Juan Antonio Samaranch i Salisachs — Wikipédia

Juan Antonio Samaranch i Salisachs
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Père
Mère
María Teresa Salisachs Rowe (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
María Teresa Samaranch (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Cristina Bigelli (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Alessia Samaranch Bigelli (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinction

Juan Antonio Samaranch i Salisachs, né le [1], appelé également Juan Antonio Samaranch Junior[2] ou simplement Juan Antonio Samaranch, est une personnalité espagnole du sport et des affaires.

Fils de Juan Antonio Samaranch, il est membre du Comité international olympique depuis 2001 et de la commission exécutive du CIO de 2012 à 2016.

Biographie[modifier | modifier le code]

Durant ses études, il obtient un MBA à l'université de New York[3] et un diplôme d'ingénierie industrielle à l'université de Barcelone[1].

Il est membre du conseil d'administration de l'entreprise de chimie Ercros (ca) dans les années 1990 puis directeur de l'entreprise de construction Huarte[4]. Il est actuellement propriétaire de la banque d'investissement GBS Finanzas[5].

Il devient membre du Comité olympique espagnol en 1989[1]. En 1996, il est premier vice-président de l'Union internationale de pentathlon moderne, après avoir été impliqué dans la fédération espagnole de ce sport depuis 1980[1],[n 1].

En 2001, il est coopté comme membre du Comité international olympique[6], avec 71 voix pour, 27 contre et 11 abstentions[2]. Sa nomination, peu avant le remplacement de son père comme président du CIO[2], provoque alors des inquiétudes et des accusations de népotisme[2],[6].

En 2006, il crée la fondation Laureus España, qui aide les jeunes en difficulté grâce au sport, et la préside jusqu'en 2012[7].

Il est désigné comme membre de la commission exécutive du CIO en 2012, choisi alors contre Sergueï Bubka par 50 voix contre 40[8],[9]. Au sein du CIO, il est notamment membre de la commission de coordination pour les Jeux olympiques de Sotchi[8]. Il joue aussi un rôle important dans la décision de retirer la lutte de la liste des sports olympiques en 2013, en défendant le pentathlon, alors pressenti comme possible suppression[10]. Le , il est élu vice-président du CIO, en même temps que le Turc Uğur Erdener[11].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il est marié à une Italienne, Cristina Bigelli, et a quatre enfants[3].

Il pratique personnellement plusieurs sports comme le ski, le tennis, le golf et la course à pied[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes

  1. Certaines sources indiquent à tort qu'il a été vice-président de l'Union internationale de triathlon. Il s'agit en fait d'une confusion avec son père.

Références

  1. a b c d et e (en) « Mr Juan Antonio Samaranch », sur olympic.org (consulté le ).
  2. a b c et d « Samaranch Junior devient membre du CIO », sur nouvelobs.com, .
  3. a et b (es) Rama Borja, « Samaranch: "He jugado al tenis con Nadal y montado en bici con Indurain" », sur elespanol.com, .
  4. (es) Josep Maria Cortés, « Samaranch Salisachs: los negocios del hijo del jefe », sur economiadigital.es, .
  5. (es) Agustín Marco, « Samaranch pierde otros juegos: cierra la gestora de fondos de GBS Finanzas », sur elconfidencial.com, .
  6. a et b (en) « Samaranch at the double », sur bbc.co.uk, .
  7. (es) « Masfurroll reemplaza a Samaranch Salisachs como presidente de Laureus España », sur sport.es, .
  8. a et b (es) « Samaranch Jr., en la Comisión Ejecutiva del COI », sur elpais.com, .
  9. (es) « Juan Antonio Samaranch es elegido miembro de la Ejecutiva del COI », sur rtve.es (consulté le ).
  10. (en) Houston Mitchell, « Former IOC president's son is modern pentathlon vice president », sur latimes.com, .
  11. « Le fils de Juan Antonio Samaranch devient vice-président du CIO », sur Le Figaro,