Lannion — Wikipédia

Lannion
Lannion
Vue de Lannion et de l'église de Brélévénez.
Blason de Lannion
Blason
Lannion
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
(sous-préfecture)
Arrondissement Lannion
(chef-lieu)
Intercommunalité Lannion-Trégor Communauté
(siège)
Maire
Mandat
Paul Le Bihan (PS)
2020-2026
Code postal 22300 22303
Code commune 22113
Démographie
Gentilé Lannionnais
Population
municipale
20 344 hab. (2021 en augmentation de 2,61 % par rapport à 2015en augmentation de 2,61 % par rapport à 2015)
Densité 463 hab./km2
Population
agglomération
47 443 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 48° 44′ 00″ nord, 3° 27′ 15″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 107 m
Superficie 43,91 km2
Unité urbaine Lannion
(ville-centre)
Aire d'attraction Lannion
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Lannion
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Liens
Site web lannion.bzh

Lannion (/la.njɔ̃/[Note 1]Écouter) est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne. Ses habitants sont appelés les Lannionnais.

La commune actuelle est formée de la fusion des communes de Lannion, Brélévenez, Buhulien, Loguivy-lès-Lannion et Servel en 1961.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Lannion est une ville-pont sur le Léguer. La proximité de l'embouchure du Léguer fait varier le niveau du fleuve au centre-ville de plusieurs mètres en fonction des marées. Cette caractéristique a permis l'établissement d'un gué dans les temps les plus reculés au niveau du pont de Kermaria, point où s'arrête l'influence des marées (preuve existante à proximité de la rue Saint-Christophe-le-Passeur). Cette particularité sera mise à profit pour la construction en 1992 d'un stade d'eau vive marémoteur. Un barrage permet de retenir l'eau amenée par la marée montante et de la relâcher dans un parcours artificiel à marée descendante.

La baie de Lannion est le nom donné à la partie de la Manche située à proximité.

Estuaire du Léguer et le port[modifier | modifier le code]

Lannion est un port situé au fond de l'estuaire, une ria, du Léguer. Mais l'intérêt de ce port reste secondaire car ce fleuve côtier au niveau de son estuaire est étroit et sinueux, asséchant presque entièrement à marée basse et son entrée est barrée par un banc de sable qui avance à près de 400 mètres de la Pointe du Dourven. « La navigation sur cette rivière est très délicate à cause des coudes brusques qu'elle forme ; aussi doit-on prendre un pilote (...) car l'échouage n'est pas sans danger partout ailleurs qu'au Yaudet »[1].

L'équipement du port est longtemps resté très rudimentaire. Lannion exportant des fils de lin et du chanvre (des "gratiennes", du nom de la paroisse de Grâces, près de Guingamp. Il a fallu attendre le milieu du XVIIIe siècle pour voir débuter la modernisation des quais du Léguer[2].

Cadre géologique[modifier | modifier le code]

Carte géologique du Massif armoricain, avec au nord-est le batholite mancellien et ses nombreux plutons de granite cadomien (Trégor, Lanhélin, Louvigné, Vire, Avranches…). Ce batholite dessine une ellipse de 150 km (d'Alençon à la Rance) sur 90 km (de Vitré à Vire)[3].

Lannion est localisée à l'extrémité occidentale du domaine nord armoricain, dans le Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagnes successives. Le site géologique de Lannion se situe plus précisément dans un bassin sédimentaire essentiellement briovérien limité au nord par un important massif granitique cadomien, le batholite nord-trégorrois. Ce pluton fait partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien[4],[5].

L'histoire géologique de la région est marquée par la chaîne cadomienne. À la fin du Précambrien supérieur, les sédiments briovériens environnants (formations volcano-sédimentaires) sont fortement déformés, plissés et métamorphisés par le cycle cadomien, formant des schistes argileux, les schistes tuffacés de Locquirec, les brèches et tufs carbonifères du Dourduff[6]. Cette chaîne montagneuse, qui devait culminer à environ 4 000 m, donne naissance à des massifs granitiques (dont le batholite côtier nord-trégorrois associé à un volcanisme d'arc insulaire et daté à 615 Ma)[7],[8].
Dans le domaine continental, l'épaississement consécutif à l'orogenèse cadomienne, provoque la fusion crustale à l'origine de la mise en place des dômes anatectiques (migmatites de Guingamp et Saint-Malo au sud-est de Lannion) qui est datée entre 560 et 540 Ma[9].

L'orogenèse hercynienne qui a donné une chaîne montagneuse atteignant 6 000 m, s'accompagne d'un métamorphisme et d'un magmatisme qui se manifeste par un important plutonisme : le chapelet nord de granites rouges tardifs (ceinture batholitique de granites individualisée pour la première fois par le géologue Charles Barrois en 1909[10]), formant de Flamanville à Ouessant un alignement de direction cadomienne, contrôlé par les grands accidents directionnels WSW-ENE, datés de 300 Ma, correspond à un magmatisme permien. Le massif granitique de Plouaret au sud de Lannion, lié au fonctionnement du cisaillement nord-armoricain, fait partie de ce chapelet[11].

La commune se situe ainsi dans un pays de basses collines aux sommets aplanis, appartenant à un couloir topographique et tectonique qui va de la baie de Lannion à la baie de Saint-Brieuc. Creusée par l'érosion dans des formations schisteuses volcano-sédimentaires et métamorphiques, cette dépression est limitée au Nord, à l'Ouest et au Sud par trois massifs granitiques et des bordures escarpées commandées par des failles[12].

Une promenade géologique dans la commune permet de découvrir l'utilisation de pierres proximales (privilégiées pour des raisons de coût), témoignant de la diversité de la palette lithologique que l'évolution géologique a conféré au territoire lanionnais. Depuis l'époque romane, ces constructions sont un marqueur de la richesse du substrat géologique local et déterminent pour partie le rang social des propriétaires[13].
Ces pierres proximales sont les schistes argileux qui fournissent de médiocres moellons à la teinte brunâtre ; des schistes tuffacés[Note 2] qui livrent des moellons et des ardoises très épaisses, sortes de lauzes, mais aussi de grandes dalles, recherchées naguère pour les recouvrements des sols et les plaques tumulaires ; et des granitoïdes dont le minéralogiste Beudant disait qu'on les utilise dans les œuvres dont « on veut éterniser la durée » (granite du Yaudet ; diorites et granodiorites issus du massif de Plouaret[Note 3] ; complexe granitique de Ploumanac'h sur la côte de granit rose dont le district de l'Île-Grande qui offre des granites de faciès variés, facilement transportables grâce au Léguer)[14].

Transports[modifier | modifier le code]

L'aéroport et son parking.

La ville de Lannion est desservie par une route à quatre voies la reliant à Guingamp sur la RN 12 (Paris-Brest). Elle est en outre dotée :

  • d'un aéroport, Lannion-Côte de Granit, qui affichait un trafic annuel moyen de 30 000 passagers par an[15] avant la fermeture de la liaison avec Paris en 2018[16] ;
  • d'une gare TGV depuis , à la suite de l'électrification de la Ligne entre Plouaret et Lannion. En basse saison, le TGV assure une liaison le vendredi soir depuis Paris avec un retour vers la capitale le dimanche soir. En haute saison, une rotation par jour est assurée en plus de la desserte des weekends. La gare est desservie quotidiennement par des TER Bretagne.

Transport en commun

Minibus Naveo sur la place du Général-Leclerc.

Les transports sur la ville de Lannion et sa communauté d'agglomération sont quant à eux assurés par les TILT (Transports intercommunaux Lannion-Trégor), qui comportent 6 lignes.

Lannion est située à :

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[18].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[17]

  • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,2 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 7] : 10,1 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 8] : 851 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat[21] complétée par des études régionales[22] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1993 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[23]. Le tableau détaillé pour la période 1991-2020 est présenté ci-après.

Statistiques 1991-2020 et records établis sur la période du 01−11−1993 au 02−08−2023
Station LANNION_AERO (22) Alt: 85m 48° 45′ 19″ N, 3° 28′ 07″ O
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,4 4,2 4,9 6 8,7 11,4 13,1 13,3 11,6 9,7 6,8 5 8,3
Température moyenne (°C) 6,9 7,1 8,3 9,8 12,5 15,1 16,9 17,1 15,5 13 9,6 7,6 11,6
Température maximale moyenne (°C) 9,5 10 11,6 13,6 16,3 18,8 20,6 20,9 19,4 16,3 12,4 10,2 15
Record de froid (°C)
date du record
−6,3
02.1997
−7,1
28.2018
−4
02.2004
−2,2
11.2006
−0,6
13.2010
3,9
01.2006
6
31.2015
5,8
30.2011
3,3
26.2018
−3,1
30.1997
−4,8
29.2010
−4,5
30.2008
−7,1
2018
Record de chaleur (°C)
date du record
17,1
24.2016
22,4
27.2019
24,1
30.2021
27,6
21.2018
29,3
26.2017
32,8
30.2015
40
18.2022
35,3
09.2003
31
20.2003
29,9
01.2011
21
01.2015
17,9
19.2015
40
2022
Précipitations (mm) 95,9 91,5 66,2 69,5 63,1 54,5 53,4 55,1 52,8 99,7 105 122,8 929,5
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 16,3 14,4 12,4 11,6 10,6 8,7 9,1 9,2 9 14 16,4 17,5 149,1
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 7,2 6,9 4,9 4,6 4,3 3,6 3,2 3,3 3,6 6,2 7,9 8,8 64,4
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 2,5 2,5 1,7 1,8 1,9 1,6 1,3 1,5 1,4 2,8 3,2 3,8 25,9
Source : [MétéoFrance] « Fiche 22113006 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/08/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lannion est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[24],[25],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lannion, une agglomération intra-départementale regroupant 11 communes[27] et 47 443 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[28],[29].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannion, dont elle est la commune-centre[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 40 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[30],[31].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[32]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[33],[34].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,1 %), zones urbanisées (25,4 %), terres arables (11,3 %), prairies (9,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,3 %), forêts (6,7 %), zones humides côtières (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), eaux maritimes (0,1 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'origine du nom Lannion vient de « lann », qui désigne un établissement religieux créé par les Bretons du haut Moyen Âge et, selon Joseph Loth, un anthroponyme vieux-breton Iudon, qui a évolué régulièrement en Iuzon puis (i)Uon[36]. Ce nom de *Lannyuzon a donc évolué en Lannuon, forme moderne en Langue bretonne et en « Lannion », variante évoluée puis administrativement cristallisée de la forme ancienne bretonne, devenue l'appellation officielle et administrative du duché de Bretagne, avant et après 1532, probablement aux alentours des XIIIe – XIVe siècles : Carte de l'Atelier cartographique Troadec du Conquet-Konk-Leon pour l’Histoire de la Bretagne de Bertrand d'Argentré de 1582 et 1588 : Lanion ; Carte de Nolin,1695 : Lanien ou Lanion ; puis de l'Administration française royale et républicaine et de la société francophone nobiliaire et marchande, du XVIIe siècle jusqu'à nos jours ; en résumé la forme « Lannyon » et ses variantes sont attestées de 1199 à 1516, où la forme « Lannion » apparaît[37], l'appellation de Lannuon étant usitée majoritairement par le peuple bretonnant.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Les mégalithes nombreux dans la région, témoignent de son passé ancien, sans compter les silex, haches et pierres polies appartenant aux âges préhistoriques. Les rivières nombreuses et l'or alluvionnaire dans le Massif armoricain, expliquent la présence et la richesse du développement des populations préhistoriques[38]. Près de Lannion, le tumulus de la Motta comporte des bijoux de métal précieux.

En , des archéologues de l'Inrap ont effectué des fouilles sur le site de Kervouric, préalablement à la construction de logements. Celui-ci surplombe une vallée encaissée du Léguer. On a ainsi retrouvé la trace de trois grandes maisons de bois et de torchis ainsi que de nombreux vestiges (céramiques, bracelets, silex) du Néolithique, vieux de 7000 ans[39]. Un premier site, daté de l'âge du Bronze, atteste une longue occupation humaine entre 1800 et 1200 ans avant notre ère. Il consiste en un système agraire, constitué à l’origine d’un simple réseau de fossés délimitant des champs et de probables chemins. Quelques constructions sur poteaux de bois (peut-être des maisons) complétaient le système. Par la suite, l’habitat s’est progressivement développé. Vers 1600 ans av. J.-C, deux petits enclos sont aménagés. L’un d’entre eux délimite une zone d’habitat, comprenant une maison particulièrement bien conservée. Les archéologues y ont mis au jour des vases de stockage, un foyer ainsi qu’une meule. L’occupation semble perdurer jusqu’à la fin de l’âge du Bronze (vers 1200 ans av. J.-C.), comme l’atteste la présence d’une maison ronde caractéristique de cette période.

Époque gauloise[modifier | modifier le code]

Des monnaies et des débris de poteries attestent d'une présence gauloise indubitable. Quelques chemins et des fortifications façonnent leur territoire. Le promontoire du Yaudet, estuaire du Léguer, sert à la fois de défense militaire et d'étape pour les navires commerçants, d'après des pièces de monnaie phéniciennes retrouvées sur les lieux[40].

Le « menhir » du Crec'h à Servel et celui de Saint-Patrice, appelé aussi « menhir de justice » (rue des Frères Lagadec, inclus dans un mur), sont en réalité deux stèles gauloises. La seconde a été christianisée[41].

Époque gallo-romaine[modifier | modifier le code]

Lannion est un passage obligatoire pour franchir le Léguer au plus près de la côte, surtout à marée haute. À l'époque gallo-romaine, pour aller du Yaudet par la terre vers l'est, les routes passaient inévitablement par Lannion. Des villas gallo-romaines furent retrouvées sur des sites plus anciens, de l'Âge du Bronze. Une exploitation agricole mise en place au cours des Ier et IIe siècles de notre ère et réaménagée à plusieurs reprises. Les archéologues ont mis en évidence une série d’enclos délimitant différents espaces fonctionnels. L’une des zones est réservée à l’habitat ; elle se caractérise par la présence de caves, mais aussi d’un puits et d’une citerne. D’autres espaces sont destinés à des activités agricoles spécialisées : l’un des enclos semblait dédié au traitement des céréales, puisqu’on y a retrouvé une grange et un séchoir, tandis qu’à l’arrière de l’habitat, d’autres enclos servaient plutôt au pacage des animaux. Des petits fossés délimitent également des chemins ou encore des champs. Les dernières fouilles permirent de mettre au point un référentiel scientifique pour la région tant sur l’âge du Bronze que sur la période gallo-romaine.

Haut Moyen Âge et le début de la christianisation[modifier | modifier le code]

Quelques auteurs[Lesquels ?] attribuent l'origine de Lannion à la destruction de Lexobie (l'actuel Yaudet ?) par les Danois en 836.

Le Léguer, comme les autres cours d'eau, était une voie de pénétration facile pour les envahisseurs, aussi Lannion est-elle dotée d'un château attesté dès le Moyen Âge.

Le premier barrage servant de piège à poisson construit à Servel, long de 190 mètres, formé de pieux reliés par des claies en bois, avec des plates-formes triangulaires ancrant la structure dans le sable et servant aussi de brise-lames, a été construit entre 613 et 615 (ces dates ont été retrouvées grâce à la datation du bois des chênes ayant servi à sa construction) dans l’estuaire du Léguer. À marée descendante, les poissons étaient piégés dans le bassin de retenue[42].

Lannion est impliquée, pendant la guerre de Cent Ans à la guerre de Succession de Bretagne (rue Geoffroy de Pontblanc, tué en 1346).

Époque moderne (XVI-XVIIIe siècles)[modifier | modifier le code]

En 1587, le , commencent les massacres perpétrés pendant les guerres de Religion en France, avec l'attaque de Perros-Ploumanac'h, ayant fait allégeance à la Ligue, par les Royaux de La Rochelle. Les paroisses alentour se partagent entre ligueuses (Plestin-les-Grèves), ou royalistes comme Lannion. « Le troisième et septième jours de fut brûlée et ravagée la paroisse de Plestin par ceux du parti du roi. Et au réciproque le 21 du même mois de fut pareillement brûlée et ravagée la paroisse de Plouaret, Ploubezre et la ville de Lannion par ceux qui tenaient le parti du duc de Mercœur » a écrit le curé de Lanvellec[43]. Malgré la conversion de Henri IV au catholicisme, Ligueurs et Royaux continuent leurs attaques et les destructions des villes du camp opposé. Mais le Trégor est bien affaibli et le roi ramène la paix, confirmée par l'Édit de Nantes de 1598[44].

Lannion fait partie de l'évêché de Tréguier avant la Révolution et le roi y contrebalance la puissance de l'évêque en faisant de Lannion le siège de sa juridiction.

Révolte des Bonnets Rouges en 1675. Un de ses habitants fut exclu de l'amnistie royale de [45].

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1840, s'est ouverte dans les locaux de Kermaria une salle d'asile pour les enfants pauvres de 2 à 7 ans (ancêtre de la maternelle). La première cantine scolaire du monde fût créée à Lannion, en 1844, par le maire Émile Depasse pour ces enfants[46].

Port de Lannion en 1845[modifier | modifier le code]

En 1845, dans le port de Lannion, ont été déchargés 900 tonneaux[Note 11] de vin et eau-de-vie, 300 tonneaux de cidre, 400 tonneaux de sel, 180 tonneaux de café et poivre, ainsi que 800 tonneaux de bois du Nord, 455 tonneaux de charbon et 180 tonneaux de marchandises diverses, ainsi que 4 835 tonneaux d'avoine et orge, 2 600 tonneaux de froment, 2 000 tonneaux de fruits, 750 tonneaux de bois commun de menuiserie et 150 tonneaux de fonte brute[47].

Ouverture de l'école publique en 1882[modifier | modifier le code]

Lors de l'ouverture de l'école publique de Lannion le , il n'y a « ni tableaux noirs, ni encriers, ni livres, ni cahiers » ; tout le matériel scolaire se compose de trois petites tables prêtées par le collège[48].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Constance Le Mérer et la collecte des gwerz[modifier | modifier le code]

Constance Le Mérer[49], institutrice (notamment à Lanvellec) a recueilli des gwerzioù dans la région jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale). Ses 31 cahiers de collecte ont été découverts à Lannion dans un grenier en 2013[50].

Guerres du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts porte les noms de 274 soldats morts pour la Patrie :

Après la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le port de Lannion a contribué fortement à l'essor de la ville avant la guerre 1939-1945. Mais au début de la deuxième moitié du XXe siècle, Lannion n'est qu'un « gros bourg ». À l'aube des années 1960, elle est choisie pour accueillir le Centre national d'études des télécommunications (CNET). La petite ville a alors besoin d'importantes réserves foncières pour l'installer, loger les familles des techniciens, d'autant que de nombreuses entreprises vont suivre cette arrivée. Le , un arrêté préfectoral scelle la fusion de Lannion avec les communes de Buhulien, Loguivy, Servel et Brélévenez. Au cours des deux premiers mandats suivant cette fusion, chaque ancienne commune continue d'élire ses représentants au conseil municipal du « grand Lannion »[52].

Malgré les crises des années 1980 et 1990, la ville de Lannion a conforté « ses atouts dans les Télécom (entreprise Alcatel) et la fibre optique » et, avec des sites importants d'Orange ou Alcatel, elle est alors qualifiée de « mini-Silicon Valley »[53].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Lannion est le chef-lieu de l'arrondissement de Lannion et fait partie de la cinquième circonscription des Côtes-d'Armor.

Elle est le chef-lieu du canton de Lannion depuis la Révolution. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton voit sa composition modifiée, et Lannion en est le bureau centralisateur.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Lannion est membre initial de la communauté d'agglomération dénommée Lannion-Trégor Communauté, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1995 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans les Côtes-d'Armor, la liste PS-EÉLV-PCF-UDB menée par le maire sortant Paul Le Bihan remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 771 voix[54]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Depuis la Libération, onze maires se sont succédé :

Liste des maires successifs depuis 1944[55]
Période Identité Étiquette Qualité
septembre 1944[56] octobre 1947 Georges Morand Rad.soc. Médecin
Désigné maire le 8 août 1944 par le Comité de libération
octobre 1947 décembre 1949 Isidore Le Bourdon RPF Ancien directeur de l'École supérieure de commerce du Havre
Décédé en fonction
février 1950 février 1960 Gabriel Nogues Rad.soc. Dirigeant d'une entreprise de machines agricoles
Démissionnaire
mars 1960 mai 1961 Henri Martel[57]   Ancien quincaillier
mai 1961 mars 1971 Henri Blandin[58] UDR Avocat au barreau de Saint-Brieuc
Premier maire du Grand Lannion
mars 1971 mars 1977 Pierre Marzin[59],[60] Modéré
(GD)
Ingénieur, haut fonctionnaire
Directeur général des Télécommunications (1967 → 1971)
Sénateur des Côtes-du-Nord (1971 → 1980)
mars 1977 mars 1983 Pierre Jagoret[61] PS Chef de service à la sécurité sociale
Député des Côtes-du-Nord (5e circ.) (1978 → 1986)
Conseiller général de Lannion (1964 → 1967 et 1976 → 1982)
mars 1983[62] mars 1989 Yves Nédélec[63] RPR Agent d'assurances
Conseiller régional (1986 → 1998)
mars 1989 mars 2008 Alain Gouriou[64] PS Professeur d'histoire-géographie
Député des Côtes d'Armor (5e circ.) (1987 → 2007)
Conseiller général de Lannion (1982 → 2001)
Conseiller régional (1992 → 1997)
mars 2008 octobre 2014[65] Christian Marquet PS Cadre d'EDF
Conseiller régional (2010 → 2015)
Démissionnaire
octobre 2014[66] En cours
(au 23 juillet 2020)
Paul Le Bihan PS Ingénieur chez Alcatel
Vice-président de la CA Lannion-Trégor Communauté (2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[67]

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

Lannion qui participe depuis plusieurs années au concours des villes fleuries, possède quatre fleurs depuis 2001[68].

Une partie de la commune de Lannion[69] est classée au titre des sites patrimoniaux remarquables par arrêté du [70]

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[71].

En septembre 2016, un projet d'extraction de sable coquillier dans la baie de Lannion a été stoppé par la Compagnie armoricaine de navigation (CAN), une filiale du groupe Roullier, en raison d'une forte opposition de la population locale. Le , une manifestation avait ainsi réuni entre 4 000 et 5 000 personnes qui rejetaient le projet[72].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[73],[Note 12].

En 2021, la commune comptait 20 344 habitants[Note 13], en augmentation de 2,61 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 7063 1323 4263 5975 3715 4615 6505 8496 075
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6 6426 5986 8826 2236 2945 9986 2056 0026 126
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 0105 8566 1746 0476 2746 4306 5847 2206 734
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9 47912 53516 86716 64116 95818 36819 45919 92019 831
2021 - - - - - - - -
20 344--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[74] puis Insee à partir de 2006[75].)
Histogramme de l'évolution démographique

Éducation[modifier | modifier le code]

La charte de la langue bretonne Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le . Le label de niveau 1 de la charte a été accordé à Lannion le .

À la rentrée 2018, 540 élèves étaient scolarisés dans des écoles Diwan et dans les classes bilingues[76].

Enseignement public[modifier | modifier le code]

La ville possède 8 écoles maternelles publiques, 9 écoles primaires publiques, 2 collèges publics et un lycée public. Lannion possède également des établissements d'enseignement supérieur, tous associés à l'université de Rennes 1 : un IFSI-IFAS (institut de formation en soins infirmiers et aides-soignants), un IUT (Institut Universitaire de Technologie) et une école d'ingénieurs (École nationale supérieure des sciences appliquées et de technologie, ENSSAT).

Enseignement privé[modifier | modifier le code]

À Lannion, il y a 2 écoles maternelles privées, 2 écoles primaires privées, un collège privé et un lycée privé.

L'école Diwan Lannuon (maternelle et primaire) a été créée en 1978 et est située à Loguivy. À la rentrée 2019, 106 élèves y sont scolarisés dans 5 classes.

Sports[modifier | modifier le code]

Le stade d'eau vive.

La ville de Lannion a de nombreux équipements sportifs dont un stade d'eau vive pour la pratique du canoë-kayak.

Le club de canoë-kayak est un des meilleurs nationaux en slalom. Il est régulièrement dans les 3 meilleurs clubs lors des Championnats de France des clubs de Slalom. Plusieurs athlètes se sont illustrés sur la scène internationale : Sébastien Combot (médaille d'or aux championnats du monde 2007), Philippe Quémerais - Yann Le Pennec (5e aux Jeux olympiques 2004).

Le , la ville de Lannion dispose d'un espace aquatique ludique baptisé « Ti Dour », remplaçant l'ancienne piscine municipale (qui a définitivement fermé ses portes le ) à la place de l'ancien stade. Elle se trouve à quelques centaines de mètres de l'ancienne piscine. Elle dispose d'un toboggan, d'un espace sportif et d'un espace ludique.

La ville dispose aussi d'un club d'handibasket, le CTH Lannion, évoluant en première division du championnat de France et participant à la Coupe d'Europe. L'équipe première compte dans ces rangs plusieurs internationaux français, dont Franck Etavard (en sélection masculine) et Agniès Etavard (en sélection féminine).

La ville a été sacrée en « ville la plus sportive de France » dans sa catégorie des villes de moins de 20 000 habitants. Le challenge est organisé chaque année par le journal L'Équipe[77].

Économie[modifier | modifier le code]

Lannion se trouve dans une zone géographique stratégique pour son économie. À mi-chemin entre Brest et Rennes, ces deux pôles économiques sont très fortement liés à Lannion pour le développement des technologies.

En 1960, l'implantation du Centre national d'étude des télécommunications (CNET, devenu France Télécom R&D, maintenant Orange Labs), imprime une forte orientation à l'industrie de la ville. D'autres entreprises de hautes technologies emboîtent le pas : Alcatel, Sagem

Cette affluence d'entreprises a aussi été propice à l'installation d'un IUT, l'IUT de Lannion, et d'une école d'ingénieurs en 1986 : l'ENSSAT (École nationale supérieure des sciences appliquées et de technologie). Lannion regroupe désormais une partie importante des activités de recherche en télécommunication en France, au sein de la technopole Anticipa, qui comporte plus d'une centaine de PME et PMI. Le siège du pôle de compétitivité à vocation mondiale, « Images et Réseaux » se trouve à Lannion[78], de même que la grappe d’entreprises Photonics Bretagne. La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie des Côtes-d'Armor. La synergie de ces organismes et associations permet au bassin de Lannion et du Trégor-Goëlo[79] d'être une référence en matière d'innovation dans différents secteurs :

  • TIC (95 entreprises) ;
  • optique/photonique (20 entreprises) ;
  • industrie agro-alimentaire ;
  • industrie marine (31 entreprises).

Lannion est également la commune d'où le câble sous-marin « APOLLO undersea south cable » américain aboutit en France. Le site est considéré comme d'importance stratégique et vital pour les États-Unis selon un document secret émanant des révélations de télégrammes de la diplomatie américaine par WikiLeaks[80]. Le câble sous-marin WASACE Nord (en) reliant la France aux États-Unis, mis en service en 2014, part également de Lannion[81].

Crise du technopôle lannionais[modifier | modifier le code]

Alcatel fusionne avec Lucent Technologies au mois de décembre 2006 pour devenir « Alcatel-Lucent ». Alcatel-Lucent est rachetée par Nokia en 2015 et n'a plus d'existence propre en 2016.

En 2020 Nokia annonce un plan de licenciement concernant 168 emplois à Lannion, mais promet d'investir dans la cybersécurité [82]. En 2021 Lannion se bat pour trouver des emplois et redynamiser son technopôle [83].

La suppression en 2018 en raison d'un déficit trop élevé (4 millions d'euros par an) de la liaison aérienne Lannion-Paris, qui existait depuis 1964, est un handicap supplémentaire [84].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • les églises :
    • l'église Saint-Jean-du-Baly, rue Saint-Yves, avec sa tour de 1519 et la voûte de sa nef restaurée en 2003 ;
    • l'église de la Trinité, rue des Templiers à Brélévenez et son escalier de 142 marches qui mène au bas de la ville ;
    • l'église Sainte-Marguerite, rue de l'Église à Buhulien ;
    • l'église de Saint-Ivy, route de Rumeur à Loguivy-lès-Lannion ;
    • l'église Saint-Pierre, place de la Libération à Servel ;
    • l'église Saint-Yves, boulevard d'Armor de Kêr Uhel ;
    • l'église protestante évangélique, rue Joseph Morand ;
    • l'église évangélique, rue de Kergreis.
  • les chapelles :
    • la chapelle du collège Saint-Joseph, rue Jean Savidan, construite de 1935 à 1938 par James Bouillé, Xavier de Langlais, Charles Kerambrun, Jules Charles Le Bozec… dans la filiation des Seiz Breur ;
    • la chapelle Saint Roch, route de Trébeurden à Brélévenez XVe / XVIe siècles, classée au titre des monuments historiques par arrêté du [85] ;
    • La chapelle Saint-Nicodème, chemin de Kerwegan à Servel ;
    • la chapelle Saint-Pierre, rue Saint-Pierre au Rusquet ;
    • la chapelle Saint-Thurien (située à 5 km à l'ouest de la ville, dans la vallée de Goas Lagorn) ;
    • la chapelle de Kervion D65 22300 Lannion - Propriété privée ;
    • la chapelle du foyer Sainte-Anne, rue Paul Peral ;
    • la chapelle Saint-Marc, Rue de Saint-Marc ;
    • la chapelle, boulevard Louis Guilloux ;
    • la chapelle Notre-Dame des Fontaines, rue Emmanuel Sieyès ;
    • la salle du royaume, rue Ernest Hemingway.
  • les couvents et monastères :
  • les croix et cimetières :

Édifices civils[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'azur à l'agneau pascal couché d'argent portant une croix haute d'or au guidon de gueules chargé de l'inscription LAUS DEO en lettres capitales aussi d'or.

Les armes de la ville reprennent la locution latine Laus deo soit « louange à Dieu ».

La devise de la ville est formulée en breton : war zao atao que l'on peut traduire par « toujours debout ».

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Plaque commémorative du Chevalier de Pontblanc.
  • La famille de Lannion, issue de La Porte-Verte en Buhulien, puis attestée au Cruguil de 1343 à La Révolution ; de nos jours les descendants de cette famille sont au Cruguil.
  • Geoffroy de Pont-Blanc, chevalier breton, mort à Lannion en 1346 dans un combat contre les Anglais lors de la guerre de Succession de Bretagne.
  • Gabriel Calloet-Kerbrat, agronome du XVIIe siècle, est né à Kerbrat-en-Servel, actuellement commune de Lannion. Il écrivait son nom soit en français, soit en breton.
  • Grégoire Desaunays (v. 1732-1811), abbé et bibliothécaire, mort dans cette ville (où une rue porte son nom).
  • Jean-Marie Baudouin de Maison-Blanche, (1742-1812), juriste, député aux États-généraux, mort à Lannion.
  • Louis Joseph Marie Rogon de Carcaradec (1742-1802), maréchal de camp des armées de la République, est né au hameau de Buhulien.
  • Gabriel Hyacinthe Couppé de Kervennou (1757-1832), magistrat et homme politique, né à Lannion.
  • Charles-Édouard de Beaumont (1819 -1888), peintre, lithographe, n'est pas né à Lannion, contrairement à certaines notices d'autorité. Il n'est pas né à Versailles, non plus, contrairement à ce qui est indiqué dans son acte de décès. Son acte de naissance reconstitué mentionne qu'il est né le 6 août 1819 sur l'ancien cinquième arrondissement de Paris, sous le nom de "Jean François Edouard Baumont".
  • Joseph Conrad, écrivain célèbre, séjourna quelque temps à Lannion, où il écrivit une partie de « La rescousse ».
  • Villiers de L'Isle-Adam, grand écrivain de fantastique, a passé une partie de son enfance à Lannion.
  • André Bellessort, passa toute sa jeunesse à Lannion, écrivain, secrétaire perpétuel de l'Académie française de 1940 à 1942.
  • Raphaël Esrail (1925-2022), résistant et déporté français, président de l'Union des déportés d'Auschwitz, mort à Lannion.
  • Roger Flouriot, écrivain mort à Lannion.
  • Charles Le Goffic (1863-1932), poète, romancier et critique littéraire.
  • Eugène-Joseph-Marie Le Bellec, (1890-1970), évêque de Vannes (1941-1964), né à Ploubazlanec, retiré au monastère Sainte Anne en 1964 où il est décédé, inhumé à la cathédrale Saint Pierre de Vannes.
  • Pierre Le Damany, professeur de médecine, né à Lannion. Il a donné son nom à l'hôpital de la ville.
  • Félix Le Dantec, biologiste, a été collégien à Lannion.
  • Joseph-Julien Le Gonidec de Kerdaniel, magistrat et homme politique
  • Geneviève Prigent, surnommée la "Princesse Rouge", inhumée à Lannion.
  • Jean-Efflam Bavouzet, pianiste, est né à Lannion en 1962.
  • Pierre Marzin, directeur général des Télécommunications, maire de 1971 à 1977, initiateur du développement économique de la ville dans les années 1960 en obtenant l'implantation d'un établissement du CNET.
  • Nathalie Even-Lancien, médaille d'or au JO d'Atlanta en 1996 à la course aux points (cyclisme). Elle a donné son nom à la maison des sports.
  • Maria Prat (1906-2006), écrivaine née à Buhulien et figure du quartier de Brélévenez.
  • Pierre Sabbagh, grand pionnier de la télévision, né à Lannion en 1918.
  • les Pires, groupe de musique traditionnelle des Balkans, originaire de Lannion.
  • Franck Bonnamour, coureur cycliste français né le .
  • Pierre-Yves André, est un joueur de football professionnel du SC Bastia, né le à Lannion.
  • Christophe Le Mével, coureur cycliste français né à Lannion le .
  • Johan Le Bon, né le à Lannion, coureur cycliste français membre de l'équipe FDJ depuis 2013.
  • Joseph Briand, (Lannion 1876 - Paris 1961), médecin colonial 1898-1921, passe son enfance à Lannion, y revient adulte dans sa famille. Il est le père de Yves Briand, historien de Lannion.
  • Solomon Rossine né à Gomel en Biélorussie en 1937, peintre russe expressionniste, vit à Lannion, mais retourne en Russie pour trouver sa source d'inspiration.
  • Stéphanie Stoll née en 1976 à Lannion (Côtes-d'Armor) est une journaliste et écrivaine française, enseignante de la langue bretonne. Présidente de l'Association des écoles Diwan, récipiendaire de l'Ordre de l'Hermine.
  • Loïg Chesnais-Girard, né en 1977 à Lannion, est président du Conseil régional de Bretagne.
  • Denis-Will Poha est un joueur de football professionnel évoluant au Vitória Sport Clube de Guimarães, né en 1997 à Lannion, prêté par le Stade rennais FC.
  • Alan Riou, né en 1997 à Lannion, est un coureur cycliste français
  • Jan Rubczak (en), peintre polonais qui s'inspira de Lannion pour ces peintures de paysages.
  • Jean Prouff, joueur et entraineur de football français, décédé en 2008 à Lannion.

Radiophonie[modifier | modifier le code]

Il y a une station radio FM locale nommée Océane FM (anciennement appelée Variation).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
  2. Dans cette roche avec « un fond à grain fin, de nuance bleu-gris verdâtre, à reflets argentés, riche en micas (chlorite, muscovite) soulignant la foliation, se détachent des cristaux feldspathiques blanchâtres (albite) ». Cf Louis Chauris, « Pour une géo-archéologie du Patrimoine : pierres, carrières et constructions en Bretagne. Troisième partie : Roches métamorphiques », Revue archéologique de l'Ouest, no 28,‎ , doi=10.4000/rao.1482.
  3. Diorite de Lanvellec, granodiorites de Bégard et Ploubezre sont essentiellement utilisés pour l'art funéraire.
  4. Emploi du granite du Yaudet et de schistes tuffacés.
  5. Aile nord de la façade : « mise en œuvre de trois granites du district de l'Île-Grande (blanc (type Enez Vran], rose-bistre [type Agathon] et rose-rougeâtre [type Woaswen]) en association aléatoire avec le granite porphyroïde du Yaudet ». L'escalier utilise les granites blancs et roses de l'Île-Grande. Cf Louis Chauris, op. cit., p. 10-11
  6. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[19].
  7. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  8. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[20].
  9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  11. Il s'agit de "tonneaux d'affrètement" ou "tonneaux de mer", chaque tonneau équivalent à 1,44 m³.
  12. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes[modifier | modifier le code]

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Instructions nautiques, Manche, pages 313-314.
  2. Jean Kerhervé, François Roudaut et Jean Tanguy, La Bretagne en 1665 d'après le rapport de Colbert de Croissy, Brest, Centre de Recherche Bretonne et Celtique. Faculté des Lettres et des Sciences Sociales. Université de Brest, coll. « Cahiers de Bretagne occidentale n°2 », , pages 146 et 147.
  3. Carte géologique de la France au 1/50000 Fougères 13-17, éditions du BRGM, 1981, p. 5
  4. De Mancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Il est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
  5. Géologie de la France, éditions du BRGM, , p. 11.
  6. François de Beaulieu, La Bretagne. La géologie, les milieux, la faune, la flore, les hommes, Delachaux et Niestlé, , p. 15.
  7. (en) Richard Simon D'Lemos, The Cadomian Orogeny, Geological Society Publishing House, , p. 128.
  8. Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 30.
  9. [PDF] J. Chantraine (coordinateur) et al., Carte géologique France (1/50 000), feuille Lannion (203), éditions du BRGM, 1999, p. 89
  10. C. Barrois, Carte géologique à 1/80000, feuille Lannion (1re édit.), 1909.
  11. Louis Chauris, « Le granite porphyroïde de Porzpaul dans l'île d'Ouessant: un nouvel élément dans la ceinture des « granites rouges » du Massif armoricain (France) », Comptes Rendus de l'Académie des Sciences, Paris, iI, t. 313,‎ , p. 245-250.
  12. Chantraine, op. cit., p. 93
  13. Louis Chauris, « La pierre dans les constructions à Lannion », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. LXXXVI,‎ , p. 5 et 24 (lire en ligne).
  14. Louis Chauris, op. cit., p.6
  15. « Union des Aéroports Français: Aéroport de Lannion (Statistiques) », sur Aéroport.fr.
  16. « Aéroport de Lannion. C’est la fin de la ligne Lannion-Paris », sur ouest-france.fr.
  17. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  18. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  19. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  20. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  21. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le ).
  23. « Fiche du Poste 22113006 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le ).
  24. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  26. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Unité urbaine 2020 de Lannion », sur insee.fr (consulté le ).
  28. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  29. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  30. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  31. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  32. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
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  34. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  35. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  36. Joseph Loth, Les noms des saints bretons, Paris, 1910, p. 66.
  37. Erwann Vallerie, Traité de toponymie historique de la Bretagne, 1995
  38. Sophie Léon, « Nouvelles données sur les tumulus à pointes de flèche de l'Âge du bronze ancien des côtes d'Armor », Bulletin de la Société préhistorique française,‎ , Vol 94 N° 2 pp. 265-273.
  39. « Lannion. Des maisons du néolithique découvertes », sur Le Telegramme, (consulté le ).
  40. Y. Briand, P. de La Haye, Histoire de Lannion des origines au XIXe siècle, Lannion, Impram, 1974, réédité en 1987, 301 p., p. 14.
  41. Anne Marchat et Michelle Le Brozec, Les mégalithes de l'arrondissement de Lannion, Rennes, Institut Culturel de Bretagne, , 102 p. (ISBN 2-86822-039-8), p. 23.
  42. Nicolas Guillou, Les pêcheries refont surface, revue ArMen no 201, juillet-août 2014
  43. Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, (ISBN 978-2-918135-37-1).
  44. « Guerres de religion (Ligue, Sainte-Union) Guingamp, Morlaix, Plestin, Lannion, Saint-Michel-en-Grève,.. », sur infobretagne.com (consulté le ).
  45. Cette information est issue du document Liste des exceptés de l’amnistie de 1676 en Bretagne, disponible sur Wikisource..
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  48. Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, (ISBN 978-27373-3908-0).
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  54. Renée-Laure Euzen, « Municipales à Lannion. Le maire sortant Paul Le Bihan, élu avec 52,28 % des voix : La liste Lannion, écologiste et solidaire est élue au premier tour des élections municipales 2020. Elle a obtenu 52,28 % des voix. La stratégie d’alliance de la gauche a payé », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  66. « Conseil municipal. Paul Le Bihan élu, sans surprise, maire de Lannion : L'ex 1er adjoint au maire succède à Christian Marquet qui a dû démissionner pour raisons de santé. Christian Hunaut, jusque-là, adjoint aux sports, devient 1er adjoint », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  67. Renée-Laure Euzen, « Municipales à Lannion. Paul Le Bihan élu maire, neuf adjoints et quatre conseillers délégués : Les élus de Lannion (Côtes-d’Armor) se sont réunis pour le conseil municipal d’installation ce lundi 25 mai 2020 aux Ursulines. Sans surprise, Paul Le Bihan a été élu maire. Il s’entoure de neuf adjoints et de quatre conseillers délégués », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Paul Le Bihan avait accédé au poste de maire en 2014 après la démission de Christian Marquet. Il était alors premier adjoint en charge des finances. ».
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • André Person, Lannion un port sur le Léguer, Éditions de la Plomée, Guingamp, 2004.
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  • J. Roignant, Le quartier maritime de Lannion : contribution à l'histoire des pêches en baie de Lannion, Nature et Bretagne, Spézet, 1992, 159 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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