La Phobie d'Homer — Wikipédia

La Phobie d'Homer
Saison 8 Épisode no 15

Titre original Homer's Phobia
Titre québécois La Phobie d'Homer
Code de production 4F11
1re diffusion aux É.-U.
1re diffusion en France
Tableau noir Aucun
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Scénariste Ron Hauge
Réalisateur Mike B. Anderson
Invités John Waters (John)
Chronologie
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Liste des épisodes de la saison 8
Liste des épisodes des Simpson

La Phobie d'Homer (Homer's Phobia en version originale) est le quinzième épisode de la huitième saison de la série télévisée d'animation Les Simpson. L'épisode est diffusé pour la première fois aux États-Unis le sur la Fox. Dans cet épisode, alors que la famille se fait un nouvel ami, John, Homer s'éloigne de lui après avoir découvert qu'il était gay. Il craint que John ait une mauvaise influence sur son fils Bart et décide de garantir l'hétérosexualité de Bart en l'emmenant à la chasse.

Il s'agit du premier épisode écrit par Ron Hauge et il est réalisé par Mike B. Anderson. George Meyer propose « Bart l'homo » comme idée initiale pour l'épisode alors que les auteurs-producteurs Bill Oakley et Josh Weinstein prévoient un épisode dans lequel Lisa « découvre les joies du camp ». Oakley et Weinstein combinent les deux idées et l'épisode devient finalement La Phobie d'Homer. Les censeurs de la Fox trouvent initialement que l'épisode est inapproprié à la diffusion télévisée à cause de son sujet controversé, mais cette décision est annulée après un renouvellement du personnel de la Fox. John Waters, réalisateur ouvertement gay, fait son apparition en tant que vedette invitée en prêtant sa voix au personnage de John.

La Phobie d'Homer est le premier épisode de la série ayant pour thème principal l'homosexualité et reçoit des critiques positives pour son humour et ses messages contre l'homophobie. L'épisode remporte quatre récompenses, dont un Emmy Award pour le meilleur programme d'animation de moins d'une heure et un prix GLAAD Media dans la catégorie du meilleur épisode de série télévisée.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Après que Bart a détruit la machine à laver en organisant un loto, la famille Simpson doit payer la facture de gaz avec leurs économies. N'ayant plus de quoi payer, Marge décide finalement de vendre ce qu'elle juge comme une antiquité : une statuette de soldat de la guerre de Sécession ayant appartenu à sa grand-mère.

Se rendant avec sa famille dans un magasin d'antiquités, elle cherche à la vendre en mettant en avant ces arguments. Le vendeur, John, affirme qu'il ne s'agit que d'une bouteille de whisky des années 1970 et le prouve en ôtant le casque de la statuette qui s'avère être le bouchon. Désappointée, Marge déclare qu'au moins, cela « fera toujours une statuette pour commémorer l'alcoolisme caché de grand-mère »[1]. Homer cherche à négocier en mettant en avant l'inutilité de presque tous les produits mis en vente en rayon, mais l'antiquaire réplique en affirmant que seul le côté kitsch des objets compte. Intéressé, Homer l'invite à venir à la maison, car, d'après lui, elle est remplie « de cochonneries qui ont de la valeur »[1]. John accepte.

Après avoir fait le tour du propriétaire, John fait la conversation en tutoyant Homer, et amuse la famille, s'émerveillant de tout. Après son départ, Homer est très content, mais Marge, de par quelques manières de John, a compris son homosexualité qu'elle accepte parfaitement. Homer n'ayant rien saisi, elle tente de lui expliquer, et lorsque enfin il se rend compte de la chose, sa réaction est des plus violentes. Il fustige John et tous les gens qui lui ressemblent. Le lendemain il refuse catégoriquement d'accompagner sa famille à une excursion dans le quartier en voiture. Il est aussi très mécontent lorsqu'ils en reviennent, enchantés et rieurs. Homer a notamment peur pour son fils : Bart se met à avoir un comportement étrange, rappelant furieusement celui de John et des stéréotypes gays. Il porte des chemises à fleurs, mange des boules de coco roses, danse sur un air de Betty Everett, s'affuble d'une perruque et d'un nœud rose, etc. Homer décide dès lors de tout mettre en œuvre pour remettre son fils sur le chemin de l'hétérosexualité.

Homer fait regarder à Bart une affiche publicitaire de cigarettes montrant des femmes en tenue légère dans le but qu'il soit attiré par les filles, mais Bart a plutôt envie de fumer. Homer l'emmène également dans une aciérie pour lui faire voir « le véritable Américain moyen faire ce qu'il fait le mieux »[1]. À la surprise d'Homer, tous les employés de l'aciérie sont homosexuels. Homer, qui craint toujours que Bart devienne gay, décide de l'amener à la chasse avec Moe et Barney. Ne trouvant aucun chevreuil, ils vont au « Village du Père Noël » pour chasser des rennes dans l'enclos, mais Bart n'a pas l'intention de les tuer. Finalement, les rennes s'attaquent au groupe. John, avec l'aide de Marge et Lisa, utilise un robot japonais à l'apparence de Père Noël pour faire peur aux rennes et sauver Homer, Bart, Moe et Barney. Homer accepte John comme il est et dit à Bart, qui n'est toujours pas au courant des préoccupations de son père, qu'il l'acceptera peu importe la façon dont il choisira de vivre. Après que Lisa a dit à Bart qu'Homer croit qu'il est gay, il est surpris.

Juste avant le générique de fin, un message dédié aux ouvriers américains apparaît : « Continuez à essayer d'atteindre l'arc-en-ciel ! »[1].

Production[modifier | modifier le code]

Un homme habillé en complet noir avec une petite moustache et des lunettes de soleil.
John Waters prête sa voix au personnage de John.

Le concept initial pour cet épisode vient des quelques lignes écrites par George Meyer qu'il intitule Bart l'homo. Ron Hauge est choisi pour écrire l'épisode, avec l'histoire découlant de ces lignes[2]. L'idée d'inviter le réalisateur John Waters au doublage est envisagée depuis un moment[3]. Plusieurs personnes de l'équipe de la série admirent son travail, et les auteurs-producteurs Bill Oakley et Josh Weinstein prévoient de l'utiliser pour un épisode appelé Lisa and Camp qui impliquerait le personnage de Lisa « découvrant les joies du camp »[3]. Cet épisode vient donc de l'idée des auteurs-producteurs qui consiste à combiner celle de Meyer et la leur. L'épisode devait s'intituler au départ Bart Goes to Camp, mais ils abandonnent ce titre trouvant le jeu de mots trop confus[2]. Mike B. Anderson, le réalisateur de cet épisode, évoque au journal Gold Coast Bulletin : « Quand j'ai lu le script, j'ai été enthousiasmé, pas seulement à cause des possibilités visuelles, mais aussi parce que l'histoire était très solide. C'était engageant et surprenant, et j'ai vraiment mis tout mon cœur dans cet épisode. »[c 1],[4].

John Waters accepte immédiatement l'invitation pour prêter sa voix dans cet épisode, déclarant que si l'actrice Elizabeth Taylor qui a prêté sa voix pour les épisodes Le Premier Mot de Lisa et Krusty, le retour de la quatrième saison, avait trouvé cela bien, ce serait assez bien pour lui également. Il plaisante, en jurant de se plaindre si son personnage ressemble au sportif Richard Simmons[5]. Il a déclaré dans une interview en 2017 que l'équipe de production a fait appel à lui avec l'« l'idée que son personnage introduise la vie gay dans une maison qui ne connaissait rien à la question »[c 2],[6]. Le design du personnage de John est largement basé sur l'apparence de Waters[7]. Pour des raisons d'animation, la moustache de John est courbée plutôt que toute droite, afin que cela ne semble pas être une erreur[5],[7]. Pour le remercier de sa performance, l'équipe de la série offre à Waters un celluloïd de l'épisode qu'il décide de laisser désormais dans son bureau[8].

Selon Bill Oakley, la Fox s'est opposée à la diffusion de l'épisode[9]. La procédure normale consiste à envoyer le script d'un épisode au censeur et ce dernier envoie en retour une liste des lignes et des mots qui doivent être remplacés. Le script est revenu avec deux pages de notes à propos de quasiment toutes les répliques[3]. L'utilisation du mot « gay », et même le débat autour de l'homosexualité en général, ne plaît pas aux censeurs[9]. Les deux pages se concluent par un paragraphe indiquant que « le sujet et la substance de cet épisode sont impossibles à diffuser ». Généralement, les notes de censure sont ignorées, car les lignes jugées offensantes sont réglées après l'animation de l'épisode. Dans ce cas, tout l'épisode est considéré comme un problème et ne peut donc pas être réglé de cette façon[3]. L'équipe demande à Waters s'il pense que cet épisode serait offensant pour la communauté gaie. L'utilisation du mot « fag » (« pédé ») que Homer utilise pour insulter John est le seul problème pour Waters, le scénariste décide donc de le changer pour « queer » (traduit par « pédale » en version française)[10],[1]. Alors que l'épisode revient des studios d'animation en Corée du Sud, le président de la Fox se fait licencier et remplacer, tout comme les censeurs. Finalement, les nouveaux censeurs rendent l'épisode avec une seule annotation : « diffusion possible »[3],[9].

La scène de l'« aciérie gaie » est écrite par Steve Tompkins. Ce dernier propose d'abord que Homer et Bart se rendent sur des docks, mais cela demanderait trop de travail pour animer des navires avec des cargaisons, donc l'aciérie est préférée[11]. Tompkins écrit également un troisième acte pour l'épisode qui n'a jamais été produit. Au lieu de Homer, Bart, Barney et Moe allant à la chasse au chevreuil et finissant au « Village du Père Noël », ils retournent dans l'aciérie et là-bas, Homer veut prouver son hétérosexualité en participant à une compétition de tracteur pulling humain avec certains ouvriers de l'aciérie. Cette idée est déclinée par l'équipe de la série qui déclare que « cela ne sert pas l'histoire » et elle est abandonnée[12].

Références culturelles[modifier | modifier le code]

L'épisode contient plusieurs références culturelles. La chanson Gonna Make You Sweat (Everybody Dance Now) par C+C Music Factory peut être entendue deux fois dans l'épisode : la première fois lorsque l'aciérie se transforme en disco et la deuxième lors du générique de fin[13]. La collection de disques d'Homer comprend de la musique des New Christy Minstrels, un disque intitulé The Wedding of Lynda Bird Johnson et les albums Loony Luau et Ballad of the Green Berets du sergent-chef Barry Sadler[13],[14]. La chanson que John choisit et sur laquelle il danse avec Homer est I Love the Nightlife d'Alicia Bridges et la chanson sur laquelle Bart danse est The Shoop Shoop Song (It's in His Kiss) de Betty Everett. Cependant le thème central de l'épisode autour de l'homosexualité ainsi que la perruque portée par Bart associe davantage cette scène à la reprise de ce titre par la chanteuse Cher[13].

Lorsque John est introduit dans l'épisode, un flamant rose en plastique est présent en référence au film Pink Flamingos réalisé par John Waters, l'acteur prêtant sa voix au personnage de John dans l'épisode[14]. Parmi les articles du magasin de John figurent quelques badges appuyant les campagnes politiques de Richard Nixon, Dan Quayle et Bob Dole ainsi qu'un numéro du TV Guide ayant appartenu à Jacqueline Kennedy-Onassis sur la page de couverture duquel figurent des personnages du sitcom Laverne and Shirley[14]. Lorsque John emmène la famille Simpson dans un tour de Springfield en voiture, il montre un magasin duquel il déclare que c'est l'endroit où l'actrice mexicaine Lupe Vélez a acheté les toilettes dans lesquelles elle s'est noyée. Cela fait référence à la légende selon laquelle Lupe Vélez a été retrouvée morte la tête dans les toilettes la nuit de son suicide en 1944[15].

Réception[modifier | modifier le code]

Classement et récompenses[modifier | modifier le code]

Un homme aux cheveux gris avec des lunettes assis en face d'un microphone.
Le réalisateur Mike B. Anderson remporte deux récompenses pour cet épisode.

Lors de sa première diffusion aux États-Unis, La Phobie d'Homer termine à la 47e place des audiences de la semaine du 10 au , avec une note de 8,7 sur l'échelle de Nielsen[16]. L'épisode est le quatrième programme le plus regardé sur la Fox cette semaine-là[9],[16]. L'épisode est diffusé pour la première fois en France le et en Belgique le [17]. L'épisode remporte un Emmy Award dans la catégorie du meilleur programme d'animation de moins d'une heure[18]. Le réalisateur de l'épisode Mike B. Anderson remporte un Annie Award dans la catégorie de la meilleure réalisation pour une production télévisuelle et un WAC Award dans la catégorie du meilleur réalisateur pour une série au World Animation Celebration de 1998[19],[4],[20]. La Gay & Lesbian Alliance Against Defamation considère l'épisode comme « un exemple brillant de la façon d'apporter des représentations intelligentes, justes et drôles de notre communauté à la télévision » et il est récompensé aux GLAAD Media Awards dans la catégorie du meilleur épisode télévisé[c 3],[21],[22]. Plusieurs des celluloïds d'animation de l'épisode sont choisis pour être affichés au Silver K Gallery à Melbourne en Australie[4].

Critiques[modifier | modifier le code]

La Phobie d'Homer est considéré comme étant une part importante de l'exploration de la série sur le thème LGBT[23]. Avant cet épisode, la série avait fait de nombreuses références à l'homosexualité[24]. Dans l'épisode Simpson et Delila qui date de 1990, le personnage de Karl (doublé par Harvey Fierstein) embrasse Homer, tandis que Waylon Smithers, un des personnages récurrents de la série, est souvent dépeint comme étant amoureux de son supérieur, M. Burns[25]. L'épisode La Phobie d'Homer est le premier épisode à être centré sur l'homosexualité. Les deux autres épisodes ayant le même thème principal, Le Gay Pied et Mariage à tout prix, ont été réalisés par la suite[26].

Lorsque l'épisode est diffusé, l'équipe de production reçoit « très peu » de plaintes à propos du contenu, la plupart des réactions étant positives[12]. Alan Frutkin donne une opinion positive de l'épisode dans le magazine LGBT The Advocate, qualifiant cela de « Simpson vintage »[27]. Warren Martyn et Adrian Wood indiquent dans leur livre I Can't Believe It's a Bigger and Better Updated Unofficial Simpsons Guide que « seuls Les Simpson peuvent parler de telles choses si naturellement, que personne ne peut s'en offusquer. Vraiment bien du coup. »[c 4],[13]. Dans le livre Leaving Springfield, Matthew Henry fait l'éloge de l'épisode et particulièrement de la façon dont il traite de « la confusion la plus commune à propos de l'homosexualité : qu'elle est contagieuse »[c 5], ainsi que d'autres de ses thèmes[22]. Catharine Lumby de l'Université de Sydney cite l'épisode comme étant un exemple de bonne satire car il « permet d'explorer beaucoup de problèmes sur l'homosexualité, de façon assez profonde […] sans tomber dans le politiquement incorrect »[c 6],[28]. Elle ajoute que, grâce à l'humour de l'épisode, son message anti-homophobe est plus efficace que ceux des séries autour de l'homosexualité comme Queer as Folk[28]. Dans sa critique de la huitième saison de la série, Todd Gilchrist considère l'épisode comme un des meilleurs épisodes de toute la série[29].

L'épisode est classé cinquième de la liste des 25 meilleurs épisodes de la série effectuée par Entertainment Weekly[30]. En 2003, USA Today publie une liste des dix meilleurs épisodes choisis par le webmestre du site The Simpsons Archive dans lequel l'épisode se trouve à dixième place et il est encore une fois classé dixième dans un top 10 des épisodes de la série créée par le AskMen.com[31],[32]. IGN classe la performance de John Waters comme la neuvième meilleure célébrité invitée de la série dans un classement des vingt-cinq meilleures guest-stars de la série, et TV Guide le nomme comme le troisième meilleur invité provenant du milieu du cinéma[33],[34]. Dans un article de 2008, Entertainment Weekly nomme Waters comme un des seize meilleurs invités des Simpsons[35]. John Patterson de The Guardian écrit que l'apparition de Waters « lui fait penser à une rencontre au sommet entre les personnages les plus influents de la culture pop des vingt-cinq dernières années »[c 7],[36]

En 2002, les rédacteurs du site Off the Telly, Steve Williams et Ian Jones, considèrent cet épisode comme un des cinq pires épisodes de la série, déclarant qu'il « laisse un goût amer dans la bouche » car Homer est « tout simplement un connard » tout au long de l'épisode[c 8],[c 9]. Ils concluent en disant que « c'est un côté de la série que nous n'avions pas vu auparavant, et que nous ne souhaitions surtout pas voir »[c 10],[37]. En , Igor Smykov poursuit la chaîne de télévision russe REN en revendiquant que Les Simpson, ainsi que la série Les Griffin, « dégénèrent moralement et font la promotion de la drogue, la violence et l'homosexualité »[c 11]. L'épisode La Phobie d'Homer est présenté comme preuve que la série promeut l'homosexualité, et qu'il ne devrait donc pas être rediffusé sur la chaîne. Après une journée, l'affaire est rejetée[38].

En , Cathal Gunning du site Screen Rant croit que cet épisode a grandement contribué à « normaliser les personnages LGBTQ+ »[c 12], notant qu'ils étaient rares au moment de la diffusion de la série, et qu'« il ne traitait pas son premier personnage ouvertement gay en tant que blague ambulante »[c 13]. Gunning pense également que l'épisode était « innovant », car la peur d'Homer d'un homme gay, doublé par John Waters, a été moquée plutôt que du personnage de John, et perçoit l'épisode comme « l'une des premières tentatives de briser la barrière invisible à laquelle sont confrontés les personnages homosexuels »[c 14] tout en moquant l'hyper-masculinité des amis d'Homer[39].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Citations originales[modifier | modifier le code]

  1. « When I read the script I was enthralled, not only because of the visual possibilities, but also because the story felt very solid. It was engaging and surprising and I really put heart into that episode. ».
  2. « The idea was that this character was introducing gay life to a happy home that knew nothing about it »
  3. « A shining example of how to bring intelligent, fair and funny representations of our community onto television. ».
  4. « Only The Simpsons could do this so tongue-in-cheek that nobody could get in a tizzy about it. Very good indeed. ».
  5. « the most common misconception about homosexuality: namely that gayness is somehow contagious »
  6. « managed to explore a lot of [homosexual] issues in quite a deep way [...] without being overtly political »
  7. « felt to me like a summit meeting between the most influential pop-culture figures of the last 25 years ».
  8. « leaves such a nasty taste in the mouth ».
  9. « quite simply a bastard ».
  10. « this is a side of the show we'd not seen before, nor particularly wanted to see ».
  11. « morally degenerate and promoted drugs, violence and homosexuality ».
  12. « normalizing LGBTQ+ characters ».
  13. « treat its first openly gay character as a walking joke ».
  14. « one of the first attempts to break down the invisible barrier faced by gay characters ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Bart le Tombeur, « Script : La Phobie d'Homer », sur The Simpsons Park, (consulté le ).
  2. a et b Ron Hauge, commentaire audio de l'épisode La Phobie d'Homer, DVD, 20th Century Fox, 2006.
  3. a b c d et e Bill Oakley, commentaire audio de l'épisode La Phobie d'Homer, DVD, 20th Century Fox, 2006.
  4. a b et c (en) « Origins of Homer phobia », The Gold Coast Bulletin,‎ , T30.
  5. a et b John Waters, commentaire audio de l'épisode La Phobie d'Homer, DVD, 20th Century Fox, 2006.
  6. (en) Alan Siegel, « When ‘The Simpsons’ Came Out of the Closet », (consulté le ).
  7. a et b Mike B. Anderson, commentaire audio de l'épisode La Phobie d'Homer, DVD, 20th Century Fox, 2006.
  8. (en) « The Prince of Puke talks porn, pubes and periods », sur www.sick-boy.com, (version du sur Internet Archive).
  9. a b c et d « Quand le pape du trash John Waters mettait un peu de queer dans la vie des Simpson », sur www.troiscouleurs.fr, (consulté le ).
  10. (en) « Ask Bill & Josh », sur NoHomers.net, (consulté le ).
  11. Steve Tompkins, commentaire audio de l'épisode La Phobie d'Homer, DVD, 20th Century Fox, 2006.
  12. a et b Bill Oakley, Josh Weinstein et Steve Tompkins, commentaires audio de l'épisode La Phobie d'Homer, DVD, 20th Century Fox, 2006.
  13. a b c et d (en) Warren Martyn et Adrian Wood, « Homer's Phobia », sur BBC, (version du sur Internet Archive).
  14. a b et c (en) Ray Richmond, The Simpsons : A Complete Guide to our Favorite Family, Harper Collins Publishers, (ISBN 0-00-638898-1), p. 228.
  15. (en) « Homer's Phobia in The Simpsons Archive », sur snpp.com, (version du sur Internet Archive).
  16. a et b (en) David Bauder, « NBC's sky falls on rest of TV's broadcast networks », The Florida Times-Union,‎ , p. D-2.
  17. « La Phobie d'Homer », sur The Simpsons Park (consulté le ).
  18. (en) « 1996–1997 Emmy Awards », sur Info Please (consulté le ).
  19. (en) « 25th Annual Annie Award Nominees and Winners (1997) », sur Annie Awards (consulté le ).
  20. (en) Heather Kenyon, « The World Animation Celebration: Pasadena's Festival », sur Animation World Magazine (consulté le ).
  21. (en) « Homer's Phobia? », (version du sur Internet Archive).
  22. a et b (en) Matthew Henry, Leaving Springfield: The Simpsons and the Possibility of Oppositional Culture, Wayne State University Press, , 239–241 p. (ISBN 0-8143-2849-0), « Looking for Amanda Hugginkiss ».
  23. (en) Andrew Gumbel, « Why America's love affair with The Simpsons is being forced out of the closet », Irish Independent,‎ .
  24. (en) Raju Mudhar, « Springfield's coming-out party; Cartoon to reveal gay character And it might not be Smithers », Toronto Star,‎ , A.03.
  25. (en) Stephen Kiehl, « Homersexual debate splits Springfield », Ottawa Citizen,‎ , L.7.
  26. (en) « Springfield awaits its first outing », The Calgary Herald,‎ , E2.
  27. (en) Frutkin, Alan, « Homer's Sexual Panic », The Advocate, no 727,‎ , p. 53.
  28. a et b (en) Michael Lallo, « Mmmmmmmm... clever », The Age,‎ , Culture 9.
  29. (en) Todd Gilchrist, « The Simpsons - The Complete Eighth Season », IGN, (consulté le ).
  30. (en) « The Family Dynamic », sur Entertainment Weekly, (version du sur Internet Archive).
  31. (en) Jouni Paakkinen, « 10 fan favorites », sur USA Today, (consulté le ).
  32. (en) Rich Weir, « Top 10: Simpsons Episodes », sur Askmen.com (consulté le ).
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  37. (en) Steve Williams et Ian Jones, « Five Of The Best ... And Five Of The Worst », Off the Telly (version du sur Internet Archive).
  38. (en) « Court Rules for Simpsons Cartoon », The St. Petersburg Times,‎ (lire en ligne).
  39. (en) Cathal Gunning, « How John Waters Shaped The Simpsons’ Groundbreaking LGBTQ+ Episode », sur Screen Rant, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]