Klaus Tennstedt — Wikipédia

Klaus Tennstedt
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Klaus Tennstedt en 1971.

Naissance
Mersebourg
Drapeau de l'État libre de Saxe État libre de Saxe
Drapeau de la république de Weimar République de Weimar
Décès (à 71 ans)
Kiel, Schleswig-Holstein
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Activité principale Chef d'orchestre
Formation Conservatoire de Leipzig

Klaus Tennstedt, né à Mersebourg le et mort près de Kiel le , est un chef d'orchestre allemand[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Klaus Tennstedt étudie le violon et le piano au Conservatoire de Leipzig. Il échappe au service militaire durant la période des nazis en rejoignant un groupe de musique baroque[2]. Il commence sa carrière de chef d'orchestre à Halle en 1948. En 1958, il est nommé à la tête de l'Opéra de Dresde et dirige les plus grands orchestres des pays de l'Est sous contrôle de l'Union soviétique.

Il quitte l'Allemagne de l'Est en 1971 pour rejoindre la Suède avant d'être nommé à Hambourg en 1979. Il est alors invité à diriger aux États-Unis puis se base à Londres en 1983, année de sa prise de fonctions officielle à l'Orchestre philharmonique de Londres. Victime de plusieurs problèmes de santé dans les dix années suivantes, il décide de mettre un terme à sa carrière en 1995. Les orchestres qui ont joué sous sa direction tels les « Big Five » (Chicago et Boston entre autres) se souviennent toujours de son engagement physique parfois au-delà de toutes les espérances, à la vue de sa santé fragile.

Répertoire[modifier | modifier le code]

Sa remarquable intégrale des symphonies de Gustav Mahler autant que ses enregistrements publics ont démontré un engagement physique permettant des interprétations dramatiques de haute tenue[3],[4],[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Allan Kozinn, « Klaus Tennstedt, a Conductor Of Romantic Works, Dies at 71 », New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Lebrecht, Norman, & David Lister. 1998. "Obituary: Klaus Tennstedt." The Independent (13 January).
  3. Andrew Clement, « Beethoven Symphony No 9: Haggänder/Hodgson/Tear/ Howell/London Philharmonic/Tennstedt », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Tim Ashely, « Haydn: The Creation, Popp/Rolfe Johnson/LPO and Choir », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Michael McManus, « Klaus Tennstedt: Captured in Concert », Gramophone,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]