Juan Esteban Pedernera — Wikipédia

Juan Esteban Pedernera
Illustration.
Fonctions
Président de la Confédération argentine

(1 mois et 7 jours)
Prédécesseur Santiago Derqui
Successeur Fin de la Confédération argentine
Bartolomé Mitre (président de la République argentine)
Vice-président de la Confédération argentine

(1 an et 8 mois)
Élection 6 février 1860
Président Santiago Derqui
Prédécesseur Santiago Derqui
Successeur Marcos Paz
(vice-président de la République)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance San José del Morro (Vice-royauté du Pérou)
Date de décès (à 89 ans)
Lieu de décès Buenos Aires (Argentine)
Nationalité Argentin
Parti politique Parti unitaire
Conjoint Rosa Juana Heredia
Profession Militaire

Juan Esteban Pedernera
Chefs d'État argentins

Juan Esteban Pedernera (né le à San José del Morro, province de San Luis - mort le à Buenos Aires) est un homme d'État, président de la Confédération argentine du 5 novembre au , après la démission du président Santiago Derqui provoquée par une insurrection à Buenos Aires.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Juan Esteban Pedernera est né à San José del Morro, fils de Juan Esteban de Quiroga et de Dominga Pedernera y Calderón[1].

En 1815, il rejoignit le régiment de grenadiers à cheval sous le commandement de José de San Martín, avec lequel il traversa les Andes et participa aux combats de Chacabuco, Cancha Rayada et Maipú. Sous les ordres de Marcos Balcarce, il participa à la deuxième campagne dans le sud du Chili, se battant lors de la bataille de Bío Bío.

Il a également fait campagne au Pérou, où il est tombé aux mains des Espagnols et a été libéré à Callao. En 1822, il épouse une femme péruvienne Juana Rosa Heredia Cañas. Il a participé ensuite à la campagne intermédiaire en combattant à Ica, Mirave, Torata, Moquegua et Zepita. En fuite après l'échec de la campagne, son bateau fut pris par des corsaires espagnols et il fut fait prisonnier sur l'île de Chiloé. Il s'est échappé quelque temps plus tard et est retourné en Argentine avec son épouse vers 1826.

En tant que commandant d'un régiment, il a pris part à la guerre du Brésil, mais seulement après la bataille centrale d'Itzaingó.

Le dernier président de la Confédération[modifier | modifier le code]

En 1855, il fut élu sénateur national par San Luis au Congrès de Paraná. Un an plus tard, il est nommé commandant de la division de l'armée du Sud, basée à San Luis. En , lorsque le meurtre du général Nazario Benavídez fut connu, il occupa la province de San Juan avec ses troupes et obtint l'intervention du gouvernement fédéral dans cette province.

En 1859, il fut élu gouverneur de sa province. Il s'est presque exclusivement consacré à l'organisation de forces militaires pour se défendre contre l'agression de l'État de Buenos Aires. Il a participé à la bataille de Cepeda, qui a contraint Buenos Aires à rejoindre le reste du pays, en . Il faisait partie de la commission qui a signé le pacte de San José de Flores avec le gouvernement de Buenos Aires.

Peu de temps après, il fut élu pour intégrer le gouvernement en tant que vice-président de Santiago Derqui, qui vainquit les forces unitaires de Mariano Fragueiro et Antonino Taboada le . Il assuma la vice-présidence et dut remplacer plusieurs fois Derqui; surtout quand il s’est installé à Córdoba pour diriger l’intervention et préparer l’armée à la nouvelle confrontation avec Buenos Aires.

Après la défaite de Justo José de Urquiza à la bataille de Pavón en 1861 et après sa défection, Derqui se retira du pays, laissant une lettre interprétant sa démission. Pedernera a assumé la présidence, avec l'intention de convaincre l'ancien président d'affronter les unitaires. Mais tout a été vain et après la défaite de Cañada de Gómez, le gouvernement de la Confédération pris fin, laissant le pouvoir à Bartolomé Mitre, nouveau président de la République. Pedernera fut président pendant 38 jours.

Il se retira à San Luis et mourut à Buenos Aires en février 1886. Ses restes sont inhumés au pied de l'imposant monument équestre inauguré en 1915, qui l'honore.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Fue llevado por su madre a San Luis, donde el 30 de diciembre de 1796, en la Santa Iglesia Matriz, fue bautizado por fray Félix Sosa, de la segunda orden de predicadores. Sus padrinos fueron Juana Lucero, (su bisabuelo paterno era de la familia Lucero) y Leandro Sosa

Liens externes[modifier | modifier le code]