Konstantin Jirecek — Wikipédia

Konstantin Jireček
Konstantin Jiřeček
Fonctions
Ministre de l'Éducation et de la Science
Député
1re législature de l'assemblée nationale de Bulgarie (d)
Député
2e grande assemblée nationale (d)
Député
2e législature de l'assemblée nationale de Bulgarie (d)
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activités
Père
Josef Jireček (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Pavel Jozef Šafárik (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de

Konstantin Jiřeček[1] (-) et un fils du savant et linguiste Josef Jiřeček. Proche du mouvement austroslaviste, Konstantin Jiřeček est un slaviste et historien autrichien qui travailla sur l'histoire de Prague et fut un auteur important pour les renaissances tchèque, serbe, bulgare et roumaine.

Devenu fonctionnaire bulgare en 1879, il devint en 1881 ministre de l'Éducation à Sofia. En 1884 il devint professeur d'histoire universelle en langue tchèque à l'université de Prague (il y avait aussi des cours en allemand) et en 1893, professeur en « antiquités slavonnes » à l'université de Vienne.

Beaucoup de publications de Jiřeček se rapportent à l'histoire des Slaves méridionaux et à leur littérature. Elles incluent une Histoire des Bulgares (en tchèque et en allemand, 1876), une Histoire des Serbes (1891), La principauté de Bulgarie (1891) et Voyages en Bulgarie (en tchèque, 1888).

C'est lui qui, se basant sur l'épigraphie et la toponymie du IIe siècle au VIIe siècle, a défini en 1911 la ligne Jiřeček qui traverse les Balkans antiques de l'Adriatique à la mer Noire en longeant les monts Aímos (Αίμος : « neigeux », actuel Grand Balkan) et qui délimite les influences du latin (romanisation au nord) et du grec (hellénisation au sud) sur les Thraces[2].

Le pic Jiřeček (2 852 m) sur le mont Moussala en Bulgarie, porte son nom.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Archivní katalog », sur katalog.ahmp.cz (consulté le )
  2. Konstantin Jiřeček (de) Geschichte der Serben (« Histoire des Serbes »), Gotha 1911.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]