Le Chevalier blanc — Wikipédia

Le Chevalier blanc
Série
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Scénario Raymond Macherot
Liliane et Fred Funcken
Didier Convard
Dessin Fred Funcken
Liliane et Fred Funcken
Genre(s) Aventure

Thèmes Chevalerie, Moyen Âge
Personnages principaux Jehan de Dardemont alias le Chevalier blanc.
Laflèche, Taillefer.
Époque de l’action Moyen Âge

Pays Belgique
Langue originale Français
Éditeur Éditions du Lombard
Nombre d’albums 11

Prépublication Journal de Tintin, 1953

Le Chevalier blanc est une série de bande dessinée créée en 1953 par Fred Funcken et qu'il poursuit avec son épouse Liliane Funcken[1],[2]. Cette série devient moins fréquente, puis est reprise à partir de 1987 avec des scénarios de Didier Convard. Ce sont les aventures d'un justicier mystérieux, au Moyen Âge.

Intrigue[modifier | modifier le code]

Le jeune Jehan de Dardemont, de retour des croisades en 1210, apprend la mort de son père, à qui il doit succéder comme justicier masqué : ce rôle appartenait à ses ancêtres depuis le roi Hugues Capet et lui est alors attribué par Philippe Auguste. Il parcourt la région autour de son domaine, et revêt périodiquement l'armure et le heaume blancs – d'où son surnom de chevalier blanc – pour intervenir au secours des pauvres et des opprimés et rétablir le bon droit[3].

Auteurs[modifier | modifier le code]

Fred Funcken crée le personnage du Chevalier blanc en 1953, sur un scénario de Raymond Macherot, qui arrête après le premier épisode. Liliane et Fred Funcken, s'étant mariés, deviennent scénaristes et dessinateurs spécialistes de l'histoire et des costumes, et continuent ensemble cette série pour le Journal de Tintin[2],[3].

Cette série de chevalerie est réputée pour le sérieux de sa documentation et la force de ses scénarios à rebondissements[3]. Il faut toutefois noter que, comme beaucoup de bandes dessinées de ces époques (années 50/60), des "erreurs historiques" se retrouvent dans cette série. Par exemple, bien que le récit soit censé se passer au début du XIIIe siècle, le héros Jehan De Dardemont porte un costume qui évoque plutôt le milieu du XVe siècle. De même pour l'armure du chevalier blanc qui serait plutôt de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle. Pareillement pour l'architecture des châteaux, à dater dans les XIVe et XVe siècles[4].

Ils continuent cette série jusque dans les années 1960, puis après une interruption la reprennent en 1987, avec des scénarios de Didier Convard[3].

Albums[modifier | modifier le code]

  • Le Chevalier blanc, Éditions du Lombard, 1956.
  • Le Nectar magique, Lombard, 1961.
  • Sans pitié, Lombard, 1962.
  • Le Signe fatal et Échec au roi, Lombard, 1964.
  • Le Serment de l'archer, Lombard, 1965.
  • L'Agresseur inconnu, Chlorophylle, 1979.
  • Le Signe fatal, Chlorophylle, 1979.
  • L'Ombre du glaive, Chlorophylle, 1979.
  • L'Usurpateur, Chlorophylle, 1980.
  • L'Héritier de la horde d'or, Hélyode, 1994.
  • Le Trésor des Cathares, Hélyode, 1994.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Nicolas Anspach, « Fred et Liliane Funcken ("Le Chevalier blanc") : Nous étions le service dépannage du Journal de Tintin », actuabd.com, (consulté le )
  2. a et b Gaumer 2010, p. 176-177.
  3. a b c et d Filippini 1989, p. 111.
  4. Voir Le livre des tournois du Roi René, ou même, Le costume, l'armure et les armes au temps de la chevalerie, tomes 1 et 2, de Liliane et Fred Funcken.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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