Laurence Hyde (1er comte de Rochester) — Wikipédia

Laurence Hyde Rochester
Fonctions
Lord-lieutenant de Cornouailles
-
Membre du Parlement de la Convention
Newport iuxta Launceston (d)
Membre du Parlement de 1661 à 1679
Oxford University (d)
Membre du Parlement d'Angleterre (1679)
Wootton Bassett (d)
Membre du Parlement d'Angleterre (1680-1681)
Wootton Bassett (d)
Lord-lieutenant d'Irlande
Lord président du Conseil
Lord trésorier
Premier lord du Trésor
Membre du Parlement d'Angleterre
Titre de noblesse
Comte de Rochester
à partir du
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Mère
Frances Hyde (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Henrietta Hyde (en) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Lady Anne Hyde (d)
Lady Mary Hyde (d)
Henry Hyde
Henrietta Hyde (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Parlement cavalier
Parlement de l'Habeas Corpus (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Blason

Laurence Hyde () est un homme d'État et écrivain anglais. Il est à l'origine un partisan de Jacques II mais plus tard, soutient la Glorieuse Révolution de 1688. Il exerce de hautes fonctions sous la Reine Anne, qui est la fille de sa sœur, mais leurs fréquents désaccords limitent son influence. Il est fait comte de Rochester.

Famille[modifier | modifier le code]

Il est le deuxième fils d'Edward Hyde (1er comte de Clarendon) et de sa seconde épouse, Frances Aylesbury, Hyde est un quasi-contemporain du roi Charles II d'Angleterre. Il est baptisé à St Margaret's, Westminster, le [1].

Il est admis au Middle Temple le , mais n'est pas appelé au barreau[2]. À la suite de la Restauration, il siège comme membre du parlement, d'abord pour Newport, Cornwall et, plus tard, pour l'université d'Oxford, de 1660 à 1679.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

En 1661, il est ambassadeur auprès de Louis XIV, puis devient Maître de la garde-robe de 1662 à 1675.

De retour en Angleterre, il entre dans le nouveau parlement, qui se réunit début en 1679, en tant que membre de Wootton Bassett; en , il est nommé Premier lord du Trésor, et pendant quelques années, il est le principal conseiller de Charles II. Il est un adversaire de l'Exclusion Bill qui aurait empêché Jacques, duc d'York d'accéder au trône[3].

Il est créé comte de Rochester, vicomte Hyde de Kenilworth, et baron de Wotton Basset le .

Son ennemi Lord Halifax lance à une enquête sur la gestion des finances et il est constaté que 40 000 livres ont été perdus par mauvaise gestion. En conséquence Rochester est, en , démis de ses fonctions et nommé Lord président du Conseil, place plus honorifique, mais moins lucrative.

Bien que nommé Lord lieutenant d'Irlande, Rochester n'a pas encore exercé la fonction et est encore Lord Président du Conseil, lorsque Jacques II devient roi en . Il est alors nommé au poste important de Lord grand trésorier. Mais en dépit de leurs liens de parenté et de leur longue amitié, Jacques et son trésorier n'est pas d'accord. Le roi souhaite s'entourer de conseillers catholiques romains et le comte s'inquiète de cette tendance.

En 1686, James essaye de convertir Rochester au catholicisme, mais ce dernier refuse. Le Jacques lui dit que le Lord Trésorier ne pourrait être un fervent anglican sous un monarque catholique. Rochester refuse à nouveau et le , il est démis de son poste. Toutefois, il bénéficie d'une pension d'environ £4000 par an et 40 000 livres de domaines[4].

Le , Guillaume, prince d'Orange débarque à Torbay. Rochester est un chef de file de l'appel. Mais il s'oppose à l'élection de Guillaume et Mary comme roi et reine, demandant l'établissement d'une régence[5]. Il se range rapidement au nouveau pouvoir[6] et retrouve la faveur royale et est de nouveau membre du Conseil Privé.

De à , il est Lord lieutenant d'Irlande, bien qu'il ne voulait pas passer beaucoup de temps dans ce pays. Une croyance largement répandue voulait qu'il ait été l'un des principaux conseillers de sa nièce la reine Anne. Dans les faits, ils n'ont jamais été très proches. Après une série de querelles, la Reine le destitue début en 1703. En 1701, il prête serment comme Lord lieutenant d'Irlande (nommé en 1700)[7].

En 1710, il est de nouveau nommé Lord Président du Conseil, et dans la dernière année de sa vie est généralement considéré comme un modéré. À sa mort, il est remplacé par son fils unique, Henry (1672-1753), qui en 1724, hérite du comté de Clarendon. Quand Henry est mort sans descendance, le , tous ses titres se sont éteints.

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

En 1665, il épouse Lady Henrietta Boyle (en) (morte en 1687), fille de Richard Boyle (1er comte de Burlington) et de Liège. Ils ont quatre enfants:

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Speck 2008.
  2. Sturgess, H.A.C. (1949). Register of Admissions to the Honourable Society of the Middle Temple. Butterworth & Co. (Publishers) Ltd.: Temple Bar. Vol. 1, p.163.
  3. Macaulay 1889, p. 127.
  4. Macaulay 1889, p. 402–403.
  5. Macaulay 1889, p. 637.
  6. Macaulay 1889, p. 671.
  7. Charles Roger Dod, A manual of dignities, privilege, and precedence : including lists of the great public functionaries, from the revolution to the present time, Whittaker, (lire en ligne), p. 663

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collected Works of the Earl of Rochester,
  • Grant Tapsell, « Laurence Hyde and the Politics of Religion in Later Stuart England », English Historical Review, vol. 125, no 517,‎ , p. 1414–1448 (DOI 10.1093/ehr/ceq344)

Liens externes[modifier | modifier le code]