Lawrence Cannon — Wikipédia

Lawrence Cannon
Illustration.
Fonctions
Ambassadeur du Canada en France

(5 ans, 5 mois et 27 jours)
Prédécesseur Marc Lortie
Successeur Isabelle Hudon
Ministre des Affaires étrangères du Canada

(2 ans, 4 mois et 24 jours)
Prédécesseur David Emerson
Successeur John Baird
Ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités du Canada

(2 ans, 8 mois et 24 jours)
Prédécesseur Jean Lapierre
Successeur John Baird
Ministre des Communications du Québec

(3 ans, 3 mois et 6 jours)
Prédécesseur Liza Frulla
Successeur Marie Malavoy
Ministre du Tourisme du Québec

(10 mois et 19 jours)
Prédécesseur Yvon Picotte
Successeur André Vallerand
Député à la Chambre des communes

(5 ans, 3 mois et 9 jours)
Circonscription Pontiac
Prédécesseur David Smith
Successeur Mathieu Ravignat
Député à l'Assemblée nationale du Québec

(8 ans, 9 mois et 10 jours)
Circonscription La Peltrie
Prédécesseur Pauline Marois
Successeur Michel Côté
Biographie
Date de naissance (76 ans)
Lieu de naissance Québec (Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti conservateur du Canada
Parti libéral du Québec
Père Louis Cannon
Mère Rosemary Power
Diplômé de Université de Montréal
Université Laval
Profession Administrateur
Diplomate

Lawrence Cannon, né le à Québec, est un homme politique canadien. Il a été député de La Peltrie à l'Assemblée nationale du Québec de 1985 à 1994 et ministre du gouvernement du Québec de 1988 à 1994. Il a été député conservateur de Pontiac à la Chambre des communes du Canada de 2006 à 2011. Il a été ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités et, de 2008 à 2011, ministre des Affaires étrangères du Canada. Il est ambassadeur du Canada en France de 2012 à 2017.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Fils de Louis Cannon et de Rosemary Power[1], il est également le petit-neveu de Lawrence Arthur Dumoulin Cannon, un politicien libéral qui siégea à la Cour suprême du Canada.

Il est détenteur d'un baccalauréat (B.A., 1971) en Science politique de l'Université de Montréal et d'une maîtrise en administration des affaires (1979) de l'Université Laval.

Carrière provinciale[modifier | modifier le code]

Secrétaire particulier du premier ministre du Québec Robert Bourassa de 1971 à 1976, il est conseiller municipal de la Ville de Cap-Rouge de 1979 à 1985[1].

Lors de l'élection générale québécoise de 1985, Cannon est élu député de La Peltrie à l'Assemblée nationale du Québec pour le Parti libéral du Québec. Il est réélu lors de l'élection générale de 1989. Il est successivement adjoint parlementaire du ministre du Commerce extérieur et du Développement technologique (1985-1988), ministre du Tourisme (1988-1989), vice-président de l'Assemblée nationale (1989-1990) et ministre des Communications (1990-1994) du Québec dans le second gouvernement de Robert Bourassa. Il démissionne comme député le [1].

En 2001, après une carrière chez Unitel et comme consultant dans le domaine des communications, Cannon est élu conseiller de la ville fusionnée de Gatineau. Il sert à titre de président de la Société de transport de l'Outaouais de à .

Carrière fédérale[modifier | modifier le code]

Lawrence Cannon en compagnie d'Hilary Clinton, alors Secrétaire d'État des États-Unis.

Le , il est nommé chef-adjoint de cabinet pour le Parti conservateur du Canada. Il est l'un des 10 conservateurs québécois à être élus lors de l'élection fédérale canadienne du 23 janvier 2006. Stephen Harper avait annoncé pendant la campagne électorale que Cannon, candidat vedette au Québec, ferait partie de son conseil des ministres. Il est ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités du au [2].

Il est l'un des 17 députés conservateurs identifiés par Élection Canada pour son implication dans la fraude pancanadienne de ce parti concernant leurs dépenses électorales des élections de 2006 (10 000$) La cause est actuellement devant la cour suprême[3].

Il est réélu lors de l'élection générale du 14 octobre 2008 et, le , il est nommé ministre des Affaires étrangères du Canada, poste qu'il occupe jusqu'au [2].

Il est défait lors de l'élection générale du 2 mai 2011, qui a donné la majorité des élus à son parti (ailleurs qu'au Québec). Lawrence Cannon est aussitôt pressenti par des collègues et par des analystes pour être nommé ambassadeur[4]. Il est nommé ambassadeur canadien en France le .

Le fonds d’archives Lawrence Cannon est conservé au centre d’archives de Québec de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec[5].

Titre honorifique[modifier | modifier le code]

Membre du Conseil privé de la Reine pour le Canada (C.P.)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Lawrence CANNON » — Notice biographique sur le site de l'Assemblée nationale du Québec
  2. a et b « Lawrence Cannon — Fiche de parlementaire », Parlement du Canada
  3. « Harper privé de 17 députés ? — Le PLC demande au DGE de les empêcher de voter sur le discours du trône », Le Devoir, (consulté le ).
  4. Mathieu Bélanger, « Lawrence Cannon deviendrait ambassadeur », Le Droit, (consulté le ).
  5. Bibliothèque et Archives nationales du Québec, « Bibliothèque et Archives nationales du Québec - Fonds Lawrence Cannon (P721) » (consulté le )