La Der des Ders — Wikipédia

Scène de tranchée, lors de la bataille de la Somme, en 1916.

« La Der des Ders » est une expression qui s'est forgée à la suite de la Première Guerre mondiale, qui signifie la « dernière des dernières (guerres) ».

Emplois[modifier | modifier le code]

L'expression est aujourd'hui communément employée pour désigner « la (toute) dernière fois »[1],[2].

Les approches historiques reprennent l'expression, comme le livre Poilus, les ders des ders, de Jean-Pascal Soudagne (2006) ou l'exposition 1914-1918 : La Der des Ders ? Gentilly et la Grande Guerre[3].

En littérature, l'expression a inspiré des auteurs. On trouve le roman de série noire Le Der des ders de Didier Daeninckx (1984), adapté en bande dessinée, sous le même titre, avec Jacques Tardi (1997)[4],[5]. C'est aussi le titre d'une nouvelle uchronique de Jean-Jacques Régnier (2003)[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. La der des ders de Maguy Marin - Le Figaro, 19 octobre 2010
  2. « Il picole pas pourtant… » - Libération, 1er février 2010
  3. « 1914-1918 : La Der des Ders ? », Société d'histoire de Gentilly (consulté le ).
  4. Le Der des Ders (1/13)
  5. Évariste Blanchet, « Le Der des Ders », dans L'Indispensable no 0, février 1998, p. 76.
  6. Jean-Jacques Régnier, « Der des ders », dans Passés recomposés, Aix-en-Provence, Nestiveqnen, , p. 183-216

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :