Knightriders — Wikipédia

Knightriders

Réalisation George Andrew Romero
Scénario George Andrew Romero
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Durée 145 minutes
Sortie 1981

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Knightriders est le 7e film de George Romero, sorti en 1981.

Après ses débuts fracassants avec La Nuit des morts-vivants, Romero avait réalisé des films dits « mineurs » tels que ses deux suivants, pour ensuite revenir à ses thèmes de prédilection avec The Crazies, Martin et ce qui peut être considéré comme son chef-d'œuvre : Zombie.

Il en fut donc de même en 1981, après le succès en salles de Zombie, Romero change complètement d'optique, jusqu'à complètement délaisser le film d'horreur.

Synopsis[modifier | modifier le code]

On suit l'histoire d'une communauté d'apparents marginaux qui se réunissent déguisés en chevaliers et qui font des joutes à moto sous la direction d'un roi silencieux et pour le moins reconnaissable, Ed Harris, dans un de ses premiers rôles. On remarque la présence de la mythique Honda 1000 CBX 6-cylindres, qu'Ed Harris utilise comme monture.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Commentaire[modifier | modifier le code]

Ici, la violence est absente et pourtant le film fut interdit aux moins de douze ans, à cause de sa dernière scène, et peut-être aussi de cette révolte des personnages face aux autorités violentes et sans respect. Toujours minimaliste dans sa mise en scène, par choix d'une part (son souci de réalisme à la limite du documentaire), ou par contrainte, puisqu'il n'avait pas forcément l'argent pour payer un plan-séquence de cinq minutes. Ce film est un pur film de geek, car il raconte à peu près l'histoire d'une communauté participant à un jeu de rôle grandeur nature, mais constamment. C'est un film à voir comme une déclaration d'amour à l'imagination. Comme toujours contestataire, ce film est un pur cri de haine envers l'establishment et le diktat hollywoodien ; c'est un pur « OVNI » qui rompt avec l'horreur romérienne : pas de têtes qui explosent, pas d'éventration, sobriété et imaginaire, tout simplement, mais surtout révolte contre l'autorité ; un film plus des années 1970 que des années 1980 tant il pousse au soulèvement ; Romero opère une démarche telle que celle de Sam Peckinpah.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

. Julien Sévéon, George A. Romero, révolutions, zombies & chevalerie, 2de édition : édition Sirius, 692 p., présentation en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]