Langeac — Wikipédia

Langeac
Langeac
Vue de Langeac.
Blason de Langeac
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Brioude
Intercommunalité Communauté de communes des Rives du Haut Allier
(siège)
Maire
Mandat
Gérard Beaud
2020-2026
Code postal 43300
Code commune 43112
Démographie
Gentilé Langeadois(es)
Population
municipale
3 437 hab. (2021 en diminution de 8,44 % par rapport à 2015)
Densité 101 hab./km2
Population
agglomération
3 851 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 06′ 04″ nord, 3° 29′ 42″ est
Altitude 720 m
Min. 488 m
Max. 951 m
Superficie 33,94 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Langeac
(ville-centre)
Aire d'attraction Langeac
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Gorges de l'Allier-Gévaudan
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Langeac
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Langeac
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Langeac
Liens
Site web http://www.ville-langeac.fr/

Langeac (Lanjac en occitan[1]) est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont les Langeadois et les Langeadoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Langeac se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

La ville est située au centre d'une petite limagne, au bord de l'Allier, avec une altitude moyenne de 720 mètres[2]. La commune est proche du parc naturel régional Livradois-Forez.

Elle se situe à 43 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[3], préfecture du département, et à 29 km de Brioude[4], sous-préfecture

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Mazeyrat-d'Allier (3,5 km), Chanteuges (4,3 km), Saint-Arcons-d'Allier (5,6 km), Arlet (6,1 km), Aubazat (6,2 km), Cerzat (6,8 km), Tailhac (7,2 km), Saint-Georges-d'Aurac (7,2 km).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 609 mm, avec 7,1 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chavaniac-Lafa », sur la commune de Chavaniac-Lafayette à 9 km à vol d'oiseau[8], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 766,4 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La rivière de l'Allier est le seul cours d'eau traversant Langeac[12].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Roche pyroclastique à Langeac.

Le bassin houiller de Langeac est daté par sa flore[à vérifier] du Stéphanien moyen[13] ; il a été exploité à partir de 1844 environ, jusqu'en 1925[14]. Il y a 800 à 1 000 m de dépôts sédimentaires détritiques[15].[à vérifier] Les reliefs entourant Langeac contiennent des grands chênes, acacias et peupliers[16]. Le point culminant de la commune se trouve au lieu-dit du Champ Grand à 951 m d'altitude, sur le hameau de Lestival.

Langeac se situe en zone de sismicité 2 (sismicité très faible)[17].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Langeac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[18],[I 2],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Langeac, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 3] et 3 851 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Langeac, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,4 %), prairies (24,8 %), zones agricoles hétérogènes (14,2 %), zones urbanisées (6,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %), terres arables (1,9 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 673, alors qu'il était de 2 656 en 2013 et de 2 560 en 2008[I 8].

Parmi ces logements, 66,8 % étaient des résidences principales, 7,7 % des résidences secondaires et 25,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 70,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 29,8 % des appartements[I 9].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Langeac en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (7,7 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 63,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (61,5 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 10].

Le logement à Langeac en 2018.
Typologie Langeac[I 8] Haute-Loire[I 11] France entière[I 12]
Résidences principales (en %) 66,8 71,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 7,7 16,1 9,7
Logements vacants (en %) 25,5 12,4 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Pont-routier de la RD 590 sur l'Allier.

Routes[modifier | modifier le code]

La ville est située au croisement des départementales RD 585, reliant Vieille-Brioude à Saugues, et RD 590, entre Pinols et Le Puy-en-Velay.

Voies ferrées[modifier | modifier le code]

La ville de Langeac est située sur la ligne des Cévennes.

Toponymie[modifier | modifier le code]

À partir de 1302, elle figure parmi les bonnes villes d'Auvergne[21].

Langeac peut également s'écrire « Langheac », cette orthographe vient de l'ancien Laugiaco. La ville était capitale d'une ancienne baronnie et du Langeadois, une micro-région du Brivadois. Cette baronnie a donné son nom à une maison jadis illustre[22],[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

La Pierre des fées (Pèira de las fadas ou Peyrres de la fadas, en Auvergnat) était un des plus importants dolmens en Auvergne, sur le territoire de la commune de Mazeyrat-d'Allier, en bordure de celui de Langeac. Il fut décrit en 1880 comme possédant une allée couverte, mais subit une fouille sauvage en 1930, qui le détruisit presque complètement. Il prouve néanmoins que le secteur est occupé de très longue date par l'homme[24].

Il est possible que le site de la ville actuelle fut habité à l'époque gallo-romaine, mais les trouvailles archéologiques restent faibles.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le saint patron de la ville est saint Gal. Eugène Bonnemère rapporte l'histoire suivante : « À Langeac, le jour de Saint-Gal, patron de la ville, le seigneur de Chilac arrivait monté sur son char avec les officiers de sa justice, et saluait les habitants en leur jetant des œufs[25] ».

La première attestation écrite d’une présence humaine à Langeac date de 994, la mise en culture de nouvelles terres a lieu au milieu du Xe siècle[26].

Langeac possède son enceinte, ses élites marchandes, des embryons de corps de métiers et de milice et autres montrant le poumon économique d'une ville auvergnate du Moyen Âge. Au cours du XIIIe siècle le bourg se développe autour de la vigne, du seigle, du froment, du chanvre, les élevages de moutons, de chèvres, de porc, etc.[27]

Détenteur dès le XVe siècle d’un chapitre de chanoines, la Contre-Réforme fera apparaître des couvents hors de l’enceinte[26].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Lors des Guerres de Religion, Langeac se range en faveur de la Sainte-Ligue[28].

En 1786, La Fayette achète le marquisat de Langeac et devient ainsi le dernier seigneur de Langhac[29].

La gare de Langeac, au début du XXe siècle.

La ville est desservie par le chemin de fer depuis 1866.

L'arrivée du chemin de fer à Langeac la ville favorise l'exploitation de filons miniers : avec environ un millier d'ouvriers[30], la ville voit sa population augmenter.

Pendant la Première Guerre mondiale, confrontée aux énormes besoins en antimoine pour durcir le plomb utilisé dans les balles de fusil, la Compagnie des mines de La Lucette loue en mai 1915 les installations de la fonderie d'antimoine de Langeac, arrêtée depuis janvier 1915, ce qui nécessite d'importants travaux de remise en état, organisés par l'ingénieur-chimiste Marcel Douxami[31], qui deviendra directeur de la compagnie des mines de La Lucette après-guerre. La production, effectuée à partir de minerais algériens, redémarre en août pour les essais. En octobre la production était de 100 tonnes de régule d'antimoine et 150 tonnes de plomb arsénieux. L'usine a été fermée en 1919[32].

Lors du recensement de 1936, la commune comptait 4 512 habitants et 5 225 en 1946[33].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Langeac est membre de la communauté de communes des Rives du Haut Allier[I 13], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Langeac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[34].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Brioude, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 13].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Gorges de l'Allier-Gévaudan pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 13], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[35].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Après ce 2d tour de la présidentielle à Langeac, Emmanuel Macron (En Marche!) est en tête du scrutin, crédité de 73,26 % des suffrages. Il devance Marine Le Pen (Front national) qui récolte 26,74 % des voix.

Lors du 1er tour à Langeac, Emmanuel Macron (En Marche!) était également arrivé en première position avec 26,86 % des votes.

Parmi les votants, 5,97 % ont glissé un bulletin blanc dans l'urne[36].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1965 mars 1983 Jacques Chalaye PS  
mars 1983 mars 2008 Guy Vissac RPR puis UMP Sénateur (1998-2001)
mars 2008 juillet 2020 Marie-Thérèse Roubaud UMP-LR Conseillère départementale
juillet 2020 En cours Gérard Beaud[37],[38] SE Enseignant, Président de la Communauté de communes
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Langeac est jumelée avec la ville de Namborn, en Allemagne.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].

En 2021, la commune comptait 3 437 habitants[Note 5], en diminution de 8,44 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5541 8071 9751 9833 1093 0193 2313 2073 024
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 3423 4913 8643 7734 5524 2284 3164 3184 391
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 5744 9554 8324 6654 2764 5324 5125 2254 649
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
4 8264 9344 8534 6094 1954 0704 0043 9433 976
2014 2019 2021 - - - - - -
3 7583 4893 437------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 44 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 671 hommes pour 1 904 femmes, soit un taux de 53,26 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (50,87 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 14]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,1 
90 ou +
6,0 
11,9 
75-89 ans
18,1 
23,5 
60-74 ans
25,6 
22,3 
45-59 ans
18,5 
13,7 
30-44 ans
11,7 
14,7 
15-29 ans
9,5 
11,8 
0-14 ans
10,7 
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2020 en pourcentage[I 15]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,4 
8,2 
75-89 ans
11,6 
20,2 
60-74 ans
20,2 
21,4 
45-59 ans
20,4 
16,9 
30-44 ans
16,3 
15,2 
15-29 ans
13,3 
17,2 
0-14 ans
15,9 

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune de Langeac dépend de l'Académie de Clermont-Ferrand (Rectorat de Clermont-Ferrand) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'Inspection académique de la Haute-Loire.

Pour le calendrier des vacances scolaires, Langeac est en zone A.

Sur la commune de Langeac, 5 établissements scolaires sont ouverts : 3 écoles et 2 collèges[43].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Le train touristique des gorges de l’Allier[44] est devenu la principale attraction touristique de la ville. Il part de la gare de Langeac jusqu'à la ville de Langogne dans le département voisin de la Lozère et permet d’approcher des paysages grandioses façonnés par l’eau et les volcans pendant environ 1 h 45, ponctué des commentaires d'un guide du patrimoine[45].

Le paysage très boisé et le relief accidenté proviennent du granit des monts de la Margeride et des coulées volcaniques du massif du Devès et ont nécessité la construction de nombreux ouvrages d’art : sur les 67 kilomètres qui relient Langeac (Haute-Loire) à Langogne (Lozère), 51 tunnels et 16 viaducs ont été réalisés dans des conditions très difficiles, à une époque où leur construction relevait du défi[46].

La flamme postale de la cité des années 1980 représentait l'église et l'Allier ; elle était intitulée Porte des Gorges de l'Allier et sous-titrée Tourisme Pêche Camping.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 1 754 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 3 273 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 680 [I 16] (20 800  dans le département[I 17]). 38 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 7] (42,8 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 18] 8 % 10,5 % 8,4 %
Département[I 19] 6,3 % 7,7 % 7,7 %
France entière[I 20] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 904 personnes, parmi lesquelles on compte 67,4 % d'actifs (59,1 % ayant un emploi et 8,4 % de chômeurs) et 32,6 % d'inactifs[Note 8],[I 18]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Langeac[Carte 2],[I 21]. Elle compte 1 689 emplois en 2018, contre 1 899 en 2013 et 1 848 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 142, soit un indicateur de concentration d'emploi de 147,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41 %[I 22].

Sur ces 1 142 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 716 travaillent dans la commune, soit 63 % des habitants[I 23]. Pour se rendre au travail, 71,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 21,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 24].

Tissu économique et industriel[modifier | modifier le code]

La chimie-plastique, l’agroalimentaire, la transformation du bois, le bâtiment et le traitement des métaux sont les principaux secteurs économiques présents sur Langeac. Un projet de zone d'activité économique est mis en place par la Communauté de communes du Langeadois se trouvant sur les communes de Langeac, Chanteuges et dans le secteur de Chambaret[47].

On relève notamment l'usine T.2.A. Techniques avancées d'Auvergne (15 p.)[48].

La ville compte plusieurs zones communautaires, dont[49] :

  • Mazeyrat d’Allier – Zone de Costet
  • Langeac – Zone de La Bourzède
  • Langeac – Zone de Chambaret

Commerces[modifier | modifier le code]

Langeac, en 2012, dispose de 14 types de commerces ouverts sur la commune.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Vue sur l'église de Langeac et l'Allier.
  • Monastère Sainte-Catherine de Sienne, monastère de sœurs dominicaines, fondé en 1623 par sœur sœur Agnès de Jésus Galand. Le monastère est affilié à la fédération Notre-Dame des Prêcheurs.
  • Église Saint-Gal[50], ancienne collégiale construite aux XIVe et XVe siècles.
  • Pont de Langeac, pont en arc à tablier suspendu construit entre 1927 et 1929 pour franchir l'Allier. Il est constitué de deux arches de 69 m de portée. En 1979, il a fallu changer les suspentes transférant le poids du tablier aux arcs[51].
  • Viaduc de Costet, situé à 1 km au nord de la gare de Langeac et mis en service le , il se compose de 18 arches de 12 mètres d'ouverture et se constitue de maçonnerie en pierre de taille issue de la carrière du Jahon à 3 km au sud du bourg[52],[53].
  • Des remparts qui ceinturaient la ville à l'époque médiévale ne subsiste que la porte des Bouchers, datable des XIVe et XVe siècles, située rue du Pont, au débouché de la rue des Bouchers. L'arc de la porte est surmonté de sept corbeaux, vestiges des mâchicoulis du chemin de ronde. La porte de ville est inscrite au titre des Monuments historiques depuis 1965[54].
  • Dolmen de Saint-Marceau, classé au titre des monuments historiques par la liste de 1862[55].

Gastronomie[modifier | modifier le code]

La commune a donné son nom au fromage bleu de Langeac, qui est un fromage à pâte persillée fabriqué à partir de lait de vache[56].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Langeac se blasonnent ainsi :

D'azur, au coq d'argent crêté et barbé de gueules, surmonté d'une fleur de lys d'or.

Devise de la ville de Langeac :

« Qui veult, peult. »

Celle-ci signifie « qui veut peut »[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le , Charles VII accorde à la ville d'avoir un corps municipal dont les armoiries[21].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Anne Bardon, Maryse Battista, Chantal Charondière, Georges Galley, Nadine Jamon, Jean-Bosco Louboto, Hélène Loyon, Marie-Hélène Massardier, Michel Pardon, Maïté Zipfel, sous la direction de Jean Merley, « Langeac au milieu du XVIIIe siècle », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎ (lire en ligne)
  • Paul Le Blanc, « La Belle Journée ou relation fidèle de la fête donnée à M. le marquis de La Fayette par les habitants de Langeac le 13 août 1786 », Tablettes historiques du Velay, Le Puy-en-Velay,‎ (lire en ligne)
  • Gabrielle Andrieu, « Langeac au XIXe siècle », Almanach de Brioude, Brioude,‎
  • Gabrielle Andrieu, « L'ancien couvent de Sainte-Catherine de Langeac (1623-1792) », Almanach de Brioude, Brioude,‎ .
  • Maxime de La Rochette de Rochegonde, « Un curieux exemple de rivalité entre la noblesse et le clergé de Langeac sous le régne de Louis XIV », Almanach de Brioude, Brioude,‎
  • Jean Alibert, « Tu ne feras pas d’autre mort… Violences sous l’Ancien Régime dans la prévôté royale de Langeac », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎
  • Gabrielle Andrieu, « Foires et marchés en Langeadois », Almanach de Brioude, Brioude,‎

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
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Références[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

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