Le Journal de la Haute-Marne — Wikipédia

Le Journal de la Haute-Marne
Image illustrative de l’article Le Journal de la Haute-Marne

Pays Drapeau de la France France
Zone de diffusion Haute-Marne
Langue Français
Périodicité Quotidien
Format 280 × 430 mm, tabloïde
Genre Généraliste
Prix au numéro 1,20 
Diffusion 17 693 ex. (2022)
Date de fondation 1944
Ville d’édition Chaumont

Propriétaire L'Est républicain (50 %)
Haute-Marne Libérée Holding (50 %)
ISSN 1168-9668
Site web http://www.jhm.fr/

Le Journal de la Haute-Marne (JHM) est un quotidien d'informations générales de la Haute-Marne, diffusé à 17 693 exemplaires[1] sur tout le département.

Histoire[modifier | modifier le code]

Un titre du XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Le Journal de la Haute-Marne est lancé en 1807[2] et imprimé à Chaumont. Il est principalement rédigé par l'avoué Jean-Joseph Pothier. À sa mort en 1810, son fils et ses associés se disputent la propriété du titre. Il est fusionné sous la monarchie de Juillet avec L'Écho de la Haute-Marne[3], qui l'absorbe et conserve ce dernier titre jusqu'en 1906[4].

De La Haute-Marne Libérée au groupe de presse[modifier | modifier le code]

À la Libération, en septembre 1944 [5], Gilbert Bletner fonde un nouveau journal sous le nom La Haute-Marne Libérée.

En 1968, La Haute-Marne Libérée s'associe avec L'Est Républicain, établi à Nancy, au sein d'un groupement d'intérêt économique. Les deux titres sont maintenus mais sortent des mêmes rotatives, ont en grande partie le même contenu, à part les pages locales. Plus d'une vingtaine de journalistes travaillent pour les deux titres[6].

La Haute-Marne Libérée devient, en 1993 le Journal de la Haute-Marne sous la houlette du fils du fondateur, Jean Bletner, qui dirige l’entreprise depuis les années 1960.

Dans les années 1990, le groupe Est Républicain, propriétaire du Journal de la Haute-Marne, est un des douze groupes de la presse quotidienne régionale qui se partagent la France[7].

Dans les années 2000, le groupe Est Républicain est absorbé par le groupe de presse EBRA, dirigé par le Crédit Mutuel. Le Journal de la Haute-Marne est donc intégré dans un groupe de presse de grande taille, qui contrôle presque toute la presse quotidienne régionale de l’Est de la France[8].

Le virage du numérique[modifier | modifier le code]

Locaux du Journal de la Haute-Marne à Chaumont.

Face au développement de la presse en ligne, le Journal de la Haute-Marne fait partie des titres qualifiés de leader explorateurs, qui, pour protéger leur position dominante, cherchent à explorer les nouvelles possibilités offertes par l’internet au début des années 2010[9].

À la même époque, le Journal de la Haute-Marne investit les réseaux sociaux, surtout Facebook et peu Twitter. En 2011, il est classé parmi les titres émergents en matière d'interaction avec les internautes et de valeur ajoutée sur les réseaux sociaux par rapport aux liens vers le site[10].

Ce quotidien compte plus de cent salariés, trente journalistes, un réseau de 300 correspondants, 320 vendeurs-colporteurs et 150 diffuseurs. Jean Bletner, ancien rédacteur en chef du quotidien, meurt le [11].

Agences locales[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le Journal de la Haute-Marne - ACPM », sur www.acpm.fr (consulté le ).
  2. B.N.F Presse locale ancienne [1]
  3. Jacques Bernet, « Département de la Haute-Marne », dans Pierre Albert, Gilles Feyel (dir), La presse départementale en révolution. Tome I : 1789-1799 : bibliographie historique et critique, La Garenne-Colombes, éditions de l'Espace européen, coll. « Cahiers de l'Institut français de presse » (no 3), , 407 p. (ISBN 2-7388-0173-0, lire en ligne), p. 129-130.
  4. Les Cahiers haut-marnais, (lire en ligne), p. 15-18.
  5. France 3 Grand-Est, Le Journal de la Haute-Marne fête ses 70 ans, 26/09/2014 [2]
  6. Bernard Charpentier, Maurice Badois, Claude Ruiz et François Cochet, « Chapitre 3 : Les acteurs du jeu politique », Travaux de l'Institut de Géographie de Reims, vol. 81-82 « Géopolitique de la région Champagne-Ardenne »,‎ , p. 83–126 (DOI 10.3406/tigr.1993.1599, lire en ligne, consulté le ).
  7. Daniel Junqua, La presse, le citoyen et l'argent, Paris, Gallimard, coll. « Folio Le Monde actuel », , 351 p. (ISBN 978-2-07-041111-5, lire en ligne), p. 178.
  8. Jean-Marie Charon, Les médias en France, Paris, La Découverte, coll. « Repères », , 128 p. (ISBN 978-2-7071-4698-4, DOI 10.3917/dec.charo.2013.02, lire en ligne), p. 61-75.
  9. Pierre-Jean Benghozi et Inna Lyubareva, « La presse française en ligne en 2012 : modèles d'affaires et pratiques de financement », Culture Études, vol. 3, no 3,‎ , p. 1-12 (ISSN 1959-691X et 2118-4674, DOI 10.3917/cule.133.0001, lire en ligne, consulté le ).
  10. Nathalie Pignard-Cheynel et Brigitte Sebbah, « La presse quotidienne régionale sur les réseaux sociaux », Sciences de la société, nos 84-85,‎ , p. 171–191 (ISSN 1168-1446, DOI 10.4000/sds.1919, lire en ligne, consulté le ).
  11. « Adieu patron », sur jhm.fr, (consulté le ).

Lien externe[modifier | modifier le code]