Koji Kitao — Wikipédia

Koji Kitao
Yokozuna
Image illustrative de l’article Koji Kitao
L'empreinte de la main de Koji Kitao.

Nom complet Koji Kitao
Autres noms Futahaguro Koji
Nationalité Drapeau du Japon Japon
Naissance
Tsu
Décès (à 55 ans)
Chiba
Taille 6 7 (2,01 m)[1]
Poids 390 lb (177 kg)[1]
Années actif 1979-1988 (Comme sumo)
1996-1997(Comme pratiquant d'arts martiaux mixtes)
Enseignant(s) Tatsunami-beya (ja)
Profession Sumo
Pratiquant d'arts martiaux mixtes

Koji Kitao (双羽黒光司, Kitao Kōji?) (né le à Tsu et mort le à Chiba) est un sumo, un catcheur et un pratiquant d'arts martiaux mixtes japonais. Il est sumotori au sein de l'écurie Tatsunami-beya (ja) de 1979 à 1988 et devient le 60e Yokozuna en . il prend le nom de Futahaguro Koji (双羽黒 光司, Sō Haguro Kōji?) jusqu'à ce qu'il arrête sa carrière début 1988 sans avoir gagné de tournoi en tant que Yokozuna.

Il devient catcheur et se fait connaitre à la New Japan Pro Wrestling puis à Super World of Sports dont il se fait renvoyer après un combat face à l'ancien lutteur de sumo Earthquake qui tourne au shoot. Il retourne ensuite à la New Japan Pro Wrestling.

En 1996, il s'essaie aux arts martiaux mixtes et arrête l'année suivante avec un bilan d'une victoire pour deux défaites. En 2013, Kitao a été diagnostiqué avec une maladie rénale. Le 29 mars 2019, sa femme a annoncé que Kitao était décédé le 10 février d’une insuffisance rénale chronique à l’âge de 55 ans. Elle a déclaré lors d’une interview télévisée en juin 2019 que son mari souffrait également de diabète et qu’elle avait refusé l’avis du médecin de lui faire subir une double amputation des jambes.

Jeunesse et carrière de sumo[modifier | modifier le code]

Kitao commence à s'entraîner pour devenir sumotori alors qu'il a 11 ans[2]. Il n'y a pas de club de sumo dans son collège mais il continue à s'entraîner ce qui lui donne alors une réputation de futur grand sumotori[2]. Cela lui permet notamment d'être invité à des entraînements au Tatsunami-beya (ja), l'écurie de sumo qu'il soutient[2].

Kitao décide d'arrêter ses études après le collège pour devenir sumotori au sein de Tatsunami-beya[2]. Il commence sa carrière en 1979 et se montre rapidement talentueux mais aussi paresseux[2]. Kitao rechigne à s'entraîner et en il se blesse au dos au cours d'un tournoi et retourne chez ses parents au lieu d'aller dans les locaux de Tatsunami-beya, mais son père le renvoie dans son écurie de sumo[2].

Kitao débute en jūryō en 1984 ; il y remporte le titre en juillet et passe alors en division makuuchi. Il accède au rang d’ōzeki après le tournoi de novembre 1985, puis devient le 60e yokozuna après celui de juillet 1986. Il se retire en janvier 1988, sans avoir jamais gagné un tournoi en makuuchi.

Carrière de catcheur[modifier | modifier le code]

Koji Kitao s'entraîne pour devenir catcheur auprès de Lou Thesz et Mark Fleming[3]. Il commence sa carrière aux États-Unis à l'American Wrestling Association en [4].

Il retourne au Japon lutter à la New Japan Pro Wrestling où il bat Bam Bam Bigelow le au cours de Super Fight in Tokyo Dome[5]. Durant son passage, il manque de respect à Riki Chōshū qui est l'un des catcheurs vedette de cette fédération[6]. La New Japan Pro Wrestling le renvoie à la suite de cela[6].

Fin 1990, Kitao rejoint Super World of Sports (SWS) où il fait souvent équipe avec Genichiro Tenryu[6]. Tenryu qui est le catcheur vedette de cette fédération le prend sous son aile et ils remportent le un tournoi en éliminant Goro Tsurumi et Kendo Nagasaki puis Naoki Sano (en) et Shunji Takano (en) en finale [7]. Le , il participe à un tournoi opposant les catcheurs de la SWS à ceux de la World Wrestling Federation (WWF)[8]. Kitao se hisse en finale en éliminant Greg Valentine avant d'échouer face à Tenryu[8].

Le partenariat entre la SWS et la WWF permet à Tenryu et Kitao de participer à WrestleMania VII le où ils battent Demolition (Smash et Crush)[9]. Une semaine plus tard, la WWF vient au Japon pour une tournée à la SWS[10]. Kitao y affronte à deux reprises Earthquake le et le [11],[12]. Le , les deux hommes se provoquent au milieu du ring puis Kitao décide de donner un coup de pied à l'arbitre qui le disqualifie[12]. Après cet incident[a] la SWS le renvoie[10].

Carrière de pratiquant d'arts martiaux mixtes[modifier | modifier le code]

Koji Kitao prévoit de faire son premier combat d'arts martiaux mixtes le à UFC 9 - Motor City Madness[13]. Cependant, il décide de faire ses débuts dans les arts martiaux mixtes à l'Universal Vale Tudo le dans le match phare d'Universal Vale Tudo Fighting 1 où il affronte le brésilien Pedro Otavio[13]. Il domine le combat et garde son adversaire au sol avant qu'Otavio ne renverse la situation et remporte le match par soumission après des coups de coude à l'arrière du crâne[13]. Le à UFC 9 - Motor City Madness, il affronte Mark Hall où l'arbitre décide d'arrêter le combat[14]. Kitao se casse le nez alors qu'il domine le combat[14].

Il remporte finalement son premier combat le à PRIDE 1 en soumettant Nathan Jones avec un clé de bras[15]. Il prend sa retraite un an plus tard, la Pride FC lui permet d'organiser une cérémonie au cours de PRIDE 4[16].

Caractéristiques au catch[modifier | modifier le code]

Palmarès[modifier | modifier le code]

En arts martiaux mixtes[modifier | modifier le code]

Tableau récapitulatif
3 combats 1 victoires 2 défaites
Par KO 0 1
Par soumission 1 1
Sur décision 0 0
Résultat Record Adversaire Méthode Événement Date Round Temps Lieu Notes
Résultats en arts martiaux mixtes de Koji Kitao[1]
Victoire 1-2 Drapeau de l'Australie Nathan Jones Soumission (clé de bras) PRIDE 1 1 2:14 Tokyo, Japon
Défaite 0-2 Drapeau des États-Unis Mark Hall KO technique (arrêt du médecin) UFC 9 - Motor City Madness 1 0:40 Détroit (Michigan), États-Unis
Défaite 0-1 Drapeau du Brésil Pedro Otavio Soumission (coups de coude) UVF 1 - Universal Vale Tudo Fighting 1 1 5:49 Japon

En catch[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Cela apparait normal de nos jours qu'un arbitre de catch puisse être frapé mais cela n'était pas prévu.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) Koji Kitao sur Sherdog
  2. a b c d e et f Joe Kuroda, « Rikishi de Jadis Le 60ème yokozuna Futahaguro Koji (1963-) » [archive] [PDF], sur www.sumofanmag.com (consulté le )
  3. a b c et d (en + de) Koji Kitao sur Wrestlingdata.
  4. (en-US) Justin Henry, « Koji Kitao, Sumo Star And WrestleMania 7 Participant, Passes Away » [archive], sur Cultaholic, (consulté le )
  5. (en-US) Arnold Furious, « Furious Flashbacks: New Japan Super Fight in Tokyo Dome » [archive], sur 411MANIA, (consulté le )
  6. a b et c (en-GB) James Truepenny, « Paying Tribute to Kōji Kitao » [archive], sur VultureHound Magazine Entertainment & Wrestling, (consulté le )
  7. a et b (en) « SWS », sur www.cagematch.net (consulté le )
  8. a et b (en + de) « SWS », sur www.cagematch.net (consulté le )
  9. (en) Jonathan Wilson, « WWE Wrestlemania Seven Review » [archive], sur Bleacher Report, (consulté le )
  10. a et b (en) Ryan Dilbert, « WWE Alum Earthquake vs. Koji Kitao; a History of Pro Wrestling Shoots, Part 1 » [archive], sur Bleacher Report, (consulté le )
  11. (en-US) Brian Bayless, « SWS/WWF WrestleFest at Tokyo Dome » [archive], sur Scotts Blog of Doom!, (consulté le )
  12. a et b (en-US) Brian Bayless, « SWS/WWF Wrestle Dream in Kobe – April 1, 1991 » [archive], sur Scotts Blog of Doom!, (consulté le )
  13. a b et c (ja) « 【1996年4月の格闘技】元横綱・北尾光司が総合格闘技に初挑戦も、ヒジ打ち連打に1RでTKO負け » [archive], sur ゴング格闘技 - GONKAKU,‎ (consulté le )
  14. a et b (en-US) Joel Abraham, « UFC 9 Review: Ken Shamrock V Dan Severn II, The Greatest Fight In MMA History » [archive], sur Bleacher Report, (consulté le )
  15. (en-US) « MMA Review: #405: PRIDE 1 | The Oratory » [archive], sur the-oratory.com, (consulté le )
  16. (en) Jack Slack, « PRIDE Brought Wrestling's Pageantry to MMA » [archive], sur Vice, (consulté le )
  17. (en) « World 6-Man Tag Team Title [WAR/Tenryu Project] », sur Wrestling-Titles.com (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ressources relatives au sportVoir et modifier les données sur Wikidata :