Karen Longaric — Wikipédia

Karen Longaric Rodríguez
Illustration.
Karen Longaric en 2019.
Fonctions
Ministre bolivien des Affaires étrangères

(11 mois et 26 jours)
Président Jeanine Áñez
Prédécesseur Diego Pary Rodríguez
Successeur Rogelio Mayta Mayta
Biographie
Nom de naissance Karen Longaric Rodríguez
Date de naissance (67 ans)
Lieu de naissance Sucre, département de Chuquisaca (Bolivie)
Nationalité Bolivienne
Diplômé de Université de San Andrés
Profession Avocate
Professeur
Religion Catholicisme

Karen Longaric Rodríguez (née le à Sucre) est une avocate, professeure, chroniqueuse et femme politique bolivienne. Elle est ministre des Affaires étrangères de la Bolivie durant le gouvernement intérimaire de Jeanine Áñez, entre 2019 et 2020.

Au sein du ministère bolivien des Affaires étrangères, elle a aussi été directrice des organisations internationales et directrice des affaires juridiques et des traités internationaux[1],[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Karen Longaric est née à Sucre le . Elle est diplômée en droit de l'université supérieure de San Andrés (UMSA) de La Paz et titulaire d'un doctorat en droit international et études juridiques de l'université de La Havane[1]. Elle travaille comme fonctionnaire dans le domaine des affaires étrangères à partir de 1980[3]. Elle occupe à deux reprises des fonctions importantes au ministère des Affaires étrangères de la Bolivie, d'abord en tant que directrice des organisations internationales, puis en tant que directrice des affaires juridiques et des traités internationaux.

Ministre des Relations extérieures[modifier | modifier le code]

Le , elle est nommée ministre des Relations extérieures par la présidente intérimaire Jeanine Áñez. Son objectif principal est de renforcer les liens avec d'autres pays, en particulier avec ceux où les relations ont été rompues durant le gouvernement d'Evo Morales, comme les États-Unis et le Canada, tout en éloignant la Bolivie des alliés puissants de Morales. Peu après sa prise de fonction, elle annonce le retrait de l'appui du pays à l'égard du gouvernement de Nicolás Maduro et promet son soutien au président de l'Assemblée nationale vénézuélienne, Juan Guaidó[4],[5]. Son annonce du retrait de la Bolivie de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques et son adhésion ultérieure au Groupe de Lima témoignent aussi du nouvel alignement du pays[6].

Le , Karen Longaric expulse 725 citoyens cubains, pour la plupart des médecins, après avoir exprimé des inquiétudes quant à leur implication présumée dans les manifestations qui secouent le pays[7],[8]. En , son ministère suspend ses relations avec Cuba en réponse aux propos tenus par le ministre des Affaires étrangères cubain Bruno Rodríguez Parrilla, qui a qualifié Jeanine Áñez de « menteuse », de « putschiste » et de présidente « autoproclamée », en référence à ses dernières déclarations sur le rôle des médecins cubains en Bolivie[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (es) « Autoridades del Ministerio de Relaciones Exteriores », www.cancilleria.gob.bo, (consulté le ).
  2. (es) Pablo Cesar Cambara Ferrufino, « Gabinete de Jeanine Áñez: Conoce uno a uno a los ministros de Estado », sur eldeber.com.bo, (consulté le ).
  3. (es) « Longaric: “Si fuéramos una figura decorativa, sería imposible gobernar este país” », .
  4. (es) BBC News Mundo, « El gobierno interino de Bolivia rompe relaciones con Venezuela », BBC News Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) « Nuevo gobierno de Bolivia reconoce a Guaidó como presidente de Venezuela », www.elcomercio.com.
  6. Sigal, « Bolivia announces entry into Lima Group to resolve Venezuelan crisis », Reuters, (consulté le ).
  7. (es) « La política internacional de Añez: anunció la salida de Bolivia del Alba, de la Unasur y rompió relaciones con Venezuela », Latinomerica Piensa, .
  8. Daniel Ramos et Gram Slattery, « Bolivia blames Cubans for stirring unrest, ousts Venezuelan officials », Reuters, .
  9. (es) « Bolivia suspends diplomatic relations with Cuba », .