, de doubler celui-ci. C'est Petit qui en est chargé. (Comœdia, 23.10.1908)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Jean Richepin, « Le Roi », Comoedia, no 208,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  3. Georges Bourdon, « Le Roi », Comoedia, no 2922,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  4. Georges Guillaume Guy sur data.bnf.fr
  5. Moricey (1875-1914) sur data.bnf.fr
  6. Paul Landrin sur data.bnf.fr

Liens externes[modifier | modifier le code]

Le Roi dessins de Yves Marevéry lire en ligne sur Gallica