L'Affaire Farewell — Wikipédia

L'Affaire Farewell
Description de cette image, également commentée ci-après
Emir Kusturica à l'avant-première française du film.
Réalisation Christian Carion
Scénario Eric Raynaud
Christian Carion
Musique Clint Mansell
Acteurs principaux
Sociétés de production Nord-Ouest Productions
Le Bureau
Pathé
Canal+
France 2 Cinéma
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Espionnage
Durée 113 minutes
Sortie 2009

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

L'Affaire Farewell est un film d'espionnage français réalisé par Christian Carion et sorti en 2009. Il s'inspire de l'affaire du même nom dans laquelle l'espion soviétique Vladimir Vetrov fut agent double au bénéfice de la DST. Le film est toutefois très romancé par rapport à la réalité et les noms des protagonistes sont modifiés.

Le film est précédé d'un docufiction du même nom, réalisé par Jean-François Delassus et sorti en 2008, d'une durée de 2 x 52 minutes. Il retrace le parcours de Vladimir Vetrov en l'éclairant de nombreux témoignages d'anciens responsables soviétiques, américains et français du milieu de l'espionnage.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Moscou, au début des années 1980, en pleine guerre froide. Sergueï Grigoriev, colonel du KGB déçu du régime de son pays, décide de faire tomber le système. Il prend contact avec un jeune ingénieur français en poste à Moscou, Pierre Froment. Les informations extrêmement confidentielles qu'il lui remet ne tardent pas à intéresser les services secrets occidentaux. Le président français François Mitterrand est alerté et décide d'informer le président américain Ronald Reagan : un gigantesque réseau d'espionnage permet aux Soviétiques de tout connaître des recherches scientifiques, industrielles et militaires à l'Ouest. Les deux hommes d'État décident d'exploiter ces données ultra sensibles transmises par une mystérieuse source moscovite que les Français ont baptisée « Farewell ». Homme sans histoires, Pierre Froment se retrouve alors précipité au cœur de l'une des affaires d'espionnage les plus stupéfiantes du XXe siècle. Une affaire qui le dépasse et qui menace bientôt sa vie et celle de sa famille.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

L'actrice Ingeborga Dapkūnaitė à l'avant-première du film.
Et Guillaume Canet, également à l'avant-première du film.

Production[modifier | modifier le code]

Alexandre Avdeïev, ambassadeur de la fédération de Russie à Paris de 2002 au , et ministre de la Culture de Russie au moment de la production du film, a interdit à des acteurs russes (dont Nikita Mikhalkov et Sergey Makovetskiy) de participer au film. Il a par ailleurs refusé à la production de tourner à Moscou[1].

Tournage[modifier | modifier le code]

Le tournage a lieu en Finlande (Helsinki, Rovaniemi), en Ukraine (Kiev, Kharkiv) et en France[2]. Le bureau ovale est recréé dans un hangar désaffecté d'Ivry-sur-Seine, ironiquement situé rue Lénine[1],[3].

Musique[modifier | modifier le code]

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici. Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Accueil[modifier | modifier le code]

Analyse[modifier | modifier le code]

Références à d'autres œuvres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Trivia » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database
  2. « Locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
  3. Secrets de tournage - Allociné
  4. « L'Affaire Farewell (2009) », sur discology.be (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]