La Tribune des femmes — Wikipédia

La Tribune des Femmes
Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité irrégulière
Genre féministe
Date de fondation août 1832
Date du dernier numéro avril 1834
Ville d’édition Paris

Directeur de la rédaction Suzanne Voilquin

La Tribune des femmes, à l'origine La Femme libre, est un journal féministe fondé en 1832 qui s'inscrit dans le mouvement saint-simonien, dont de nombreuses femmes féministes épousèrent la cause au début des années 1830.

Historique[modifier | modifier le code]

À l'origine, deux jeunes prolétaires[1] ayant récemment quitté le mouvement saint-simonien, Marie-Reine Guindorf et Désirée Véret, publièrent un journal au nom symbolique de La Femme libre avec l'aide du docteur Malatier. Leur départ pour le Fouriérisme laisse la place libre.

Suzanne Voilquin qui écrivait déjà dans les colonnes de cette petite feuille[2]. La nouvelle directrice, « ouvrière, brodeuse autodidacte » est moins à l'aise avec le titre proclamation de l'origine, elle lui donne donc un nouveau nom : La Femme nouvelle ou L'Apostolat des femmes puis La Tribune des femmes.

« Étonnant périodique au ton parfois insolent, tenu par des femmes, jeunes pour la plupart, qui osent afficher leurs opinions et qui signent de leur prénom, "le seul qui leur appartienne en propre". Elles réclament un nom, une place dans la cité et s'insurgent contre les multiples marques de subalternité qui subsistent, malgré l'abolition des privilèges, depuis longtemps proclamée dans cette France des "droits de l'homme". (M. Riot-Sarcey) »

En 1834, après le suicide de Claire Démar, Suzanne Voilquin directrice, publie à sa demande, à titre posthume, son deuxième ouvrage Ma loi d'Avenir.

Chronologie des titres[modifier | modifier le code]

Des petites revues qui n'ont pour certaines qu'une existence de quelques numéros, mais chaque titre a son importance dans cette période pionnière.

Rédactrices[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Suzanne Voilquin p.24, citation ou lien
  2. Qualifié de prospectus par, Jean Gustave Wallon, du Bureau du Bulletin de Censure, 1849 p.122

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michèle Riot-Sarcey, Histoire du féminisme, La Découverte, collection Repères, Paris, 2002.
  • Suzanne Voilquin, Souvenirs d'une file du peuple, ou La Saint-simonienne en égypte, 1866, Maspero, Paris, 1978.
  • Jean Wallon, Revue critique des journaux: publiés à Paris depuis la Révolution de Février jusqu'à la fin de décembre, Bureau du Bulletin de Censure, 1849.
  • Lire en ligne le N° 1

Articles connexes[modifier | modifier le code]