Jubilee Records — Wikipédia

Jubilee Records
Fondation 1947
Disparition 1970
Fondateur Herb Abramson
Statut Fermé
Maison de disques Warner Music Group
Genre Rhythm and blues
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Siège New York, État de New York

Jubilee Records est une label discographique indépendant américain, anciennement basé à New York, dans l'État de New York, actif entre 1947 et 1970.

Histoire[modifier | modifier le code]

Jubilee Records est fondé en 1946 à New York, dans l'État de New York, par Herb Abramson et Jerry Blaine. Le label produit des disques de rhythm and blues, de blues et de groupes vocaux de doo-wop. Abramson quitte le label en 1947 pour fonder Atlantic[1].

Jubilee est le premier label discographique indépendant à atteindre le marché blanc avec un groupe vocal afro-américain, lorsque le disque des Orioles de Crying in the Chapel atteint le Top 20 des charts Pop en 1953[2]. En 1954, Blaine fonde la filiale Josie Records, qui obtient quelques succès avec des groupes de rock 'n' roll tels que les Cadillacs et Bobby Freeman[3].

Le label est actif jusqu'en 1970. Jubilee et Josie, en difficulté financière, sont vendus à Viewlex Corp., propriétaire de Buddah Records, et Blaine quitte l'entreprise[4]. Le catalogue est finalement repris par Roulette Records[5]. Le label est déclaré en faillite en 1971[6]. Certains enregistrements de Jubilee sont réédités par le label britannique Sequel Records[3].

Warner Music Group détient désormais les droits mondiaux du catalogue Roulette/Jubilee à la suite de l'acquisition de Parlophone en 2013.

Groupes et artistes[modifier | modifier le code]

Les principaux groupes et artistes du label sont Sil Austin, Harry Belafonte, Art Blakey and his Jazz Messengers, Piney Brown, The Cadillacs, The Dave Clark Five, Joey Dee and the Starliters, The Dominoes, Bobby Freeman, The Four Tunes, Erroll Garner, Emmylou Harris, Gene Harris, Buddy Lucas, Charles Mingus, The Orioles, The Ravens, The Ray-O-Vacs, Della Reese, Walter Scharf, Jack Scott, Memphis Slim, Ethel Waters, et Mary Wells.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) David Edwards et Mike Callahan, « The Atlantic Records Story », sur Both Sides Now Publications, (consulté le ).
  2. (en) Charlie Gillett, The Sound of the City : The Rise of Rock and Roll, New York, Da Capo Press, , 2e éd. (ISBN 0-306-80683-5), p. 69–70
  3. a et b (en) Edward Komara (dir.) et Steven Galbraith, Encyclopedia of the Blues, vol. 1–2, New York, Routledge, , 2e éd. (1re éd. 2004), 1440 p., pdf (ISBN 0-415-92699-8, lire en ligne [PDF]), « Jubilee/Josie/It's A Natural », p. 551.
  4. (en) « Blaine Exits as Jubilee Chief-Viewlex Consultant for Year », Billboard,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  5. (en) Dik de Heer, « Jerry Blaine », sur BlackCat Rockabilly (consulté le )
  6. (en) Jason Berry, Jonathan Foose et Tad Jones, Up from the Cradle of Jazz : New Orleans Music Since World War II, University of Louisiana at Lafayette Press, , 373 p. (ISBN 978-1-887366-87-8), p. 218

Liens externes[modifier | modifier le code]