Lashkar-e-Jhangvi — Wikipédia

Lashkar-e-Jhangvi
(pa)لشكرِ جهنگوی
Image illustrative de l’article Lashkar-e-Jhangvi

Idéologie Islamisme
Christianophobie
Anti-chiisme
Objectifs Extermination de la communauté chiite du Pakistan
Statut Actif
Fondation
Date de formation 1994-1996
Pays d'origine Drapeau du Pakistan Pakistan
Fondé par Riaz Basra
Actions
Mode opératoire Attentat à la bombe, attentat-suicide
Nombres d'attaques imputées 350 entre 1996 et 2001[1]
Zone d'opération Drapeau du Pakistan Pakistan
Drapeau de l'Afghanistan Afghanistan
Période d'activité 1994-aujourd'hui
Organisation
Chefs principaux
Membres 500 hommes au moins[1]
Sanctuaire Drapeau de l'Afghanistan Afghanistan[1]
Groupe relié Tehrik-e Taliban Pakistan
Drapeau de l'État islamique État islamique
Répression
Considéré comme terroriste par Drapeau du Canada Canada
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de l'Australie Australie
Union Européenne
Insurrection islamiste au Pakistan

Lashkar-e-Jhangvi (pendjabi : لشكرِ جهنگوی, Armée de Jhangvi, du nom du fondateur du SSP, Maulana Haq Nawaz Jhanvi) est un groupe armé Islamiste sunnite pakistanais fondé entre 1994 et 1996 par Riaz Basra, à la suite d'une scission d'avec Sipah-e-Sahaba Pakistan (SSP), jugé trop légaliste et trop proche des organisations chiites.

L'organisation est placée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada[2], des États-Unis[3] et de l’Australie[4]. Elle est considérée par l'ONU comme proche d'Al-Qaïda et à ce titre sanctionnée par le Conseil de sécurité des Nations unies[5].

Fort d'au moins 500 membres, le groupe se spécialise dans des attentats meurtriers comme celui du à Quetta[6]. On attribue à Lashkar-e-Jhangvi 350 attentats entre 1996 et 2001. Entre 2010 et 2017, le groupe a orchestrée des attentats très meurtriers comme l'attentat de Quetta, l’attaque du marché de Quetta, les attentats d'Achoura en Afghanistan, ou encore les attentats de Quetta en 2013. Le groupe est aussi accusée de s’être alliée avec l'État islamique au Khorassan afin de menée des attaques comme lors de l’attentat de Quetta en 2019 ou l'assaut sur l'école de police de Quetta.

La dure répression de la fin des années 1990 a affaibli le groupe qui se divise en 2000 entre ceux menés par Riaz Basra et basés à Peshawar et ceux menés par Qari Asadullah et basés à Karachi[7].

Proche des Talibans qui assuraient la formation de ses militants en Afghanistan, le groupe collabore avec différents groupes tel Harakat ul-Mujahidin.

Malik Ishaq, considéré comme un des fondateurs, a été libéré le [8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Laurent Gayer, Mondes rebelles Asie du sud : Fondamentalisme, séparatisme, maoïsme, Paris, Editions Michalon, , 188 p. (ISBN 978-2-84186-479-9).
  2. http://www.publicsafety.gc.ca/prg/ns/le/cle-fr.asp#AIAI
  3. (en) « We apologize for the inconvenience... », sur United States Department of State (consulté le ).
  4. « nationalsecurity.gov.au/agd/WW… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  5. « un.org/french/sc/committees/12… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  6. (en) « Incident Summary for GTDID : 200307040003 », sur umd.edu (consulté le ).
  7. Antoine Sfeir (dir.), Dictionnaire mondial de l'islamisme, Paris, Plon, , 518 p. (ISBN 2-259-19760-4), p. 327
  8. Emmanuel Derville, « Pakistan : une chrétienne risque la mort », sur Le Figaro, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]