L'Artchipel — Wikipédia

L'Artchipel
Scène nationale de la Guadeloupe
Type Scène nationale
Lieu Bd du gouverneur général Félix Éboué
97100 Basse-Terre.
Coordonnées 15° 59′ 40″ nord, 61° 43′ 39″ ouest
Inauguration 1996
Nb. de salles 4
Capacité

3 salles de spectacles :

  • Salle Anacaona : 500 places
  • Salle Sonny Rupaire : 100 places
  • Salle Jenny Alpha : 112 places assises
    300 places debout
Statut juridique Association loi de 1901
Direction José Pliya (depuis 2005)
Site web www.lartchipel.com

Carte

L'Artchipel, Scène nationale de la Guadeloupe est une structure de diffusion de spectacles située à Basse-Terre, en Guadeloupe.

Premier établissement des Outre-Mers français labellisé scène nationale[1] par le ministère de la Culture, L'Artchipel propose, depuis son ouverture en 1996, des spectacles de théâtre et de danse, des concerts ainsi qu'une programmation de cinéma et des expositions d'art contemporain.

Situation[modifier | modifier le code]

Inaugurée en 1996, la Scène nationale de la Guadeloupe est implantée à Basse-Terre, au cœur de ce chef-lieu de la Guadeloupe, classé Ville d'Art et d'Histoire depuis 1995[2]. Le théâtre se situe dans le quartier du Champ d'Arbaud, entre l'Hôtel de Préfecture (à l'Est) et le Palais de Justice, ainsi que celui du Conseil général (au Sud). Conçu par l'architecte guadeloupéen Alain Nicolas, le bâtiment a été construit à l'emplacement de l'ancien square Pichon où se tenaient des animations culturelles de fin de semaine, intitulées "Les Vendredis Pichon". Son architecture moderne rappelle la forme du volcan de la Soufrière qui surplombe la ville[3].

Historique[modifier | modifier le code]

Le lieu[modifier | modifier le code]

Présentation[modifier | modifier le code]

Faisant partie du réseau de l'Association des scènes nationales[4], lieux de création et de diffusion pluridisciplinaire, L'Artchipel propose chaque année plus d’une soixantaine de spectacles de théâtre, de musique et de danse dans ses trois salles :

  • La Salle Anacaona : Principale salle de L'Artchipel, elle doit son nom à Anacaona, une reine amérindienne du XVe siècle, réputée pour sa beauté, son courage et son talent pour la poésie. Configurée en hémicycle de pente droite avec loges, cette salle peut accueillir 500 personnes assises[5].
  • La Salle Sonny Rupaire : Portant le nom d'un célèbre poète guadeloupéen, cette salle, d'une centaine de places, était à l'origine destinée à accueillir des conférences et autres réunions plutôt formelles. À la longue, elle s'est imposée comme lieu de diffusion de spectacles de petite forme. Avec son bar attenant, la salle Sonny Rupaire fut le théâtre des premiers cabaret-spectacles de l'Artchipel.
  • La Salle Jenny Alpha : Baptisée du vivant de la comédienne martiniquaise Jenny Alpha, en hommage à son talent, cette salle rectangulaire modulable de 240 m2 permet d'accueillir les spectacles de petite forme, les soirées cabaret de L'Artchipel, ainsi que les installations d'art contemporain. Selon la configuration choisie, sa jauge évolue de 100 places en version « chaises », à 112 places en version « gradin », pour aller jusqu'à 300 places debout[5].

Deux autres espaces du bâtiment sont dédiés à la création et à la diffusion :

  • La Galerie Adolphe Catan : Installée dans le vaste espace d'accueil de la Salle Anacaona, la Galerie Adolphe Catan, du nom de ce photographe guadeloupéen, accueille principalement des expositions de photographies.
  • Le Studio de danse : Cette salle, qui n'accueille pas de public, est dédiée aux répétitions et à la création chorégraphique.

Direction[modifier | modifier le code]

L'Artchipel est dirigé par une association loi de 1901, dont le conseil d'administration est lui-même contrôlé par les représentants de l'État (à savoir la DAC : la Direction des Affaires culturelles de Guadeloupe) et du département, tandis que le Conseil régional de la Guadeloupe apporte le cinquième des subventions.

La programmation artistique et la gestion courante sont confiés à un Directeur général.

Directeur général[6][modifier | modifier le code]

  • Claire-Nita Lafleur (de 1996 à 2005), qui y développe entre autres le projet : Territoire & identité.
  • José Pliya (de 2005 à 2016), qui à son arrivée choisit d'axer la programmation du lieu autour des Nouvelles Ecritures Scéniques (N.E.S).
  • Gérard Poumaroux (depuis 2016) avec le projet artistique : L’interpénétration des cultures et des imaginaires[7].

Manifestations[modifier | modifier le code]

Homonymie[modifier | modifier le code]

Une autre scène nationale porte un nom similaire à celui de l'Artchipel en Guadeloupe. Il s'agit du Théâtre de l'Archipel, implanté à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales, et inauguré le . Seul un "T" muet différencie l'orthographe du nom de ces deux structures culturelles.

Si la scène nationale de Guadeloupe s'était appelée Le Volcan, comme c'était le cas dans son projet de préfiguration[8], il y aurait eu là aussi conflit avec l'appellation de deux autres scènes nationales :

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]