Keir Starmer — Wikipédia

Keir Starmer
Illustration.
Portrait officiel de Keir Starmer en 2017.
Fonctions
Chef de l'opposition officielle
En fonction depuis le
(4 ans et 19 jours)
Monarque Élisabeth II
Charles III
Premier ministre Boris Johnson
Liz Truss
Rishi Sunak
Chef adjoint Angela Rayner
Gouvernement Starmer
Législature 58e
Prédécesseur Jeremy Corbyn
Chef du Parti travailliste
En fonction depuis le
(4 ans et 19 jours)
Élection 4 avril 2020
Chef adjoint Angela Rayner
Prédécesseur Jeremy Corbyn
Député britannique
En fonction depuis le
(8 ans, 11 mois et 15 jours)
Élection 7 mai 2015
Réélection 8 juin 2017
12 décembre 2019
Circonscription Holborn and St Pancras
Législature 56e, 57e et 58e
Groupe politique Travailliste
Prédécesseur Frank Dobson
Biographie
Nom de naissance Keir Rodney Starmer
Date de naissance (61 ans)
Lieu de naissance Londres (Royaume-Uni)
Nationalité Britannique
Parti politique Parti travailliste
Diplômé de Université de Leeds
St Edmund Hall (Oxford)
Résidence Londres

Signature de Keir Starmer

Keir Starmer [ˈkɪə ˈstɑːmə][1], né le dans le borough londonien de Southwark, est un homme politique britannique, membre du Parti travailliste.

Diplômé en droit de l'université de Leeds et de l'université d'Oxford, il est barrister de l'Angleterre et pays de Galles. Aux honneurs du jour de l'an 2014, il est nommé chevalier commandeur de l'ordre du Bain par la reine Élisabeth II pour services rendus à la loi et à la justice criminelle ; il est également conseiller de la reine (puis du roi) depuis 2002 et membre du Conseil privé depuis 2017.

Lors des élections générales de 2015, il est élu à la Chambre des communes pour Holborn and St Pancras, puis est nommé ministre de l'Immigration dans le cabinet fantôme de Jeremy Corbyn. L'année suivante, en désaccord avec ce dernier, il démissionne, mais accepte peu après de devenir secrétaire d'État fantôme à la sortie de l'Union européenne après le référendum sur le Brexit.

À la suite de la démission de Corbyn en raison de l'échec retentissant des travaillistes aux élections générales de 2019, Keir Starmer remporte l'élection à la direction du Parti travailliste de 2020, devenant chef de l'opposition officielle. À ce poste, il positionne sa formation davantage au centre de l'échiquier politique et souligne la nécessité d'y éliminer toute forme d'antisémitisme[2],[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Keir Starmer grandit à Oxted dans le Surrey. Il est le fils d'un ouvrier d'usine et d'une infirmière qui l'ont nommé Keir en hommage à Keir Hardie, premier député britannique élu sous l'étiquette travailliste[4].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Diplômé de l'université de Leeds et du St Edmund Hall de l'université d'Oxford, Keir Starmer est avocat, diplômé en . Spécialisé dans les droits de l’Homme, il travaille notamment dans les Caraïbes britanniques. Proche d'Amnesty International, il combat la peine de mort aux Caraïbes, s'oppose à la fermeture des mines au Royaume-Uni, et affronte la multinationale McDonald's[5].

En , Keir Starmer est découvert par le grand public dans tout le Royaume-Uni et les pays du Commonwealth en raison du documentaire de Ken Loach qui est consacré au cas McLibel, relatant la façon dont Keir Starmer défend des écologistes.

Il prend part, entre 2003 et 2008, à l’élaboration des nouveaux services de police en Irlande du Nord, le Police Service of Northern Ireland (PSNI). Ce projet, né de l’accord du Vendredi saint signé le 10 avril 1998 qui a mis fin à trente ans de guerre civile, devait intégrer aussi bien des catholiques que des protestants dans un corps de police alors discrédité après des années de violence contre les catholiques. Il devient en 2008 procureur général du pays, ce qui lui vaut d’être anobli par la reine en 2014. Il refuse toutefois de se faire appeler « Sir Keir »[6].

Premiers engagements politiques[modifier | modifier le code]

Il s'engage à gauche en réaction aux années Thatcher. Il fournit en 1990 une aide juridique gratuite aux manifestants arrêtés par la police après les émeutes contre la Poll tax. Il est également opposé au gouvernement de Tony Blair, lui reprochant en particulier la guerre en Irak, puis attaque en justice le gouvernement, celui-ci refusant d’accorder des prestations aux demandeurs d’asile[7].

Député[modifier | modifier le code]

En 2015, il est élu député à la Chambre des communes pour la circonscription de Holborn and St Pancras[8]. Il est impliqué en 2016 dans une fronde menée par l'aile droite du Parti travailliste visant à obtenir la démission de Jeremy Corbyn. Celui-ci est toutefois largement reconduit à la tête du parti par le vote des militants[7].

Le , il est nommé par le chef du Parti travailliste, Jeremy Corbyn, secrétaire d'État chargé du Brexit au sein du cabinet fantôme travailliste[9], remplaçant Emily Thornberry. Keir Starmer démissionne d'un poste de conseil auprès du cabinet d'avocats (Mishcon de Reya LLP) qui agit pour Gina Miller lorsque cette citoyenne britannique intente une action en justice pour obtenir un débat et un vote au Parlement sur l'utilisation de l'article 50 du traité sur l'Union européenne, interpellant Theresa May sur sa stratégie de négociation[10].

Résolument favorable à l'intégration du Royaume-Uni au sein de l'Union européenne, il est celui « qui a infligé les plus gros revers au gouvernement sur le Brexit ». Il a notamment contraint l'exécutif à révéler des documents compromettants sur la stratégie britannique. Il échoue toutefois à amener le Parti travailliste à revendiquer l'organisation d'un second référendum sur la sortie de l'UE, s'opposant sur ce point à Jeremy Corbyn. Le Brexit devenu effectif en janvier 2020, il entend depuis lors militer pour un accord commercial rapproché avec l'UE et le maintien de protections sociales, économiques et environnementales que certains conservateurs aimeraient démanteler[5].

Candidature à la direction du Parti travailliste[modifier | modifier le code]

Keir Starmer à Bristol en 2020.

Le , au terme d'une élection interne, à la suite de l'échec du Parti travailliste lors des élections générales de 2019, il succède à Jeremy Corbyn à la tête de ce parti[11]. Bien qu'il n'appartienne pas à l'aile gauche du Labour, il défend la renationalisation de certains pans de l’industrie britannique et l’augmentation des impôts pour les plus fortunés. Il bénéficie de l’image d’un rassembleur, à même de réunir toutes les tendances politiques du Labour[12]. Il entend néanmoins repositionner plus à droite le parti sur certaines questions économiques et sociales, notamment en abandonnant le projet de modifier les statuts des écoles privées, très favorables aux élites britanniques, et en défendant un programme de nationalisation moins ambitieux[6]. Il abandonne également l'orientation anti-impérialiste qu'avait défendu Corbyn (opposition aux guerres au Moyen-Orient et à l'OTAN, dénonciation du soutien de Londres aux monarchies du Golfe, désarmement nucléaire, etc)[13]. Porté à la tête du plus grand parti d’Europe (580 000 militants), il explique vouloir « un Labour qui gagne une élection. On peut dire ce que l’on veut sur vouloir sauver le monde, mais si nous ne gagnons pas d’élections, il n’y a rien que nous puissions faire[6]. »

Sa victoire est saluée par les médias britanniques comme un retour à la normalité[13]. Keir Starmer présente immédiatement ses excuses pour l'antisémitisme au sein du parti[14],[15]. Le Figaro note que Keir Starmer a écarté du parti les auteurs de propos antisémites que son prédécesseur Jeremy Corbyn n'avait pas sanctionnés, ce qui avait à l'époque entaché l'image du Labour[16].

Chef du Parti travailliste[modifier | modifier le code]

Tournant centriste[modifier | modifier le code]

Keir Starmer (au centre) à Londres avec le secrétaire d'État américain Mike Pompeo et l'ambassadeur Woody Johnson, en 2020.

Il entreprend après son élection un tournant plus à droite. Les « dix promesses » sur lesquelles il avait fait campagne et qui s'inscrivaient pour l’essentiel dans la continuité du programme de Jeremy Corbyn sont effacées du site internet du parti. Un groupe de socialistes membres du cabinet fantôme est rapidement exclu pour avoir voté contre deux projets de loi du gouvernement Johnson visant à garantir l’impunité aux militaires et aux agents de renseignement s'il commettaient des actes criminels au cours de leurs opérations. Rebecca Long Bailey, sa principale rivale lors du scrutin, est à son tour évincée du cabinet fantôme en juin 2020. Jeremy Corbyn est suspendu du parti en octobre et exclu de son groupe parlementaire pour avoir nuancé les conclusions d'un rapport sur l'attitude du Labour face à l'antisémitisme[17]. En janvier, c'est au tour du dirigeant écossais du parti, Richard Leonard, proche de Corbyn, d’être écarté. Concernant l'actualité du pays, le Labour de Starmer surprend en refusant de soutenir la mobilisation de dizaines de milliers d’étudiants qui demandaient une baisse des frais de scolarité et des loyers des résidences universitaires[18].

Cette mutation est considérée comme un retour au New Labour de Tony Blair[19], bien que Keir Starmer prenne soin de ne pas s'afficher aux côtés de l’ex-Premier ministre travailliste, toujours très impopulaire[20].

Difficultés au sein du Labour[modifier | modifier le code]

Les purges visant l'aile gauche du parti et le réalignement idéologique plus au centre conduisent plusieurs syndicats à envisager de se désaffilier du Labour[17] tandis que le nombre de militants du parti chute de 55 000 à la fin de l'année 2020 alors que la tendance était à la hausse depuis des années[21]. Keir Starmer ne parvient pas à capitaliser sur les erreurs et la relative impopularité de Boris Johnson, le Labour restant au plus bas dans les sondages et enregistrant une série de défaites lors d’élections législatives partielles[22].

Il est mis en difficulté lors de la conférence annuelle du Labour, en septembre 2021, le parti ayant perdu plus de 120 000 militants depuis qu'il en a pris la tête. Il échoue à faire adopter une réforme de la désignation des dirigeants du parti qui visait à supprimer la règle du « une voix, un vote » et ainsi donner plus de poids aux voix des députés et moins à celles des adhérents, réputés plus à gauche[23],[24].

Durant le Partygate, il demande la démission du Premier ministre Boris Johnson pour avoir participé à des fêtes durant les confinements de 2020 et 2021[25]. Le Premier ministre l'accuse en retour d’être responsable de l'affaire Jimmy Savile, un présentateur de télévision accusé de pédophilie par des dizaines de personnes et mort sans avoir été poursuivi, en raison de sa position d'ancien procureur général. Il est ensuite pris à partie par des manifestants[26].

En 2022, il refuse de soutenir les grèves au cours de « l’été du mécontentement »[27], provoquée par la forte inflation touchant le pays[28],[29],[30], et interdit aux membres de son cabinet fantôme de s'afficher avec les grévistes[31]. L'un d'eux, Sam Tarry, ministre fantôme des transports, est même limogé après être apparu aux côtés des cheminots grévistes[31].

Deux ans après son élection à la tête du parti et malgré l'impopularité du parti conservateur au pouvoir depuis plus d'une décennie, il ne bénéficie pas d'une grande popularité malgré la domination du Labour dans les sondages depuis le début de l'année en raison de sa stratégie jugée « brouillonne »[32]. En septembre 2022, seuls 27 % des Britanniques estiment qu'il « s’en sort bien » en tant que chef de l'opposition et 53 % jugent que son bilan est mauvais[32]. Lors du décès de la reine Élisabeth II le 8 septembre, il devient le dernier chef de l'opposition officielle de son règne et le premier du nouveau roi Charles III, qui le reçoit après sa proclamation en tant que nouveau monarque[33].

Embellie dans les sondages[modifier | modifier le code]

La nomination de Liz Truss à la suite de la démission de Boris Johnson en septembre 2022, qui revendique ouvertement son admiration pour Margaret Thatcher[34], provoque une hausse spectaculaire des intentions de vote pour le Labour : l'annonce de la nouvelle Première ministre d'une baisse massive des impôts pour les plus aisés, s'élevant à plus de 40 milliards de livres, provoque une panique sur les marchés financiers en raison de son absence de financement[35],[36],[37]. Les sondages prévoient une victoire écrasante des travaillistes si des élections venaient à avoir lieu[38]. En conséquence, Keir Starmer se pose en garant de la stabilité économique[39], défend une ligne "pro-business"[19] et commence à préparer sa potentielle arrivée au pouvoir au vu de l'impopularité du gouvernement conservateur[40]. Après seulement six semaines au pouvoir et face à la fronde de son groupe parlementaire, Liz Truss annonce sa démission le 20 octobre[41]. Keir Starmer appelle alors, au vu de l'instabilité gouvernementale chaotique[42], à des élections générales anticipées[43],[44],[45]. Rishi Sunak devient finalement Premier ministre après avoir été désigné par les députés conservateurs comme leur nouveau chef.

Longtemps pro-européen et partisan d'un second référendum sur l'adhésion à l'UE, il cesse, depuis son élection à la tête du Labour, de critiquer le Brexit et refuse de remettre fondamentalement en cause l’accord conclu en 2020 par Boris Johnson ou de rejoindre le marché intérieur européen[20]. En novembre 2022, visant à reconquérir les électeurs du mur rouge qui ont voté en masse pour le Brexit, il affirme que la Grande-Bretagne doit mettre fin à sa dépendance économique vis-à-vis de l’immigration. Cette déclaration est analysée comme une tentative d'aborder des sujets où le Parti travailliste était perçu comme étant en décalage avec le grand public sous Jeremy Corbyn[46]. Le Figaro analyse par ailleurs que « Keir Starmer se fait le symbole du patriotisme, mène une lutte acharnée contre la criminalité, procède à l'aliénation des courants de gauche radicaux au sein du Parti travailliste, interdit à ses députés de participer à des grèves sous peine de suspension »[47]

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Direction du Parti travailliste[modifier | modifier le code]

Année Adhérents
du parti
Soutiens
enregistrés
Soutiens
affiliés
Total Issue
Voix % Voix % Voix % Voix %
2020[48] 225 135 56,1 10 228 76,6 40 417 53,1 275 780 56,2 Élu

Chambres des communes[modifier | modifier le code]

Élection Circonscription Parti Voix % Issue
Générales de 2015 Holborn and St Pancras Travailliste 29 062 52,9 Élu
Générales de 2017 Holborn and St Pancras Travailliste 41 343 70,1 Élu
Générales de 2019 Holborn and St Pancras Travailliste 36 641 64,5 Élu

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en anglais britannique retranscrite selon la norme API.
  2. (en) « Sir Keir Starmer to declare Labour is ‘party of the centre-ground’ once again », www.standard.co.uk, 26 septembre 2022.
  3. (en) « A guide to Labour Party anti-Semitism claims », BBC, 18 novembre 2020.
  4. (en) Stephen Moss, « Keir Starmer: 'I wouldn't characterise myself as a bleeding heart liberal . . .' », sur The Guardian, (consulté le ).
  5. a et b « Royaume-Uni : trois choses à savoir sur Keir Starmer, le nouveau chef du Parti travailliste », sur Franceinfo,
  6. a b et c Sonia Delesalle-Stolper, « Keir Starmer, un pragmatique à la tête du Labour », sur Libération.fr,
  7. a et b « Labour : Keir Starmer, le gentleman prolétaire qui pourrait succéder à Corbyn », sur France Culture,
  8. (en) Ramzy Alwakeel et Robin de Peyer, « London election results: Labour dominates the capital as Liberal Democrats crumble », sur Evening Standard, (consulté le )
  9. (en) « Jeremy Corbyn has appointed Sir Keir Starmer as Shadow Brexit Secretary and the Tories should be worried », Politicalbetting.com,‎ (lire en ligne)
  10. Vincent Collen, « Brexit : Theresa May forcée de revoir sa stratégie », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  11. « Royaume-Uni : Keir Starmer remplace Jeremy Corbyn à la tête du Parti travailliste », sur france24.com, (consulté le )
  12. Samuel Ravier-Regnat, « Royaume-Uni. Labour : qui pour succéder à Jeremy Corbyn ? », sur L'Humanité,
  13. a et b Andrew Murray, « Adieux discrets au corbynisme », sur Le Monde diplomatique,
  14. « Royaume-Uni : Keir Starmer, un europhile à la tête du Labour », sur Le Point, (consulté le ).
  15. « Keir Starmer élu à la tête du Parti travailliste britannique », sur Le Monde, (consulté le ).
  16. Jean-Marc Gonin, « Keir Starmer, l’homme au chevet du travaillisme britannique », sur Le Figaro, (consulté le ).
  17. a et b Owen Hatherley, « Purge travailliste au Royaume-Uni », sur Le Monde diplomatique,
  18. « Keir Starmer : le François Hollande britannique ? », sur lvsl.fr,
  19. a et b Ingrid Feuerstein, « Face à la déroute des « Trussonomics », la mue pro-business des travaillistes britanniques », sur Les Echos,
  20. a et b « Royaume-Uni : les travaillistes britanniques très prudents face à une victoire promise », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  21. (en) « Labour NEC vote reveals huge drop in party membership since Starmer's election », sur The National,
  22. « Élections locales britanniques: victoire historique des conservateurs à Hartlepool », RFI,‎ (lire en ligne)
  23. « Royaume-Uni : à la conférence annuelle du Labour, Keir Starmer sous le poids des critiques », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  24. « L’austère Keir Starmer en quête de soutien à Brighton », sur Tribune de Genève,
  25. « « Partygate » : la police de Londres enquête sur les fêtes organisées à Downing Street pendant les confinements », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  26. « Royaume-Uni: le leader de l'opposition violemment pris à partie par des manifestants », sur RFI,
  27. « Au Royaume-Uni, un « été du mécontentement » fait descendre la population dans la rue », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. « Face à l'inflation, le Royaume-Uni touché par des grèves massives dans les transports », sur LEFIGARO, (consulté le )
  29. « Royaume-Uni : quatre questions sur les grèves massives contre l'inflation qui paralysent le pays », sur Franceinfo, (consulté le )
  30. « L'inflation historique pousse les Britanniques à s'endetter », sur LEFIGARO, (consulté le )
  31. a et b « Au Royaume-Uni, des grévistes dépourvus de tout soutien politique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. a et b « Crise sociale au Royaume-Uni : la stratégie brouillonne de la gauche », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  33. « https://twitter.com/keir_starmer/status/1568686435246686209 », sur Twitter (consulté le )
  34. « Royaume-Uni : pourquoi Liz Truss se revendique-t-elle comme l'héritière de Margaret Thatcher ? », sur www.rtl.fr (consulté le )
  35. « Pourquoi le projet économique de Liz Truss a entraîné une panique financière », sur www.pourleco.com (consulté le )
  36. Le JDD, « Royaume-Uni : comment Liz Truss a provoqué une tempête financière en 6 actes », sur lejdd.fr (consulté le )
  37. « Dans l’impasse politique et financière, Liz Truss pourrait renoncer à une partie de son programme économique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  38. (en-GB) Peter Kellner et eleanorlongmanrood, « The numbers have spoken. Labour: nice and smart - the Tories? Mean and dim », sur The New European, (consulté le )
  39. Juliette Démas, « Le Labour de Keir Starmer se pose en garant de la stabilité de l’économie », sur Libération (consulté le )
  40. « Royaume-Uni: à deux ans des élections, le Labour se met déjà en ordre de bataille », sur l'Opinion, (consulté le )
  41. « Royaume-Uni : Liz Truss démissionne après seulement six semaines au pouvoir », sur L'Obs, (consulté le )
  42. « Keir Starmer calls for immediate general election in UK as Tories hit 'chaotic new low' », The Economic Times (consulté le )
  43. (en-GB) « We need a general election now, says Keir Starmer », BBC News (consulté le )
  44. (en-GB) « Keir Starmer leads calls for immediate general election », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  45. (en-GB) Source: AP, « Keir Starmer renews call for general election with government in turmoil – video », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  46. (en-GB) Ben Riley-Smith, « UK must wean itself off migrant labour, says Keir Starmer », sur telegraph.co.uk, (consulté le )
  47. https://www.lefigaro.fr/international/royaume-uni-la-montee-en-puissance-de-keir-starmer-le-travailliste-qui-parle-comme-un-conservateur-20230303
  48. (en) « Leadership and Deputy Leadership election 2020 - Results », sur Labour.org.uk (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]